Skip Navigation
Le sauvetage de Notre-Dame portée à l’écran
Leslie Diaz
/ Catégories: Le 7e art

Le sauvetage de Notre-Dame portée à l’écran

C’est lors du Vendredi saint de l’année 2019 que c’est arrivé, le 15 avril que Notre-Dame de Paris s’est enflammée. Et c’est Jean-Jacques Annaud, réalisateur et producteur français, qui a fait le choix de retracer, heure par heure, le sinistre ayant ravagé la cathédrale vieille de 800 ans. Avec Notre-Dame brûle (2022), Jean-Jacques Annaud signe son premier long métrage d’un réalisme saisissant.

Entre documentaire et fiction, le film s’ouvre sur la citation suivante : « Tout est vrai sans que rien ne paraisse vrai. »

Au travers de cette reconstitution, le réalisateur met en avant le courage des hommes et des femmes ayant risqué leur vie pour sauver l’édifice religieux, mais également les failles et les faiblesses d’un système régi par des procédures.

Bien évidemment, les amoureux d’architecture et d’histoire de l’art se régaleront des nombreux plans laissant découvrir l’art gothique et les œuvres italiennes de la cathédrale tout au long du film.

Une reconstitution haletante

Dans cette course contre les flammes, le réalisateur nous invite à revivre le drame ayant fait couler autant d’encre que de larmes. 

Dès les premières images, le réalisateur joue sur le rythme et l’interprétation. Des câbles, une étincelle, une cigarette ; l’alarme sonne. On ignore et on met ça sur le compte d’un système défectueux. Pourquoi faire évacuer la cathédrale quand les touristes sont alignés pour faire des dons et acheter des cierges ? Les fidèles se font rares de nos jours, la quête ne suffit plus.

Comme un prédateur invisible, la fumée se propage lentement dans les combles, envahissant le cadre de la caméra. Cette propagation silencieuse est accompagnée de scènes de la caserne des pompiers de Paris dont la plupart des urgences se résument à sauver des chats coincés sur les toits haussmanniens.

Finalement, dans le ciel, une fumée se dessine. A-t-on un nouveau pape ? Les touristes s’interrogent, mais sans trop s’inquiéter car il faut prendre une photo d’abord. Ce sont finalement les habitants du quartier qui donnent l’alerte : il y a le feu !

Les pompiers se rendent finalement sur place au bout d’une demi-heure, le temps qu’il aura fallu pour que l’incendie ne soit plus maîtrisable. La suite, nous la connaissons tous, il faudra environ 15 heures aux pompiers pour prendre le contrôle de la situation.

Un hommage au courage

Ce dont on parle moins, et que le film représente bien, c’est le rôle que chacun a joué dans ce drame et la malchance qui aurait pu être évitée.

On retrouve un gardien de la salle de contrôle exerçant ses fonctions pour la première fois, un régisseur adjoint de la cathédrale qui, en bon millénial, prend une photo au début de l’incendie au lieu de se servir de l’extincteur à côté de lui, et enfin le prêtre en chef dont le devoir est de sauver la couronne d’épines... la vraie.  

Bien que ces personnages aient tous un rôle clé dans l’affaire, ce sont surtout les pompiers de Paris qui sont mis à l’honneur. Un fabuleux hommage au courage et au sacrifice.

Avec leurs casques aux allures de heaumes étincelants, les soldats du feu assiègent la cathédrale pour combattre l’enfer qui s’y déchaîne. Le film s’improvise fresque historique sur tous les plans, celle d’une bataille et d’un sauvetage d’une dame en détresse.  

Les défenses établies au Moyen Âge sur la cathédrale ralentissent la progression des sauveteurs qui se retrouvent menacés par du plomb brûlant se déversant depuis les gargouilles. Le siège de la Cathédrale est difficile, mais c’est finalement le beffroi Nord qui offrira une fenêtre de tir permettant de maîtriser la bête.

Le soleil se lève, une larme coule sur le visage de la Vierge à l’enfant qui n’a jamais cessé de regarder les quelques bougies de prière à ses pieds, ayant très certainement contribué à la victoire de nos chevaliers.

Imprimer
4714

Leslie DiazLeslie Diaz

Autres messages par Leslie Diaz
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Survol des activités organisées par les écoles fransaskoises pour souligner le jour du Souvenir.

29 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28035)/Commentaires (0)/
Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Regina a accueilli le congrès du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada

REGINA - Le Collège Mathieu était l'hôte du congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada les 6 et 7 novembre 2019. Le thème de cette année : « Le numérique, un dénominateur commun. »

28 novembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (28493)/Commentaires (0)/
Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Entretien avec Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le CÉF travaille à établir un modèle unique d’école communautaire citoyenne en Saskatchewan. Il vise à favoriser à la fois la réussite des élèves et l’épanouissement des communautés.

19 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25000)/Commentaires (0)/
École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…

2 novembre 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (24398)/Commentaires (0)/
Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Le NCLEX (National Council Licensing Examination) fait trembler bien des candidats francophones au programme de sciences infirmières. Si dans sa version anglaise plus de 80 % d’entre eux réussissent au niveau national, le taux de réussite tombe à 30 % pour les candidats en français.

31 octobre 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (29032)/Commentaires (0)/
Une communauté dévouée pour son école

Une communauté dévouée pour son école

Un nouveau terrain de jeu pour l'École Providence de Vonda

Grâce à la mobilisation des parents, du personnel et de la ville, l’École Providence de Vonda s’est paré d’un terrain de jeu flambant neuf pour le plus grand plaisir des enfants.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (32252)/Commentaires (0)/
Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

L’école Monseigneur de Laval, Pavillon secondaire des Quatre Vents à Regina, n’a rien à envier aux établissements de la majorité.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25707)/Commentaires (0)/
La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

Un programme offert de la maternelle à la 3e année

SASKATOON - Les étudiants de la maternelle à la 3e année de l’école St. Michael Community School à Saskatoon auront l’occasion de suivre le premier programme d’apprentissage de la langue michif offert dans la ville et l’un des deux seuls programmes à l’échelle de la province.

15 septembre 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (27666)/Commentaires (0)/
Retrouvailles au Collège Mathieu

Retrouvailles au Collège Mathieu

45 ans après avoir terminé leurs études au Collège Mathieu d'anciens élèves se sont rencontrés à Gravelbourg.

 

29 août 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28225)/Commentaires (0)/
Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine de francophones. L'Eau vive en a rencontré six.

21 juillet 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (29398)/Commentaires (0)/
Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année. Elle part maintenant étudier les sciences en français à l’Université d’Ottawa.

19 juillet 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26249)/Commentaires (0)/
Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Remise des prix Expo-science 2019

REGINA - Le 20 juin dernier, à l’école Monseigneur de Laval de Regina, on a pu assister à un spectacle de chansons, de danses concocté par les classes de 3e année,ainsi qu'à la remise des prix aux gagnants de l’Expo-sciences qui s‘était déroulée au début du mois.

16 juillet 2019/Auteur: Linda Morales/Nombre de vues (27222)/Commentaires (0)/
Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Terry Gaudet et Michel Forest honorés par la Saskatchewan High Schools Athletic Association

Terry Gaudet et Michel Forest, enseignants respectivement à l’École St-Isidore à Bellevue et à l’École Mathieu de Gravelbourg, ont chacun reçu le Prix du service de la Saskatchewan High Schools Athletic Association (SHSAA). Ces récompenses viennent souligner l’implication remarquable des deux instituteurs pour le sport à l’école.

13 juillet 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (29639)/Commentaires (0)/
Une foire des sciences totalement en français

Une foire des sciences totalement en français

Expo-sciences à Mgr de Laval

REGINA - Le jeudi 6 juin 2019 avait lieu la foire des sciences de l’école Monseigneur de Laval. Les élèves de la 3e et de la 5e année étaient présents pour exposer leurs projets de recherche. 

22 juin 2019/Auteur: Linda A. Morales/Nombre de vues (27990)/Commentaires (0)/
Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

SASKATOON - Pour la première fois, cinq étudiantes de l’Université de la Saskatchewan ont reçu ce 5 juin à Saskatoon une certification de common law en français de l’Université d’Ottawa. 

21 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (33061)/Commentaires (0)/
RSS
Première567810121314Dernière

 - dimanche 17 novembre 2024