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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (34061)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25298)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (37650)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (21245)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21086)/Commentaires ()/
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Et si le français s’attrapait…

Et si le français s’attrapait…

Auteur: Michel Vézina/22 mars 2021/Catégories: Société, Francophonie, En quelques mots

L’une des expressions que j’ai souvent entendues un peu partout dans la francophonie canadienne est la suivante : « Le français s’apprend et l’anglais s’attrape. » Qu’est-ce qui se cache derrière cette phrase ? L’explication est assez simple et les répercussions immenses. 

Les francophones sont en très faibles nombres au Canada, sauf dans quelques endroits au Nouveau-Brunswick et en Ontario, sans oublier évidemment le Québec où les francophones sont majoritaires. Ces derniers sont entourés de locuteurs anglophones à longueur de journée et dans tous les milieux. Peu importe où l’on se trouve, peu importe ce que l’on entend, l’anglais est omniprésent : radio, télévision, médias écrits, réseaux sociaux, milieux de travail, milieux de vie, lieux de consommation, lieux de loisirs, etc. Il n’est pas surprenant que l’assimilation fasse si sournoisement son chemin.

Nous avons, certes, fait des gains importants au fil des ans. Nous avons aujourd’hui des écoles, des commissions scolaires, des centres communautaires, culturels, communautaires et scolaires, certaines lois en français selon les provinces, une province bilingue (le Nouveau-Brunswick), une myriade d’associations de toutes sortes qui nous facilitent ou tentent de nous faciliter la vie en français et de préserver la langue et la culture, une Loi sur les langues officielles qui va possiblement être dépoussiérée cette année, un Commissariat aux langues officielles, des médias de toutes sortes, le soutien du ministère du Patrimoine canadien, celui du gouvernement du Québec à travers le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes, des organismes nationaux et internationaux, un mois de mars consacré à la Francophonie par le biais des Rendez-vous de la Francophonie, une Journée internationale de la Francophonie le 20 mars, toutes sortes d’activités et toutes sortes de réseaux...

Mais alors, pourquoi, avec tout ce dont nous disposons, le français ne s’attrape-t-il pas ? Les morceaux qui forment cette courtepointe ne sont pas cousus assez serrés. L’espace entre les carrés demeure trop large. Évidemment, vivant largement en milieu anglophone, on ne peut faire fi de cette réalité. Mais il faudrait multiplier les efforts pour que le français fleurisse davantage, pour que l’on puisse s’épanouir encore plus dans cette belle langue et cette grande culture que constitue le français. 

À quoi bon avoir une école francophone, former des jeunes anglophones en immersion si, aussitôt sorti de l’école, tout ce beau monde n’a pas l’occasion de mettre en pratique son apprentissage et ne peut vivre l’aventure du français. Il faut non seulement renforcer l’éducation francophone et l’immersion, mais aussi et surtout la capacité à vivre en français dans la communauté.

Rien ne nous empêche de rêver. Sans certains rêveurs, la société n’aurait pas connu nombre de ses avancées. Alors, rêvons à un bel avenir pour le français ! Rêvons d’attraper le français en cette période des Rendez-vous de la Francophonie !

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Michel Vézina

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 - lundi 3 juin 2024