Skip Navigation
Bon 36366
Michel Vézina

Être francophone en 2017

Pendant le mois de mars, on célèbre la Journée internationale de la Francophonie le 20 mars. À cela s’ajoutent les Rendez-vous de la Francophonie du 2 au 22 mars coordonnés par la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures, auxquels se superpose la Semaine nationale de la Francophonie, organisée par l’Association canadienne d’éducation de langue française. Plus de 2 500 activités auront eu lieu pendant cette période à travers tout le pays. 

Donc, en mars, si on s’identifie francophone, il y a de quoi s’occuper longtemps entre les spectacles, levées de drapeau, activités pédagogiques, autres activités culturelles de toutes sortes tournant autour de la francophonie. Il y en a pour tous les goûts et tous les âges, des petits, en passant par les élèves dans les écoles, les adultes, les femmes, les aînés, les immigrants.

Mais c’est quoi, en 2017, être francophone? C’est une question fort complexe à explorer et encore plus compliquée à répondre.

Si on regarde d’un œil historique, au Canada, on était Français au début. Mais rapidement on est devenu Canadien puis Canadien-français. Et je n’oublie pas les Acadiens. Il y avait aussi nos cousins Cajuns et Franco-Américains l’autre bord de la frontière et puis les Haïtiens, Guadeloupéens, Martiniquais pour n’en nommer que quelques autres dans les Antilles et d’autres groupes à travers les Amériques. Puis, dans la foulée nationaliste du Québec, dans cette province on s’est défini Québécois. Ailleurs, au Canada, on s’est regroupé dans des organismes nationaux pour revendiquer nos droits et on est devenus des francophones hors Québec. Dans une vision plus positive, on a fini par se définir comme des membres des communautés francophones et acadienne du Canada.

Géographiquement, aujourd’hui, de l’Est à l’Ouest incluant le Nord, nous sommes des Acadiens, des Québécois, des Franco-Ontariens, des Franco-Manitobains, des Fransaskois, des Franco-Albertains, des Franco-Colombiens, des Franco-Yukonnais, des Franco-Ténois et des Franco-Nunavois. Mais il y a aussi les francophiles, ces gens d’autres cultures et langues qui ont de l’intérêt pour le français. Et il y aussi les immigrants qui nous viennent de différents pays et qui nous rejoignent.

Être francophone, c’est à la fois adhérer à une culture qui s’exprime par une langue, le français, qui a des influences géographiques, familiales, sociales, qui prend des accents différents selon ses origines par exemple, qui va être influencée par un environnement anglophone plus ou moins dominant, par la capacité de ses infrastructures et services (écoles, centres communautaires, églises, entreprises, services gouvernementaux, etc).

Mais être francophone, c’est aussi quelque part dans la tête. On se sent francophone. On se sent bien d’être francophone. On se sent capable de vivre en français. On se sent fier d’être francophone. On aime connaître l’histoire de la francophonie mais on aime aussi sa vitalité actuelle. On aime imaginer des projets, des actions, avoir une vision de l’avenir de la francophonie. Être francophone, c’est aimer penser qu’on transmettra notre francophonie à nos enfants mais qu’on s’inspirera de l’expérience des aînés. Être francophone, c’est tout ça et pas ça en même temps; c’est vivre seul, en couple, en couple entre francophones, en couple avec une personne anglophone par exemple. C’est vivre parfois à 100 % en français certaines journées mais beaucoup moins d’autres journées. C’est parfois travailler en anglais mais être impliqué dans des causes francophones (écoles, associations, projets, spectacles, etc) en dehors de son travail. C’est être impliqué spécifiquement dans un projet ou une activité pour une période définie, puis prendre un repos et se ré-impliquer de plus belle au bout d’un autre temps. C’est se réapproprier sa langue et sa culture après un moment d’absence.

Être francophone en 2017, c’est avoir de multiples visages. Le sujet n’a été qu’effleuré ici et ne voulait pas donner une définition scientifique mais plutôt voir diverses images que peut prendre la francophonie. Et de façon sonore, pourquoi ne pas voir dans « francophone », le mot « fun ». Dans le fond, pourquoi ne pas avoir du plaisir à être « francophone en 2017 ».

Imprimer
20657

Michel VézinaMichel Vézina

Autres messages par Michel Vézina
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (29796)/Commentaires (0)/
Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires fransaskois ont commencé à rencontrer les candidats à la chefferie du Parti saskatchewannais et du Nouveau Parti Démocratique, le 4 décembre dernier à Regina. 
6 décembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35879)/Commentaires (0)/
L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

L’intégration socioscolaire des jeunes immigrants

Café causerie organisé à Regina dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone

Pour une famille venue d’ailleurs, l’intégration d’un enfant dans un nouveau milieu scolaire est l’un des nombreux défis liés à son arrivée dans une communauté d’accueil.

14 novembre 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33989)/Commentaires (0)/
Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Surpeuplement dans les écoles fransaskoises

Lors d’une vidéoconférence extraordinaire, le 7 novembre dernier, les conseillers scolaires fransaskois ont voté, à l’unanimité, afin de déposer un recours contre le gouvernement saskatchewannais.

9 novembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36011)/Commentaires (0)/
Regard autochtone sur l'Histoire

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

REGINA - 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise », le 12 octobre dernier.

26 octobre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36370)/Commentaires (0)/
L’autre côté de l’immersion

L’autre côté de l’immersion

Si les programmes d’immersion française ont joué un rôle dans l’augmentation du nombre de Canadiens bilingues dont faisait état le dernier recensement, leurs impacts négatifs sur les francophones sont reconnus, à défaut d’être étudiés. 
20 octobre 2017/Auteur: Denis Lord /Nombre de vues (29630)/Commentaires (0)/
Le Pavillon Monique-Rousseau

Le Pavillon Monique-Rousseau

Un nouveau nom pour le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Suite à une consultation auprès de la population de Saskatoon, le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon portera le nom Pavillon Monique-Rousseau.

12 octobre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (32873)/Commentaires (0)/
Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Protocole en éducation

Désormais, Patrimoine canadien représentera les conseils scolaires lors des négociations. 

11 octobre 2017/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23541)/Commentaires (0)/
L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.

28 septembre 2017/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (22943)/Commentaires (0)/
Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

SASKATOON- Les présidences des organismes fransaskois ont eu une journée productive où plusieurs enjeux de la communauté fransaskoise ont été discutés de long et en large, le 16 septembre dernier.
28 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (27241)/Commentaires (0)/
Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Aide financière disponible pour les familles à faible revenu

REGINA - Le Conseil des écoles fransaskoises a décidé de maintenir sa décision de facturer la prématernelle à la suite de la séance extraordinaire par audioconférence du 2 septembre dernier.



 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33196)/Commentaires (0)/
Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.


 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (31730)/Commentaires (0)/
Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Des élections scolaires prévues à Saskatoon

REGINA - La présidente du Conseil scolaire fransaskois Christiane Guérette a annoncé sa démission le 23 juin 2017.

6 juillet 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31246)/Commentaires (0)/
Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Quand 2 mois de vacances peuvent sembler interminables…

Alors que l’été représente pour les enfants 2 mois de liberté, de repos et de découvertes, il en est tout autrement pour les parents !

1 juillet 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (40629)/Commentaires (0)/
Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

REGINA - Le drapeau du Traité 4 s’est élevé à l’école Sacred Heart Community School de Regina, le 6 juin dernier devant plus de 250 élèves.
28 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (41234)/Commentaires (0)/
RSS
Première7891012141516Dernière

 - dimanche 2 juin 2024