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La Garderie : Là où tout commence

La Garderie : Là où tout commence

Dossier petite enfance - Mai 2014

C’est au bout de quatre ans de démarches auprès du gouvernement et grâce à l’appui de l’ensemble de la communauté fransaskoise que le centre éducatif a pu ouvrir ses portes en 1987. À l’été 1996, le Centre a emménagé dans ses nouveaux locaux au Centre scolaire communautaire de Regina.

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (36793)/Commentaires ()/
Balises: Gard'Amis

La petite enfance et l'avenir : Quand les chiffres parlent d'eux-mêmes

Dossier petite enfance - Mai 2014

« Donner un degré de priorité élevé au développement de la petite enfance. Il s’agit là de l’investissement le plus rentable que nous puissions faire pour assurer notre prospérité à long terme. » (rapport L’Ontario à l’ère de la créativité)

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (26097)/Commentaires ()/
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Mais qu’est-ce qu’elles font toute la journée?

Dossier petite enfance - Mai 2014

La garderie, comme on dit... Que sait-on de ce lieu, de ce milieu dans lequel évoluent les tout-petits, de cette micro-société où ils passent souvent plus de temps que dans leur famille? Que sait-on du rôle et de la place qu’occupent les éducatrices dans la vie des enfants? 

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (33589)/Commentaires ()/
Balises: Gard'Amis
L’école Beau Soleil se distingue au festival théâtral de l’Association Jeunesse Fransaskoise

L’école Beau Soleil se distingue au festival théâtral de l’Association Jeunesse Fransaskoise

Le 30 avril et 1er mai dernier, des élèves de l’école Beau Soleil de Gravelbourg ont participé au festival théâtral de l’Association Jeunesse Fransaskoise (AJF) à Saskatoon. Cet évènement annuel, organisé en collaboration avec La Troupe du Jour (LTDJ), a plongé les participants dans le monde du théâtre en leur permettant de suivre des ateliers donnés par des spécialistes de tous les horizons, comme l’expression corporelle, l’improvisation et le jeu lors de la première journée du festival.  

15 mai 2014/Auteur: Étienne Gravel/Nombre de vues (29274)/Commentaires ()/
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Destination Provence

Destination Provence

Immersion et dégustation pour dix étudiantes de l’Université de Regina

C’est en Provence, une région du sud-est de la France, que se rendront dix étudiantes et deux accompagnatrices du département de français de l’Université de Regina, du 13 au 29 mai prochains.

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (21964)/Commentaires ()/
Science et culture à l’école de Zénon Park

Science et culture à l’école de Zénon Park

Deux journées bien remplies!

Le lundi 14 avril, les élèves de l’école Notre-Dame-des-Vertus ont présenté un magnifique projet collectif. Les élèves de la maternelle à la 3e année racontent et chantent « La soupe aux pierres ». Un joli conte qui parle de débrouillardise et de partage. 

15 mai 2014/Auteur: Amy-Valérie Olivier – CÉF/Nombre de vues (24242)/Commentaires ()/
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Mathieu Racine : du restaurant à la garderie

Mathieu Racine : du restaurant à la garderie

Dossier petite enfance - Mai 2014

Originaire de l’Outaouais, Mathieu est un Chef cuisinier, un vrai! Pendant dix ans, il a touché à plusieurs cuisines, en commençant par la cuisine française pour laquelle il a une prédilection. À la Gard’Amis depuis mars 2013, il veille au bien-être des estomacs des petits et des grands.

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (32285)/Commentaires ()/
Foire du patrimoine régionale de Regina

Foire du patrimoine régionale de Regina

Des jeunes de 18 écoles étalent leur savoir

La Foire régionale du patrimoine s’est tenue à l’Université des Premières Nations, le jeudi 1er mai. Cet évènement réunissait les 103 projets des 125 élèves (4e à 9e année) de 18 écoles des 6 commissions scolaires suivantes : le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Prairie Valley, Regina Catholic, Regina public, South East Cornerstone et Holy Family.

8 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (49521)/Commentaires ()/
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Une table ronde sur la petite enfance

Un service essentiel mais comment le financer?

Les programmes de la prématernelle sont aussi essentiels à la réussite des élèves qu’à la vitalité des communautés francophones en contexte minoritaire. Le défi, c’est comment en assurer leur financement à court, à moyen et à long terme. Ce sont les constats et les questionnements qui sont ressortis lors d’une table ronde sur la petite enfance, organisée par le Conseil scolaire fransaskois (CSF).

8 mai 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30647)/Commentaires ()/
Cercle communauté-université

Cercle communauté-université

Conjuguer action et réflexion

Jeudi 1er mai de 9 h à 16 h s’est tenu un cercle université-communauté sur le thème du développement communautaire fransaskois à l’Institut français (IF) de l’Université de Regina.

8 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (32811)/Commentaires ()/
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Nouvelle directrice à l’Institut français

Nouvelle directrice à l’Institut français

À l’heure du postsecondaire francophone

Sophie Bouffard sera la nouvelle directrice de l’Institut français (IF) à partir du 1er juillet prochain. L’Institut était dirigé depuis septembre 2012 par madame Sheila Petty, suite au non renouvellement du contrat de l’ancien directeur, Peter Dorrington.

1 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26327)/Commentaires ()/
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Le RCCFC, un allié pour l’éducation en français

Le RCCFC, un allié pour l’éducation en français

L'Ouest et le Nord collaborent

Le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) a tenu l’une de ses quatre réunions annuelles mercredi 24 avril au Carrefour Horizons à Regina.

1 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26219)/Commentaires ()/
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Foire locale du patrimoine au Pavillon secondaire Monseigneur de Laval

Foire locale du patrimoine au Pavillon secondaire Monseigneur de Laval

La foire locale du Patrimoine, réunissant 66 projets d’équipes de 2e, 4e, 6e et 8e années, s’est tenue lundi 14 avril dernier au Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV), à Regina. 

25 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30995)/Commentaires ()/
Pédagogie à l’école de langue française

Pédagogie à l’école de langue française

Former sur l’identité en 168 capsules et 400 minutes

Les élèves parlent anglais. Que faire? Une vidéo propulse l’enseignant dans la réalité de l’école et propose en 120 secondes des approches éprouvées. La pédagogie en milieu minoritaire est enfin définie et la formation sera offerte sur le Web dès septembre.

23 avril 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (29556)/Commentaires ()/
Catégories: Cinéma Éducation
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Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu

Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu

Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Saskatchewan, Rob Norris, a visité le Collège Mathieu à Gravelbourg le 10 avril 2014. 

21 avril 2014/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (31572)/Commentaires ()/
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Aléas climatiques dans l’Ouest : « C’est sans précédent. »

Aléas climatiques dans l’Ouest : « C’est sans précédent. »

Auteur: Marine Ernoult – Francopresse /11 août 2021/Catégories: Agriculture et environnement

La sècheresse qui frappe l’Ouest canadien a des impacts importants sur les cultures et les élevages. Que ce soit en Saskatchewan, en Alberta ou au Manitoba, agriculteurs et éleveurs font face à de multiples défis et doivent s’adapter. 

 Des fruits rabougris, des feuilles desséchées, les 6 000 arbres fruitiers de Dean et Sylvia Kreutzer souffrent de la sècheresse et de la chaleur extrême qui frappent l’Ouest canadien cet été. Le verger biologique du couple, situé dans une vallée de la Saskatchewan, au nord de Regina, manque cruellement d’eau. 

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Solange Campagne est propriétaire d’une ferme biologique non irriguée au sud-ouest de la Saskatchewan.
Crédit : Courtoisie

Les abricotiers, pommiers et cerisiers plantés il y a plus de vingt ans ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. « On ne va probablement ramasser que 10 % de notre récolte habituelle, on a dû abandonner certains de nos arbres, lâche Dean Kreutzer, amer. La seule raison pour laquelle certains fruits ont poussé, c’est qu’on a eu deux orages, sans cela tout serait mort. » 

Entre le 18 juin et le 18 juillet, le centre de la Saskatchewan, tout comme le sud de la Colombie-Britannique, a connu 16 jours consécutifs sans précipitations. Selon David Sauchyn, directeur du Collectif des Prairies pour les recherches en adaptation (PARC), une large zone des Prairies touchée par la sècheresse a reçu moins de la moitié des précipitations normalement attendues

« Cela provoque un manque d’humidité problématique dans le sol, explique le scientifique. Les orages estivaux sont si courts que la majorité l’eau s’écoule et s’évapore dans les jours suivants. »

Pertes de rendements de 50 %

Dans le sud-ouest de la Saskatchewan, les 400 acres de légumes, céréales et pois cultivés de façon biologique par Solange Campagne sont également brûlés par la chaleur. En date du 18 juillet, cette partie de la province a connu plus de deux semaines consécutives de températures supérieures à 25 degrés Celsius. 

La propriétaire d’une ferme à Willow Bunch s’attend à « beaucoup de pertes ». Aux records de chaleur ne s’ajoutent, là aussi, que de faibles précipitations. D’après l’agricultrice, moins de 25 millimètres de pluie sont tombés depuis mai, un niveau largement insuffisant pour amener les plantes à maturation. « Nous n’avons pas de réserve pour faire face à cette sècheresse, car il n’a pas assez plu l’automne passé, on a besoin de pluie douce pour recharger les sols », témoigne-t-elle.

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Martin Prince est producteur de grandes cultures à Delmas, dans le nord-ouest de la Saskatchewan.
Crédit : PhotoBliss

Les producteurs de grandes cultures ne sont pas épargnés par la vague de chaleur sans précédent. À Delmas, dans le nord-ouest de la province, Martin Prince a déjà « fait le deuil de ses rendements ». Le Fransaskois estime qu’ils vont probablement diminuer de 30 à 50 % selon le type de culture. 

« Le colza et le canola ont été affectés au moment de la floraison, leurs fleurs jaunes ont blanchi et les cosses ne se sont pas formées », déplore le propriétaire de plus de 3 200 acres. « De toute façon, un rendement de 100 % n’existe pas dans nos régions, il faut toujours se préparer à des événements extrêmes », relativise-t-il. 

Des troupeaux à risque

Le temps sec et les températures anormalement élevées inquiètent tout autant les éleveurs du Manitoba. « C’est la pire année qu’on ait jamais vu, on n’a presque pas eu de neige l’hiver dernier, et moins de 50 millimètres de pluie sont tombés [entre le début juin et la mi-juillet] », partage Christel Lanthier, propriétaire avec son mari de la Ferme Fiola dans le sud-est de la province, à Sainte-Geneviève. Malgré un puits dans la nappe aquifère, l’agricultrice s’inquiète pour la première fois de l’approvisionnement en eau.

Ses 20 brebis, qui ont l’habitude de pâturer dans des zones marécageuses à l’herbe juteuse, doivent se contenter de pousses sèches et jaunies. « On va sûrement devoir leur donner du fourrage dès le mois d’août, alors qu’on commence normalement en novembre », rapporte la Franco-Manitobaine. Pour nourrir ses bêtes, elle compte sur la maigre production de foin de la ferme, le tiers d’une récolte normale. 

« En principe, on le vend, mais cette année ce n’est pas possible », regrette-t-elle. La situation est telle que le couple envisage de vendre certains moutons, alors qu’ils espéraient agrandir leur exploitation l’an prochain.

Plus à l’ouest, près de Pipestone, Melissa Atchison a déjà dû retirer ses 800 vaches laitières des pâturages. Elle doit utiliser les céréales destinées à la vente pour nourrir ses bêtes. L’agricultrice, dont 100 acres de seigle ont séché sur pied, estime ses baisses de rendement à 50 % cette année. 

« C’est certainement trop tard pour nos cultures, on va devoir acheter plus de fourrage qu’on en a jamais acheté, reconnaît-elle. On espère juste qu’il pleuve pour que nos animaux puissent retourner dans les prés. » Également vice-présidente de l’Association des producteurs de bœufs du Manitoba (CCIA), elle s’inquiète pour l’ensemble de ses confrères : « C’est sans précédent, certains éleveurs n’ont pas assez d’eau et de nourriture pour le reste de l’été, leur stress est immense, ils vont devoir abattre leurs troupeaux. »

Des impacts de plus en plus graves

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Sylvia et Dean Kreutzer sont propriétaires d’un verger biologique de 6 000 arbres fruitiers en Saskatchewan.
Crédit : Courtoisie

Les agriculteurs interrogés l’assurent, le climat des Prairies a toujours été sec et imprévisible. Mais cette dernière décennie, ils observent une multiplication des événements météorologiques extrêmes, dont des étés très froids, avec du gel en plein mois de juillet, ou encore des pluies diluviennes à l’automne et au printemps. 

« L’hiver, les températures n’ont jamais été aussi fluctuantes, des arbres sauvages meurent parce qu’ils se réveillent à 7 degrés Celsius avant d’être frappés par du moins 40 le lendemain », se désole Dean Kreutzer.

Le scientifique David Sauchyn confirme les observations des fermiers. « Dans un climat globalement plus chaud, on s’attend à ce que les événements extrêmes soient plus fréquents et sévères avec des impacts plus graves », expose le professeur qui enseigne à l'Université de Regina. 

Autrement dit, à l’avenir, les sècheresses seront plus intenses et les pluies plus abondantes. Aux yeux de l’expert, le dérèglement du climat pourrait toutefois représenter une chance. « Le montant annuel de précipitations augmentera et la période hors gel s’allongera, ce qui sera bénéfique pour la croissance des plantes, affirme-t-il. Si les fermiers sont capables de s’adapter à l’instabilité accrue du climat, ils pourront tirer avantage d’un climat plus chaud et plus humide. »

Des aides pas forcément adaptées  

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David Sauchyn est le directeur du Collectif des prairies pour les recherches en adaptation (PARC) à Regina.
Crédit : Courtoisie

 Sécuriser l’accès à l’eau et économiser les ressources disponibles représente l’autre enjeu crucial. Aucun des exploitants contactés ne dispose d’un système d’irrigation, ceux-ci demeurant dépendants des pluies. « C’est très coûteux et compliqué à mettre en place », souligne Martin Prince, à Delmas.

David Sauchyn prévient : « Si les conditions climatiques défavorables durent plusieurs années, il devra y avoir une adaptation de l’intégralité du secteur agricole et une intervention forte des gouvernements provinciaux et fédéraux. » Le chercheur plaide en faveur de plans de sauvetage et de relance agricole massifs. 

En attendant, les agriculteurs couverts par une assurance récolte provinciale pourront être indemnisés pour cet été. Au niveau fédéral, Financement agricole Canada (FAC) a annoncé un programme de soutien en vue de réduire la pression financière avec un accès accru au crédit à court terme, des reports de paiement de capital, ou encore une modification du calendrier de remboursement des prêts. 

« Ce n’est pas suffisant, estime Solange Campagne, agricultrice à Willow Bunch. Il faut avoir des réserves financières pour faire face à une sècheresse comme celle-ci et si ça dure plus de deux ans, ce n’est pas viable. »

« Les prêts ne sont pas forcément adaptés, on n’est pas en mesure de les rembourser si les saisons difficiles s’enchaînent, poursuit Dean Kreutzer. Quand on perd des arbres fruitiers, il faut attendre vingt ans avant d’avoir à nouveau une production. »

Quelle que soit la taille de leur exploitation et leur vision de l’agriculture, les fermiers se disent confiants quant à leur avenir dans l’Ouest. « On est jeunes et un peu fous, on continuera », assure avec confiance Christel Lanthier. Un optimisme que partage Martin Prince : « Il y aura toujours des défis et jamais de rendements garantis, mais je serai toujours là pour ensemencer, c’est notre responsabilité de gérer les risques. » 

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Balises: Récolte 2021
Francopresse

Marine Ernoult – Francopresse

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 - vendredi 1 novembre 2024