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AGA 2024 de la CPF AGA 2024
Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25575)/Commentaires ()/
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Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25278)/Commentaires ()/
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Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (25291)/Commentaires ()/
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Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (23478)/Commentaires ()/
Catégories: ReginaÉducation
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Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Mardi 20 mai, six élèves de l’école secondaire Laval de Regina et six accompagnateurs se sont élancés à vélo de l’école Sans-Frontières de Lloydminster (CÉF) pour atteindre Bellegarde, le vendredi 23 mai. Ce parcours cycliste s’inscrit dans le cadre de l’évènement sportif La Grande Traversée (LGT), qui a débuté à Victoria le 12 mai dernier et s’achèvera à Québec le 13 juin prochain.

20 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (39180)/Commentaires ()/
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Dossier spécial Petite enfance 2014

Dossier spécial Petite enfance 2014

Mai, le mois de l’éducation de la petite enfance

Le 14 mai est la Journée d’appréciation des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance. Découvrez notre dossier sur la petite enfance. 

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (29198)/Commentaires ()/
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Place de la petite enfance dans notre société

Dossier petite enfance - Mai 2014

Les jeunes parents qui arrivent du Québec sont toujours étonnés de découvrir ce qu’il leur en coûtera pour que leurs enfants puissent fréquenter un Centre de petite enfance (CPE) en Saskatchewan. Ils sont loin du 7 $ par jour rendu possible par le programme universel mis sur pied par le gouvernement du Québec, programme dont l'objectif premier est de permettre l'accès à un CPE, quel que soit le revenu familial. 

15 mai 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26205)/Commentaires ()/
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L’animation culturelle dans les écoles

On apprenait récemment que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) révisait plusieurs de ses programmes, dans le contexte de la crise financière qu’il traverse actuellement. Un de ces programmes est celui qui concerne l’embauche d’animatrices / animateurs culturels dans les écoles.

15 mai 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (25024)/Commentaires ()/
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Se sucrer le bec pour une bonne cause

Se sucrer le bec pour une bonne cause

Un souper pour moderniser les infrastructures de la Gard’Amis

Le vendredi 9 mai 2014, la communauté francophone de Regina honore le rendez-vous fixé par le Centre éducatif Gard’Amis au Bistro du Carrefour des Plaines. Le souper Cabane à sucre, organisé en collaboration avec l’Association canadienne française de Regina (ACFR), a pour de but de lever des fonds « afin de donner un coup de jeunesse aux infrastructures vieillissantes » de la seule garderie francophone de la ville reine. 

15 mai 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (30855)/Commentaires ()/

L’Association des parents fransaskois et la petite enfance

Dossier petite enfance - Mai 2014

Pour l’Association des parents fransaskois (APF), la petite enfance (de la garderie à la prématernelle) est un dossier prioritaire, car il représente l’avenir de la communauté. Investir dans la petite enfance, c’est donc investir dans notre avenir. L’APF traite ce dossier avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26441)/Commentaires ()/

Les groupes de jeux :Pour favoriser le développement global de l’enfant

Dossier petite enfance - Mai 2014

L’Association des parents fransaskois (APF) chapeaute plusieurs structures, telles que les Centres d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) et les Centres de ressources à la petite enfance (CREPE). Elle travaille avec les garderies familiales avec ou sans permis et les prématernelles du CÉF. « Plus il y a d’organismes qui s’impliquent, chacun avec ses compétences, meilleur sera l’appui », affirme Hind Ramy. 

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25533)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu et la formation en petite enfance

Le Collège Mathieu et la formation en petite enfance

Dossier petite enfance - Mai 2014

Le Collège Mathieu, institution d’éducation postsecondaire en français en Saskatchewan, offre le programme d’Éducation à la petite enfance depuis une dizaine d’années. Les personnes qui ont complété ce programme, ainsi que la majorité des étudiants actuellement admis, travaillent déjà dans le secteur. La tendance des inscriptions est à la hausse d’une année à l’autre, et ceci est l’un des indicateurs d’un besoin réel sur le marché du travail de la province.

15 mai 2014/Auteur: Josiane Barebereho – Collège Mathieu/Nombre de vues (36357)/Commentaires ()/
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Éducatrice : Un métier à l’avenir prometteur

Dossier petite enfance - Mai 2014

Entretien avec Madame Brigitte Chassé, Agente à la petite enfance auprès du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) qui nous a partagé son opinion sur l’éducation de la petite enfance.

15 mai 2014/Auteur: Josiane Barebereho – Collège Mathieu/Nombre de vues (34110)/Commentaires ()/
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La Garderie : Là où tout commence

La Garderie : Là où tout commence

Dossier petite enfance - Mai 2014

C’est au bout de quatre ans de démarches auprès du gouvernement et grâce à l’appui de l’ensemble de la communauté fransaskoise que le centre éducatif a pu ouvrir ses portes en 1987. À l’été 1996, le Centre a emménagé dans ses nouveaux locaux au Centre scolaire communautaire de Regina.

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (36405)/Commentaires ()/
Balises: Gard'Amis

La petite enfance et l'avenir : Quand les chiffres parlent d'eux-mêmes

Dossier petite enfance - Mai 2014

« Donner un degré de priorité élevé au développement de la petite enfance. Il s’agit là de l’investissement le plus rentable que nous puissions faire pour assurer notre prospérité à long terme. » (rapport L’Ontario à l’ère de la créativité)

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (25968)/Commentaires ()/
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Vivre avec l’autisme : un père de famille témoigne

Auteur: Patrick Lacelle – (Acadie Nouvelle)/22 avril 2019/Catégories: 2019, Société, Santé

Samuel dans son costume de lion

Samuel dans son costume de lion

Photo : avec l’autorisation de Patrick Hardy
L’édifice de l’Assemblée législative à Fredericton était illuminé en bleu mardi pour souligner la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. À l’entrée de la maison de Patrick Hardy, à Moncton, une lumière bleue brillait aussi. Celle-là ne s’éteint toutefois jamais puisque l’autisme, c’est le quotidien de sa famille.

En arrivant chez les Hardy, Patrick ouvre la porte. Dans ses bras, un petit chien noir frisé. Il s’appelle Jerry. Samuel lui a donné son nom. Le garçon âgé de 13 ans est atteint d’autisme. Son ami à quatre pattes doit l’aider à apprendre des choses que d’autres tiennent parfois pour acquises.

« Ça l’a aidé à comprendre les comportements sociaux. La base que nous apprenons simplement, pour lui ce n’est pas inné. Il faut lui montrer chaque fois », explique M. Hardy à l’Acadie Nouvelle.

Comparativement à d’autres enfants de son âge, certains détails des interactions sociales échappent parfois à Samuel. Il lui arrive de poser plus de questions qu’on peut lui fournir de réponses. À d’autres moments, il agit trop spontanément.

À l’épicerie cette fin de semaine, Samuel n’a pas compris le sarcasme de sa mère qui lui a demandé de frapper son père après une blague. « Il m’a vraiment sacré une claque ! », lance en rigolant M. Hardy.

La journée de Samuel doit toujours être bien structurée. Son quotidien est toujours le même, à la minute près.

« Il sait qu’à 7 h, il sort le chien. À 7 h 30, il va avec Maman la conduire au travail. À 8 h 15, on prend l’autobus. Là, il y a aussi sa journée à l’école. Sur son bureau, il y a des autocollants afin de savoir quelles matières il va aborder dans la journée. Quand une matière est terminée, il ôte l’autocollant correspondant. »

Après l’école, comme bien d’autres enfants, il ouvre sa console de jeu. Quelques minutes de divertissement, puis c’est le temps d’aller chercher maman. De retour à la maison, à 16 h 45, il devient un lion.

Chaque jour, il se transforme, devient plus courageux, en enfilant son costume de lion. Il le fait toujours à la même heure. Même si son costume à l’effigie du personnage du Magicien d’Oz est rendu un peu petit, il ne s’en lasse pas.

Son père se souvient de la journée où il a reçu le costume. « Il était super content parce que c’est un lion qui cherche à avoir du courage. Ça lui a donc donné l’idée que si sa journée s’est mal passée ou quoique ce soit, à 16 h 45, il porte son costume et il oublie tous ses problèmes. Il est courageux maintenant. Il se dit qu’il est Sam le lion et il n’a plus de problème. »

Le jeune garçon utilise donc ce costume pour faire face à son insécurité. C’est d’ailleurs le sujet d’un des livres de la série Mon ami Sam, écrite par Patrick Hardy. Son objectif, familiariser les plus jeunes à l’autisme.

« En fait, c’est facile à écrire parce que ce sont tous des sujets ou des situations qui nous sont arrivés. C’est basé sur la vie de mon garçon. Ça aide les enfants à mieux comprendre ce qui se passe. »

Des réseaux et des outils

Samuel a reçu un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme alors qu’il n’avait que 3 ans. Il y a 10 ans, les ressources pour les parents étaient très limitées.

« Quand on a reçu le diagnostic, c’était comme un coup de pied dans le ventre. Tu ne sais pas où aller et tu ne sais pas quoi faire. T’as le gros mot “autisme” qui résonne dans ta tête. “ Qu’est-ce qui va se passer asteure ? ” »

Aujourd’hui, les choses ont changé. Il y a plus de sensibilisation et les réseaux sociaux aident les parents d’enfants autistes à prendre contact et à échanger de l’information. C’est une des raisons qui expliquent pourquoi M. Hardy a commencé sa série de livres. « Je regarde ça comme un outil parce que j’aurais aimé avoir ces livres-là quand on a reçu le diagnostic. »

Comme pour sa lumière bleue qui illumine son perron à l’année, il espère que sa série de livres aidera à sensibiliser les gens et les enfants.

« Je la laisse allumée tout le temps. Je pense que c’est trop important. Il faut qu’on en parle. »

Au Canada, un enfant sur 66 est atteint du trouble du spectre de l’autisme.

Peu d’activités adaptées aux enfants autistes au N.-B.

Une équipe de chercheurs liés à l’Université McGill a créé une application qui permet, entre autres, aux familles d’enfants atteints du trouble du spectre de l’autisme de trouver des activités sportives et communautaires adaptées à leur situation.

L’application Jooay a été lancée en 2015 et renouvelée en 2018. Elle compte 3000 utilisateurs et plusieurs s’y enregistrent chaque jour.

En plus d’aider les gens à trouver des activités spécifiques à la situation de leur enfant, elle sert aussi aux chercheurs à mesurer l’offre partout au pays. On sait par exemple qu’il y a peu d’activités de ce genre au Nouveau-Brunswick. Cela permet de repérer le besoin et de faire du lobbying afin de faire changer les choses.

Keiko Shikako-Thomas, chercheuse principale dans ce projet, croit qu’il s’agit d’une initiative importante.

« On pense que ça fait une différence. On sait que les gens l’utilisent. Chaque jour on a de nouveaux utilisateurs », souligne celle qui est aussi titulaire de la chaire de recherche du Canada en incapacités de l’enfant.

Le plus difficile est de trouver des activités où des professionnels sont formés pour travailler avec des enfants autistes entre autres. Pourtant, les enfants atteints du trouble du spectre de l’autisme ont les mêmes besoins que les autres, souligne la chercheuse.

« S’ils manquent des opportunités de faire des activités, ils manqueront aussi des occasions d’échanger et de comprendre comment fonctionne la société. Les enfants apprennent à travers le jeu. On sait ça. Ce n’est pas différent avec les enfants avec un handicap ou un trouble de l’autisme », a indiqué la spécialiste.

L’application Jooay est disponible sur Android et iPhone. Les gens peuvent y trouver des activités spécialisées pour leurs enfants, quoique très peu nombreuses au Nouveau-Brunswick, et s’inscrire.

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Balises: autisme
Francopresse

Patrick Lacelle – (Acadie Nouvelle)

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