Skip Navigation
Festival fransaskois 2024
Célébrer l’espace francophone avec les Rendez-vous de la Francophonie

Célébrer l’espace francophone avec les Rendez-vous de la Francophonie

PUBLIREPORTAGE – Les porte-paroles des Rendez-vous de la Francophonie 2024, Micheline Marchildon et Le FLOFRANCO, s’émerveillent du dynamisme des francophones au Canada. Les artistes, qui vivent au diapason de leur communauté, racontent avec fierté leur attachement à cette francophonie qui les énergise.

Contenu commandité par les Rendez-vous de la Francophonie

L’artiste hip-hop et éducateur franco-ontarien LeFLOFRANCO ainsi que l’humoriste, comédienne et animatrice franco-manitobaine Micheline Marchildon en ont beaucoup à dire sur leur fascination pour la vitalité de la francophonie canadienne.

Les porte-paroles des Rendez-vous de la Francophonie (RVF) 2024 ont accepté de briser les conventions habituelles de l’entrevue en adressant à leur homologue LA question qu’ils ont toujours voulu lui poser.

Loquaces et engagés, Micheline Marchildon et FLO, de son surnom., se sont prêtés au jeu et se sont même laissé emporter dans la conversation pour finalement répondre aussi eux-mêmes à leur propre question.

Des héros de jeunesse qui changent le parcours d’une vie

Micheline Marchildon

Micheline Marchildon

La co-porte-parole des RVF 2024, Micheline Marchildon, participe à la tournée Juste pour rire dans l’Ouest du pays pendant tout le mois de mars.

Crédit : Maurice Druwé

Micheline Marchildon, quand as-tu su que tu ferais carrière en humour en français? Toi, LeFLOFRANCO, vis-tu parfois de l’insécurité linguistique? Ces questions ont animé de vives discussions entre les porte-paroles.

C’est en voyant des humoristes franco-manitobains à la télévision, alors qu’elle était encore enfant, que Micheline Marchildon s’est découvert un vif intérêt pour l’humour.

«À cette époque-là, Radio-Canada, ici au Manitoba, faisait une émission locale à sketchs [dont les textes] étaient écrits et joués par des Franco-Manitobains, dont une femme qui s’appelle Janine Tougas. Une grande éducatrice et auteure pour enfants, mais elle a fait vraiment ses débuts en humour. Elle écrivait des sketchs, puis elle jouait aussi avec Vincent Dureault. Pour moi, c’était deux de mes héros locaux, ici. Puis de voir que ça se pouvait avec notre accent, ç’a tout changé pour moi», raconte l’humoriste qui fait partie de la tournée Juste pour rire des RVF.

 

Sur la question de l’insécurité linguistique, LeFLOFRANCO considère que son expérience de vie a contribué au renforcement de sa francophonie. À un point tel, qu’aujourd’hui, il ne ressent plus d’insécurité linguistique.

«Peut-être qu’il y a des moments où j’ai une insécurité, mais peut-être que je ne le remarque pas parce que c’est tellement important pour moi, c’est tellement nécessaire. On dirait que je ne pense plus à la question. Je pense plutôt de quelle façon je peux contribuer, peut-être inspirer les gens autour de moi, que ce soit des adultes comme des jeunes à combattre cette insécurité linguistique», affirme l’artiste hip-hop.

Vivez cet échange en compagnie Micheline Marchildon et LeFLOFRANCO.

Toutes les activités des RVF sont affichées ici.

Permettre à la jeunesse de prendre sa place

Le FLOFRANCO

Le FLOFRANCO

L’artiste hip-hop et éducateur franco-ontarien LeFLOFRANCO est témoin de l’engagement de la jeunesse envers leur francophonie.
Crédit : Maurice Druwé

«Prends ta place. Prends toute ta place, mais prends juste ta place.» LeFLOFRANCO utilise souvent ces paroles pour interpeler les jeunes qu’il rencontre, notamment lors de ses tournées dans les écoles.

«Quand on parle de notre jeunesse francophone, francophile, je confirme qu’il y a un intérêt, je confirme qu’il y a une fierté, je confirme qu’il y a une soif. Même s’ils ne sont pas des francophones de souche, comme on dit, c’est une langue qui les interpelle. Grâce à la musique, c’est une langue qu’ils veulent continuer d’apprendre. Puis, ils veulent s’investir, s’impliquer aussi dans la communauté francophone. C’est vraiment beau à voir», affirme-t-il.

Micheline Marchildon constate le même engagement chez les jeunes Franco-Manitobains. Depuis sept ans, elle fait partie de l’équipe encadrant le camp Fou d’rire, qui est organisé par la Fédération culturelle de la francophonie manitobaine (FCFM) et qui permet à des jeunes d’apprendre les bases du standup comique.

«C’est incroyable de voir ce qui sort de leur bouche quand on leur donne les outils et l’occasion de parler de ce qui les passionne, mais surtout de leur unicité. Moi, je dis toujours “montre-moi ton weird, c’est quoi ta perspective drôle ou bizarre”. Si on leur donne l’occasion d’être engagés, de montrer qui ils sont, ils vont prendre le micro», comme elle a pu l’observer avec les jeunes qui participent au camp.

La langue comme trait d’union des francophonies

Micheline Marchildon et Le FLOFRANCO

Micheline Marchildon et Le FLOFRANCO

Les porte-paroles des RVF 2024 s’expriment sur l’insécurité linguistique et les éléments déclencheurs qui ont fait d’eux les artistes qu’ils sont aujourd’hui.
Crédit : Maurice Druwé

L’accès à un espace francophone permettant l’épanouissement et l’expression des couleurs locales favorise l’ancrage de chaque personne dans sa communauté. C’est notamment ce qui a permis à FLO, qui né à Paris de parents haïtiens et qui a grandi à Ottawa, de trouver et de prendre sa place comme artiste franco-ontarien.

«Il y a beaucoup de diversité dans qui je suis et je pense que tout ça fait ma personne, fait ma force», explique-t-il. L’artiste voue une grande admiration à la résilience des francophones qu’il côtoie sur son chemin.

«Je pense que c’est ça qui fait notre force aussi en tant que Canadiens. On a beaucoup de gens qui viennent d’ailleurs, on a beaucoup de francophones qui amènent leurs différentes touches francophones, mais au final, on est tous des francophones; peu importe ton background, ton look. Ça, c’est vraiment beau. Donc c’est sûr que tout ça m’influence.»

Micheline Marchildon, quant à elle, peut parler longuement de la francophonie qu’elle côtoie quotidiennement au Manitoba. «J’ai rempli deux pages de notes», s’amuse-t-elle à dire en entrevue.

En tant que comédienne, animatrice et humoriste, elle a présenté des spectacles dans de nombreuses villes au Canada. Elle s’est aussi laissé imprégner par les francophonies de Toronto et de Montréal où elle a déposé ses valises pendant de plus longues périodes. Mais c’est à Saint-Boniface, au Manitoba, qu’elle a établi son quartier général.

«Historiquement parlant, dans la francophonie du Manitoba, on est fiers non seulement de notre patrimoine, mais aussi de notre nouvelle diversité. C’est vraiment ces deux choses ensemble qui nous rendent hyper forts et solides en ce moment.»

«On a un héritage riche de défenseurs de la langue. […] Mais une des choses qui nous unit, c’est cet espace francophone. On a des gens qui viennent de partout sur la planète qui vivent ici, à Saint-Boniface. Et la chose qui nous rassemble en fait, c’est la langue. C’est notre trait d’union qui fait qu’on a de quoi célébrer ensemble», ajoute-t-elle fièrement.

Les porte-paroles sont fin prêts pour célébrer la francophonie tout au long du mois de mars par l’entremise de la musique et de l’humour durant les RVF 2024.

LeFLOFRANCO présentera 11 spectacles dans 6 provinces et territoires, dont l’Ontario, la Saskatchewan, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nunavut. Micheline Marchildon se joindra à la tournée Juste pour rire, qui s’arrêtera notamment en Alberta, en Colombie-Britannique, au Manitoba et au Yukon.

Pour connaitre les évènements qui se déroulent près de chez vous, consultez le calendrier des RVF.

Imprimer
1285

PUBLIREPORTAGE - Rendez-vous de la francophonieWebmestre

Autres messages par PUBLIREPORTAGE - Rendez-vous de la francophonie
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

25 juin 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (32819)/Commentaires (0)/
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34321)/Commentaires (0)/
Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (28219)/Commentaires (0)/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (33097)/Commentaires (0)/
Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (35869)/Commentaires (0)/
Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (37391)/Commentaires (0)/

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (28731)/Commentaires (0)/
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (32008)/Commentaires (0)/
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33967)/Commentaires (0)/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (32037)/Commentaires (0)/
Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32969)/Commentaires (0)/
Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (38077)/Commentaires (0)/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34809)/Commentaires (0)/
Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33194)/Commentaires (0)/
Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (27264)/Commentaires (0)/
RSS
Première678911131415Dernière

 - mercredi 26 juin 2024