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Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Quand avez-vous su que vous vouliez faire ce métier?

L’enseignement n’était pas parmi mes choix de carrière. J’ai décidé de ne pas commencer d’études postsecondaires tout de suite après ma douzième année, j’ai travaillé pendant un an. J’avais trois emplois flexibles et un de ces emplois était un poste d’aide enseignante pour la maternelle. Je me suis tellement amusée et l’enseignante était passionnée par sa vocation, c’est à ce moment que j’ai su ce que je voulais faire comme carrière.

Quel a été votre parcours professionnel, vos premières expériences?

Mes premières quatre années d’expérience comme enseignante étaient à l’École Pointe des Chênes, une école francophone de la Maternelle à la 12e année au Manitoba. Je me suis beaucoup réjouie de mes 28 élèves de 6e année. Le personnel était chaleureux, accueillant et très jovial. Les parents de mes élèves étaient de grands appuyeurs de la langue française, eux aussi contents et souriants. J’ai tout de suite su que ma carrière d’enseignante était la bonne décision.

Avez-vous parfois des regrets quant à votre choix de carrière? Est-ce que vos conditions de travail ce sont améliorées ou détériorées depuis le début de votre carrière?

Comme avec toute carrière, il y a des moments de célébrations et d’autres moments de difficultés. Je ne regrette pas d’avoir choisi cette carrière. J’ai enseigné à une variété d’élèves à différents niveaux scolaires. Ceci m’a permis de me perfectionner comme enseignante. À un moment donné pendant ma carrière, j’ai pris un congé de l’enseignement afin de mieux remplir ma tâche de parent. Pendant ces années, je me suis occupée de nos enfants à la maison. J’ai quand même fait de la suppléance et enseigné deux fois par semaine aux 3 et 4 ans dans une préscolaire d’immersion. 

Les conditions dans le domaine de l’enseignement changent souvent. L’enseignant porte une grosse tâche et cela demande beaucoup de travail. Pendant les moments de réussite, on doit partager avec collègues, élèves et familles. C’est comme ceci qu’on trouve le courage et l’énergie de continuer. Être toujours à l’écoute de nos collègues pendant leurs réussites aussi et apprendre de leurs journées positives nous permet de perfectionner notre enseignement et notre engagement envers nos élèves.

Les classes s’agrandissent dans certaines communautés, et dans d’autres, les classes se rapetissent. Les programmes d’études changent et nous donnent des défis ou de grandes améliorations. Ces changements produisent toujours des adaptations qui demandent aux enseignants de suivre des sessions de développement professionnel que certains aiment suivre et d’autres aiment moins.

Quel conseil pourriez-vous donner à quelqu‘un qui souhaiterait choisir ce métier?

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

Prendre soin de soi-même est essentiel dans n’importe quelle carrière que nous choisissons. Un enseignant reposé et bien dans sa peau déborde de passion. Cette passion coule dans le sang des élèves si nous apportons une passion et un esprit positif dans la classe et dans l’école. 

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