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Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

11 septembre 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (28995)/Commentaires ()/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29880)/Commentaires ()/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28452)/Commentaires ()/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28820)/Commentaires ()/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (31798)/Commentaires ()/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26702)/Commentaires ()/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

11 septembre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24033)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
4 septembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27930)/Commentaires ()/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26756)/Commentaires ()/
Balises:
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29217)/Commentaires ()/
La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

Le début de la fin.

À entendre que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement fermé la résidence à l’École secondaire Collège Mathieu (ESCM) de Gravelbourg n’était pas une grande surprise pour moi. J’ai été le premier directeur académique de l’ESCM sous les auspices du CÉF. 

28 août 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (22021)/Commentaires ()/

Tentative de conciliation entre les enseignants et le gouvernement

Après avoir été secouée par des remous internes ces derniers jours avec l’éviction de son président, Colin Keess, pour des  motifs encore flous, lors  d’un vote de non-confiance, la Fédération des enseig nants de la Saskatchewan (Saskatchewan Teachers’ Federation – STF) et  le gouvernement de la Saskatchewan se sont mis d’accord pour faire appel  à un conciliateur puisque  les négociations qu’ils  ont engagées pour la rédaction d’une nouvelle convention collective sont au point mort.

21 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22481)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Balises:

Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

14 août 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26423)/Commentaires ()/

CSF : Une injonction plaidée dans des conditions défavorables

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a, comme prévu, plaidé par la voix de son avocat, Me Roger Lepage, devant la Cour du Banc de la Reine à Regina, lors d’une injonction, pour obtenir la somme de 5,2 millions de dollars du gouvernement provincial les 6 et 7 août derniers.

14 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24661)/Commentaires ()/
Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois retourne devant les tribunaux

Mises à pied, démission du directeur, réductions de programmes et coupure du budget de 4,4 millions $. Suivant l’échec de pourparlers, le gouvernement a décrété le 12 juin un audit des finances du Conseil scolaire fransaskois. Le 26 juin, le CSF lançait une nouvelle poursuite

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25091)/Commentaires ()/
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L'ancien directeur de l'APF inquiet des manipulations démocratiques

Auteur: Frédéric Dupré/15 février 2019/Catégories: Archives, 2019, APF - Association des parents fransaskois , Communautaire

Carol-Guillaume Gagné

Carol-Guillaume Gagné

Après deux ans à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF), Carol-Guillaume Gagné a remis sa démission au début de l’année. L’Eau vive a voulu recueillir les raisons qui ont poussé, un deuxième directeur de l’APF à démissionner en deux ans.

EV : Quels défis principaux avez-vous dû relever au cours des deux années à la direction l’APF ?
CGG : J’ai eu assez rapidement des défis budgétaires, une fois le grand projet Le Canada c’est Moi terminé. Pour défendre les droits des parents, on manque souvent de financement.

On a, quand même, réussi de beaux partenariats avec la Société historique de la Saskatchewan et avec les Centres éducatifs pour la petite enfance (CEPE). Après avoir été à la fondation du système scolaire fransaskois, l’APF devait consolider les CEPE. Nous y avons travaillé très fort. Mais quand le fédéral a annoncé un financement important dans le domaine, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s’est montré intéressé.

Le Ministère nous avait reconnus comme étant les porteurs du dossier. Nous avons commencé ensuite à discuter avec le CÉF. En mai 2018, le CÉF a embauché des consultants pour développer un protocole d’entente pour travailler ensemble. Leurs consultants ont déposé ce protocole lors d’une rencontre, le 26 juin, sans que les CEPE, ni l’APF n’aient pu le voir avant. Les directions des CEPE ont alors demandé plus de temps pour l’étudier. On a eu jusqu’à la fin août, mais on n’était pas prêt. Alors ce qu’on a fait, c’est développer un protocole d’occupation des locaux et un autre pour la collaboration école-CEPE. C’est toujours en cours. Je ne sais pas où c’en est maintenant.

EV : Certaines personnes affirment qu’il y a eu un coup de force à l’AGA de novembre 2018. Que s’est-il passé ?
CGG : On a avait six postes vacants pour les élections. Le conseil d’administration a donc fait des démarches pendant plusieurs mois pour recruter des volontaires qui collaborent déjà avec l’APF. Nous avions donc trouvé nos candidats pour former un conseil d’administration de gens compétents et surtout qui connaissaient bien l’APF.

À ma grande surprise, à l’AGA, un groupe d’une trentaine de personnes est arrivé en plein milieu de l’assemblée pour venir voter. Ces gens n’ont même pas participé au reste du symposium. Notre équipe n’avait jamais vu ces gens avant. Ils ne connaissaient pas l’APF, ni ne participaient à nos activités. Certains n’étaient même pas des parents. En plus, il y a eu une demande que des éducatrices, qui étaient en formation durant le symposium, soient invitées à venir pour le vote. On avait donc une soixantaine de nouvelles personnes qui sont venues juste pour voter. Tout cela a ralenti le déroulement de l’assemblée. Il a fallu toutes les inscrire. Certaines en venant s’inscrire me disaient qu’il venait voter pour telle ou telle personne. Ça m’a questionné énormément sur leur motivation à venir voter.

Il y a des gens qui ont été transportés jusqu’à l’AGA uniquement pour venir voter pour telle ou telle personne. J’ai vu un cadre d’une institution fransaskoise déchirer son bulletin de vote pour en donner un bout à une autre personne. Voyons donc! On bafoue les règles démocratiques d’une organisation.

Finalement, les volontaires que nous avions recrutés n’ont pas été élus sauf une dans le nord de la province. Je me suis donc retrouvé avec un conseil de quatre personnes du sud de la province qui ne connaissaient rien à l’APF.

EV : Est-ce un facteur dans votre décision de démissionner ?
CGG : J’étais assez découragé. Quand tu as un nouveau conseil d’administration qui arrive et une nouvelle présidence, il faut les former et les sensibiliser à notre planification stratégique, c’est très lourd. Ça prend beaucoup de temps faire cela sans compter que j’étais déjà débordé par la tâche même de direction de l’association. Ça m’a découragé. Je commençais vraiment à manquer d’énergie. Je ne voyais plus ma famille qu’une fin de semaine par mois, le reste du temps j’étais au bureau, en congrès, en meeting, en formation, etc, etc.

Cette assemblée générale a vraiment été la goutte qui a fait déborder le vase. Je ne pensais plus que j'avais l'énergie pour cela.

EV : Comment réagissez-vous au fait que des nouveaux-venus se mobilisent ainsi pour prendre le contrôle d’un organisme ?
CGG : Ce qui m’inquiète le plus, c’est que les enfants et les petits-enfants des Fransaskois qui se sont battus pour que l’on reconnaisse leurs droits scolaires, s’impliquent beaucoup moins que leurs parents.

Il y a, selon moi, une incroyable défection du tronc commun des francophones. Quand on regarde la démographie de la communauté fransaskoise, il y a à peu près 88 % des Fransaskois qui sont de deuxième ou troisième générations en Saskatchewan. Ils veulent faire partie d’une communauté stimulante et plaisante, ils ne veulent pas la politicaillerie. Je sais que des parents engagés ont été vraiment déçus par la tournure de cette assemblée. Je me demande s’ils vont continuer à s’impliquer. J’en doute.

Tout cela m’inquiète énormément. C’est super que les nouveaux arrivants participent, mais il ne faut surtout pas abandonner les 2e et 3e générations. Ces gens connaissent bien le milieu, ils ont des compétences professionnelles pour renforcer nos associations. Les exclure ainsi c’est vraiment dommage. On est malheureusement en train de perdre la majorité de nos francophones et sans compter tous les jeunes de l’immersion.

EV : Qu’allez-vous retenir de votre séjour en Saskatchewan ?
CGG : Il y a des personnes en Saskatchewan qui m’ont profondément marqué. Je ne pourrais jamais enlever de mon coeur la fransaskoisie. Je garderai toujours en tête ma connexion avec la Saskatchewan. Ma famille est encore là. Ils vont me rejoindre progressivement, le temps que mes enfants finissent leurs études.

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Frédéric Dupré

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 - mardi 5 novembre 2024