Skip Navigation
AGA 2024 de la CPF
L’école Beau Soleil se distingue au festival théâtral de l’Association Jeunesse Fransaskoise

L’école Beau Soleil se distingue au festival théâtral de l’Association Jeunesse Fransaskoise

Le 30 avril et 1er mai dernier, des élèves de l’école Beau Soleil de Gravelbourg ont participé au festival théâtral de l’Association Jeunesse Fransaskoise (AJF) à Saskatoon. Cet évènement annuel, organisé en collaboration avec La Troupe du Jour (LTDJ), a plongé les participants dans le monde du théâtre en leur permettant de suivre des ateliers donnés par des spécialistes de tous les horizons, comme l’expression corporelle, l’improvisation et le jeu lors de la première journée du festival.  

15 mai 2014/Auteur: Étienne Gravel/Nombre de vues (28990)/Commentaires ()/
Balises: AJF
Destination Provence

Destination Provence

Immersion et dégustation pour dix étudiantes de l’Université de Regina

C’est en Provence, une région du sud-est de la France, que se rendront dix étudiantes et deux accompagnatrices du département de français de l’Université de Regina, du 13 au 29 mai prochains.

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (21740)/Commentaires ()/
Science et culture à l’école de Zénon Park

Science et culture à l’école de Zénon Park

Deux journées bien remplies!

Le lundi 14 avril, les élèves de l’école Notre-Dame-des-Vertus ont présenté un magnifique projet collectif. Les élèves de la maternelle à la 3e année racontent et chantent « La soupe aux pierres ». Un joli conte qui parle de débrouillardise et de partage. 

15 mai 2014/Auteur: Amy-Valérie Olivier – CÉF/Nombre de vues (24012)/Commentaires ()/
Balises:
Mathieu Racine : du restaurant à la garderie

Mathieu Racine : du restaurant à la garderie

Dossier petite enfance - Mai 2014

Originaire de l’Outaouais, Mathieu est un Chef cuisinier, un vrai! Pendant dix ans, il a touché à plusieurs cuisines, en commençant par la cuisine française pour laquelle il a une prédilection. À la Gard’Amis depuis mars 2013, il veille au bien-être des estomacs des petits et des grands.

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (31876)/Commentaires ()/
Foire du patrimoine régionale de Regina

Foire du patrimoine régionale de Regina

Des jeunes de 18 écoles étalent leur savoir

La Foire régionale du patrimoine s’est tenue à l’Université des Premières Nations, le jeudi 1er mai. Cet évènement réunissait les 103 projets des 125 élèves (4e à 9e année) de 18 écoles des 6 commissions scolaires suivantes : le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Prairie Valley, Regina Catholic, Regina public, South East Cornerstone et Holy Family.

8 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (48755)/Commentaires ()/
Balises:

Une table ronde sur la petite enfance

Un service essentiel mais comment le financer?

Les programmes de la prématernelle sont aussi essentiels à la réussite des élèves qu’à la vitalité des communautés francophones en contexte minoritaire. Le défi, c’est comment en assurer leur financement à court, à moyen et à long terme. Ce sont les constats et les questionnements qui sont ressortis lors d’une table ronde sur la petite enfance, organisée par le Conseil scolaire fransaskois (CSF).

8 mai 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30273)/Commentaires ()/
Cercle communauté-université

Cercle communauté-université

Conjuguer action et réflexion

Jeudi 1er mai de 9 h à 16 h s’est tenu un cercle université-communauté sur le thème du développement communautaire fransaskois à l’Institut français (IF) de l’Université de Regina.

8 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (31344)/Commentaires ()/
Balises:
Nouvelle directrice à l’Institut français

Nouvelle directrice à l’Institut français

À l’heure du postsecondaire francophone

Sophie Bouffard sera la nouvelle directrice de l’Institut français (IF) à partir du 1er juillet prochain. L’Institut était dirigé depuis septembre 2012 par madame Sheila Petty, suite au non renouvellement du contrat de l’ancien directeur, Peter Dorrington.

1 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26083)/Commentaires ()/
Balises:
Le RCCFC, un allié pour l’éducation en français

Le RCCFC, un allié pour l’éducation en français

L'Ouest et le Nord collaborent

Le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) a tenu l’une de ses quatre réunions annuelles mercredi 24 avril au Carrefour Horizons à Regina.

1 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25872)/Commentaires ()/
Balises:
Foire locale du patrimoine au Pavillon secondaire Monseigneur de Laval

Foire locale du patrimoine au Pavillon secondaire Monseigneur de Laval

La foire locale du Patrimoine, réunissant 66 projets d’équipes de 2e, 4e, 6e et 8e années, s’est tenue lundi 14 avril dernier au Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV), à Regina. 

25 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30586)/Commentaires ()/
Pédagogie à l’école de langue française

Pédagogie à l’école de langue française

Former sur l’identité en 168 capsules et 400 minutes

Les élèves parlent anglais. Que faire? Une vidéo propulse l’enseignant dans la réalité de l’école et propose en 120 secondes des approches éprouvées. La pédagogie en milieu minoritaire est enfin définie et la formation sera offerte sur le Web dès septembre.

23 avril 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (29266)/Commentaires ()/
Catégories: Cinéma Éducation
Balises: FNCSFPELF
Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu

Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu

Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Saskatchewan, Rob Norris, a visité le Collège Mathieu à Gravelbourg le 10 avril 2014. 

21 avril 2014/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (31122)/Commentaires ()/
Remise de bourses au 5 à 7 de l’Institut français

Remise de bourses au 5 à 7 de l’Institut français

C’est au cours du dernier 5 à 7 de l’année de l’Institut français qu’a eu lieu la remise de bourses d’études annuelle.

17 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24890)/Commentaires ()/
Balises:
Un nouveau groupe de parents, de nouvelles exigences auprès du CSF

Un nouveau groupe de parents, de nouvelles exigences auprès du CSF

Il y a maintenant un nouveau groupe de parents qui fait pressions sur le Conseil scolaire fransaskois.

17 avril 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22908)/Commentaires ()/
Balises:
Un poisson d’avril épicé

Un poisson d’avril épicé

Le 1er avril, certains élèves de 7e année de l’école Mgr Laval ont cuisiné un poisson d’avril des plus pimentés à leur directeur. 

10 avril 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (29455)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première2627282930313234

Zachary Richard, artiste, humaniste et militant

Rencontre avec l'artiste louisianais

Auteur: Michael S. Martin/10 mars 2016/Catégories: 2016, Société, Francophonie

Zachary Richard

Zachary Richard

Photo: Gracieuseté Zachary Richard
La carrière de Zachary Richard, né à Scott dans la paroisse de Lafayette, a traversé plus de quatre décennies qui l’ont vu se consacrer à l’écriture, à l’interprétation et à l’enregistrement, en français et en anglais. Zachary a lancé plus de 20 albums et publié quatre recueils de poésie, en plus d’une série de livres pour enfants. Il s’est dédié à la préservation et la promotion de la langue et de l’héritage franco-acadiens de la Louisiane. Il a dirigé l’équipe responsable de la rédaction de manuels d’histoire bilingues destinés au niveau collégial ; il a réalisé deux documentaires en plusieurs parties sur l’histoire des Acadiens. Il est membre fondateur d’Action Cadienne, une organisation sans but lucratif vouée à l’amélioration et à la promotion de programmes scolaires d’immersion française en Louisiane. 

Les extraits suivants sont tirés d’une conversation avec Zachary après sa nomination comme Humanist of the Year 2016 par le Louisiana Endowment for the Humanities (Fondation louisianaise pour les sciences humaines).

« J’ai été élevé dans une famille cajun américanisée typique. Mes parents souhaitaient que je devienne médecin ou avocat, quelque chose du genre... Lorsque j’ai découvert la contre-culture [quand j’étudiais à l’Université Tulane], c’était la génération de Woodstock, de la guerre du Vietnam. Tous ces événements ont eu un impact extrêmement important sur ma philosophie sociale et personnelle. J’ai commencé à écrire des chansons et des poèmes en 1968. »

Les influences étaient typiques de l'époque. Du côté de la poésie, elles venaient d’Allen Ginsburg, de Gary Snyder et de Jack Kerouac et du côté de la musique, elles venaient de tous les autres, de Bob Dylan à Neil Young en passant par Joni Mitchell et Leonard Cohen.

Au grand désespoir de mes parents, j’ai décidé de déménager à New York et de devenir artiste de scène. Dans la vingtaine, je pense que rien ne m’aurait arrêté. Je n’ai pas gagné d’argent pendant 10 ans, je dormais par terre chez les gens et j’étais essentiellement un vagabond. Mais tout ce que je voulais c’était écrire des chansons… faire de la musique.

Au début des années 1970, la musique de Zachary a évolué de celle d’auteur-compositeur-interprète américain ordinaire vers un style qui englobait la musique traditionnelle de la Louisiane. Le virage lui a valu une grande reconnaissance au Canada, où il a vécu de 1976 à 1980.

Zachary Richard et ses parents

Zachary Richard et ses parents

Photo: Gracieuseté Zachary Richard
Mes parents aimaient les grands orchestres de swing, ils n’écoutaient donc pas de musique cajun à la maison. Mais lorsque j’ai obtenu le contrat d’enregistrement, j’ai commencé à fouiller et j’ai découvert cet incroyable héritage musical. C’était au début des années 1970, c’était le retour aux racines…

J’ai donc commencé à jouer de l’accordéon et j’ai essayé d’intégrer l’héritage cajun à mon style musical… Je suis allé en France pour la première fois en 1973 et c’était très déconcertant, parce que je jouais de l’accordéon et le monde devenait fou et puis je prenais ma guitare pour jouer ma musique originale et le monde me tournait le dos et partait. J’ai ensuite commencé à écrire en français, ou à traduire certaines de mes chansons en français, c’est comme ça que je me suis lancé dans l’écriture en français.

Puis, en 1974, nous sommes allés au Québec pour la première fois et c’était très excitant. J’avais 23 ans et j’ai soudainement été propulsé comme vedette dans le système québécois. J’étais perçu comme un Québécois parce que je chantais en français. Le Québec et la Louisiane possèdent une très longue histoire, qui reste gravée dans la mémoire collective du Québec. Le mot « Louisiane » évoque le mot « cousin » pour les Québécois, ça fait partie de la famille, pas de la famille proche, mais de la famille élargie. J’ai donc pu trouver une place unique et sur mesure sur la scène musicale.

Les chansons et la poésie de Zachary abordent systématiquement les thèmes difficiles auxquels la Louisiane est confrontée : la perte culturelle et l’assimilation, la détérioration de l’environnement, la disparition de la langue, et il est très actif sur ces questions et d'autres. Cela dit, il s’efforce de séparer son métier de son militantisme.

Je n’ai jamais tenté de servir une cause, ou de faire des déclarations, à travers ma musique… J’essaie simplement d’exprimer une émotion.

Je pense que ma première chanson à caractère « politique » a probablement été « Réveille », composée en 1973... Je venais de lire « The Acadian Miracle » de Dudley LeBlanc et d’apprendre des faits précis de l’histoire des Acadiens, dont personne ne m’avait parlé avant...

Il ne s’agissait pas de dire quelque chose pour avoir une influence; c’était pour exprimer la puissance d’une émotion. Je pense que tout le militantisme vient fondamentalement de l’amour. Tu dois aimer ce que tu veux défendre… Le compositeur est principalement la proie de ses sentiments et le militant est quelqu’un qui est préparé à exprimer un point de vue qui aura, avec un peu de chance, un effet bénéfique sur la façon dont les gens pensent à des questions particulières ou les ressentent. Mon expérience est constituée de deux différentes parties et je ne mets pas l’une au service de l’autre.

Le militantisme de Zachary vise particulièrement deux questions essentielles aujourd’hui : la menace croissante à l’environnement en Louisiane dans la foulée du changement climatique et la renaissance de la langue française grâce aux programmes d’immersion dans les écoles de l’État.

Je suis fondamentalement un « tree hugger » et, dans un État républicain avec beaucoup de gens du Tea Party, ça devient parfois vraiment frustrant. Pas tant parce que je pense que les gens sont cruels ou mauvais. C’est juste qu’il y a une vision des choses fondamentalement ignorante dans le sens classique du terme… ils ignorent simplement les conséquences de certaines actions.

Et c’est particulièrement dérangeant en matière d’environnement. Le consensus veut que, d’ici la fin du siècle, la hausse du niveau de la mer soit de deux mètres… Avec une hausse du niveau de la mer de six pieds La Nouvelle-Orléans et le sud de la Louisiane vont être sous l’eau.

Et je ne pense pas que ce soit un problème qui touche seulement la Louisiane, il s’agit d’un problème mondial. Aussi longtemps qu’il y aura de l’argent à gagner, il y aura quelqu’un qui voudra en faire. Tant que le pétrole sera moins cher que l’énergie solaire, personne ne voudra acheter cette dernière. Et ça semble simplement être le leitmotiv de toute la situation.

Le grand enthousiasme de Zachary pour l’immersion française dans l’éducation plaide pour l’extension du programme en Louisiane.

Nous devrions offrir l’immersion française dans chaque école de l’État de la Louisiane, car elle permettrait à nos enfants d’acquérir une expérience éducative absolument exceptionnelle et les préparerait pour l’avenir d’une manière qui ne peut être faite par une éducation non bilingue. L’immersion en langue étrangère à l’école améliore grandement la capacité de raisonnement.

Les avantages pédagogiques sont si importants qu’il me semble que les directeurs d’école de la Louisiane tout faire pour la mettre en place dans leurs écoles.

L’autre aspect est culturel. C’est le plus facile. Bon, alors nous possédons cet héritage que nous devons célébrer… Et le français, c’est comme un cadeau qui nous a été offert. Notre héritage nous a donné une possibilité que nous n’aurions pas eue autrement.

Quelqu’un m’a dit un jour : « Tu ne pourras jamais ramener ça comme c’était. » J’ai dit : « Je ne souhaite pas ramener les choses comme elles étaient. Je veux aller de l’avant avec ça. » Nous avons la possibilité d’utiliser cet outil pour améliorer, éclairer et éduquer nos enfants, pour vraiment créer une société qui soit non seulement instruite, mais également ouverte sur le monde.

Si vous allez dans les classes d’immersion française en Louisiane, vous verrez des personnes de toute provenance : de l’Acadie, du Québec, de la France, d’Haïti, de l’Afrique ; et c’est probablement l’aspect le plus bénéfique de l’éducation. Les avantages éducatifs et culturels sont indéniables, mais les valeurs humanistes sont vraiment, je pense, les plus importantes. Parce que ces enfants peuvent avoir un professeur haïtien ou une enseignante du Sénégal ou encore du Québec ou de l’Acadie, ils sont déjà initiés à une autre culture et à une autre vision du monde.

La Francophonie est basée sur l’inclusion, en opposition à l’exclusion. Particulièrement en ce moment, où nous risquons de devenir des esprits fermés, intolérants et xénophobes. Il n’y a qu’à penser à certains discours politiques que l’on entend actuellement. Je pense que l’immersion française contribue largement à inculquer chez nos jeunes élèves le goût des autres cultures, l’ouverture d’esprit et la tolérance, qui constituent, je pense, les assises d’une société éclairée.

L’humanisme est enraciné dans l’idée que nous sommes des êtres humains. Nous sommes tous des êtres humains, peu importe notre origine, la couleur de notre peau, notre religion ou notre langue. Nous partageons tous et toutes une expérience qui est mise en valeur par l’expression artistique et qui peut être célébrée de manière efficace par l’inclusion et la tolérance.

Je pense qu’aujourd’hui ça doit être dit haut et fort. 


*Propos recueillis par Michael S. Martin pour Know Louisiana et traduits par l’Eau vive -  M. Martin est professeur d’histoire et membre du conseil d’administration de la chaire Cheryl Courrégé Burguières de l’Université de Louisiane à Lafayette et directeur du Center for Louisiana Studies. Il est l’auteur de Russell Long: A Life in Politics (2014).

Imprimer

Nombre de vues (25331)/Commentaires (0)

Administrator

Michael S. Martin

Autres messages par Michael S. Martin
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - lundi 30 septembre 2024