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Festival Cinergie 2024
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28375)/Commentaires ()/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26897)/Commentaires ()/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27455)/Commentaires ()/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30445)/Commentaires ()/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25291)/Commentaires ()/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

11 septembre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (22670)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
4 septembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26606)/Commentaires ()/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25663)/Commentaires ()/
Balises:
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27820)/Commentaires ()/
La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

Le début de la fin.

À entendre que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement fermé la résidence à l’École secondaire Collège Mathieu (ESCM) de Gravelbourg n’était pas une grande surprise pour moi. J’ai été le premier directeur académique de l’ESCM sous les auspices du CÉF. 

28 août 2014/Auteur: Doug Bell/Nombre de vues (20658)/Commentaires ()/

Tentative de conciliation entre les enseignants et le gouvernement

Après avoir été secouée par des remous internes ces derniers jours avec l’éviction de son président, Colin Keess, pour des  motifs encore flous, lors  d’un vote de non-confiance, la Fédération des enseig nants de la Saskatchewan (Saskatchewan Teachers’ Federation – STF) et  le gouvernement de la Saskatchewan se sont mis d’accord pour faire appel  à un conciliateur puisque  les négociations qu’ils  ont engagées pour la rédaction d’une nouvelle convention collective sont au point mort.

21 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (21704)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Balises:

Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

14 août 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25141)/Commentaires ()/

CSF : Une injonction plaidée dans des conditions défavorables

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a, comme prévu, plaidé par la voix de son avocat, Me Roger Lepage, devant la Cour du Banc de la Reine à Regina, lors d’une injonction, pour obtenir la somme de 5,2 millions de dollars du gouvernement provincial les 6 et 7 août derniers.

14 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (23170)/Commentaires ()/
Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois retourne devant les tribunaux

Mises à pied, démission du directeur, réductions de programmes et coupure du budget de 4,4 millions $. Suivant l’échec de pourparlers, le gouvernement a décrété le 12 juin un audit des finances du Conseil scolaire fransaskois. Le 26 juin, le CSF lançait une nouvelle poursuite

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23593)/Commentaires ()/
Droits ancestraux des autochtones

Droits ancestraux des autochtones

L’obligation de consulter est immédiate

La Cour suprême du Canada vient alourdir le fardeau des gouvernements et des entreprises dans l’exploitation des ressources sur les terres ancestrales. Le jugement du 26 juin pourrait impacter un grand nombre de négociations, partout au pays.

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24309)/Commentaires ()/
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La maturité politique des Franco-Ontariens engage le reste du Canada

Tout le monde parle de la résistance

Auteur: Anonym/7 décembre 2018/Catégories: Archives, 2018, Société, Francophonie

Le plateau de l'émission Tout le monde en parle

Le plateau de l'émission Tout le monde en parle

Quatre francophones de l’Ontario ont participé à l’émission télévisée Tout le monde en parle, dimanche 25 novembre : l’avocat Ronald Caza, la présidente de l’UFO Dyane Adam, la députée conservatrice Amanda Simard et la coprésidente du Regroupement des étudiants, Marie-Pierre Héroux.
Les provocations de la Québécoise Denise Bombardier et les coupes de l’Ontarien Doug Ford ont été encaissées. Après ce fut le déluge, la résistance. Personne ne semble avoir anticipé la maturité politique et médiatique des Franco-Ontariens. Tout le monde ou presque en a parlé, en particulier dans un Québec libre de son projet souverainiste. Un peu plus et redeviendrait-on Canadiens français ?

Francopresse a rencontré trois témoins privilégiés de la révolution franco-ontarienne : une Québécoise à Edmonton, un Acadien à Sudbury et une Manitobaine à Québec.

« Ça prend une crise pour apprendre l’existence de certains groupes et mieux les connaître », affirme la journaliste Colette Brin du Centre d’études sur les médias de l’Université Laval. « Il y a une distorsion dans la façon de présenter la réalité des minoritaires tant du côté francophone qu’anglophone, y compris à Radio-Canada. »

L’émission Tout le monde en parle (TLMEP) du diffuseur public est à l’origine d’une première provocation en octobre avec sa complaisance face à l’expression du préjugé que « les communautés francophones ont à peu près disparu ». Selon la Manitobaine, la mobilisation des communautés a été générée par « l’ignorance typique au Québec parce que les gens ne nous connaissent pas ou refusent de nous reconnaître ».

« Il y a un réflexe d’insécurité au Québec et de colère légitime face aux injustices vécues par les minorités francophones, mais ça ne mène pas au dialogue. » On déplore, dit-elle, que les « hors Québec » agissent dans une logique de récrimination et non d’affirmation.

« Est-ce qu’on pourrait parler des francophones en milieu minoritaire sans que ce soit toujours à propos du Québec ? On ramène toujours ça à nous, nous, nous. »

Colette Brin a été fascinée de voir sur Twitter la convergence entre jeunes francophones de partout, contestant publiquement les propos de Denise Bombardier.

« C’est une prise de conscience, une surprise pour bon nombre de Québécois de découvrir la vitalité d’organismes et de gens du milieu minoritaire. Les médias en ont énormément parlé. Il y a aussi une vraie réaction populaire. »

On fait le lien entre le populisme et l’anti-bilinguisme

D’autres attaques contre les minoritaires ont été portées à la mi-novembre par de nouveaux gouvernements à tendance populiste.

Dès la formation de celui du conservateur Blaine Higgs au Nouveau-Brunswick, les médias québécois se sont intéressés à la menace pesant sur les Acadiens. Depuis le 15 novembre, la presse nationale s’est jointe à la couverture de la crise causée par les frappes du premier ministre Doug Ford de l’Ontario contre le Commissariat aux services en français et l’Université de l’Ontario français.

Le ton de la riposte a notamment été donné dans Le Devoir et le Globe&Mail par les professeurs Stéphanie Chouinard du Collège militaire royal de Kingston et Serge Miville de l’Université Laurentienne.

« J’ai bien apprécié leur texte, souligne Colette Brin, parce qu’on a fait le lien entre le populisme et l’anti-bilinguisme, mais aussi que les francophones sont une force économique pour le Canada. »

La maturité et la confiance de la minorité à défendre ses positions l’ont impressionnée. « On découvre que le bilinguisme est un atout, simplement parce qu’on peut débattre dans les deux langues avec une certaine assurance. La capacité de discuter avec plus de monde sur Internet est un autre avantage. »

Selon la journaliste, la crise franco-ontarienne a permis aux Québécois de mieux comprendre le vécu des minoritaires. « Il faut saluer toute l’énergie déployée pour les gens qui choisissent d’élever et d’éduquer leurs enfants en français. On n’a pas d’idée à quel point c’est exigeant. »

Ces nouvelles perceptions surviennent alors que l’effritement du mouvement souverainiste favorise la reprise de relations avec les communautés francophones.

De vieux amis qui se retrouvent sur une nouvelle base

Colette Brin poursuit : « On a un gouvernement en Ontario qui attaque ouvertement la minorité et on monte aux barricades. C’est peut-être aussi l’occasion pour le Québec de développer des liens qui avaient été abandonnés, autant du côté des médias que des institutions. On pourrait parler de redécouverte et de réconciliation, comme de vieux amis qui se retrouvent sur de nouvelles bases. »

À Sudbury, l’historien Joel Belliveau constate un changement de paradigme culturel. « Pour la première fois de ma vie, j’ai l’impression que plein de choses bougent. »

Le professeur sent même le changement à Radio-Canada. « Dans les émissions du matin, on fait souvent des références à des débats américains, ça fait partie de notre réalité maintenant. Politiquement, les évènements aux États-Unis ont une influence sur nous. »

Une partie de moi est triste que la souveraineté n’ait pas réussi 

Dans la rue, les récentes visites de l’historien acadien d’origine dans la belle province lui ont permis de découvrir l’ouverture de nombreux Québécois à l’idée de l’hybridité. « À Montréal, c’est palpable : il y a beaucoup plus d’anglophones dans l’est de la ville, beaucoup de jeunes qui passent d’une langue à l’autre. »

À partir de l’acceptation de notre hybridité, explique Joel Belliveau, « avec nos cousins canadiens-français ou acadiens, on est sur le même continuum. Il n’y a pas de raison de dire qu’ils sont fondamentalement autres puisqu’on va rester dans le Canada. Nos destins sont peut-être encore liés, comme à l’époque du Canada français. »

L’abandon du vieux rêve nationaliste d’une mer à l’autre a été suivi, à partir de la Révolution tranquille et de l’élection du Parti québécois jusqu’à la tenue de deux referendums, par une période de différenciation du Québec par rapport aux francophonies provinciales.

« Il y avait une grosse légitimité là-dedans, estime l’historien. Une partie de moi est triste que ça n’ait pas marché. Vingt-trois ans après le dernier referendum — ça me freake de le dire! –c’est un peu normal que les prochaines générations veuillent passer à autre chose. Pourquoi ce ne serait pas de reconnaître qu’on est plus complexe, qu’on incorpore des éléments nord-américains ? »

Ça prend une solidarité fédérale sans partisanerie

Les divisions qui persistent préoccupent l’historienne Valérie Lapointe-Gagnon, professeur au Campus Saint-Jean d’Edmonton. « On fait des pas en arrière très inquiétants en Ontario et au Nouveau-Brunswick et on ne sait pas ce qui va arriver en Alberta avec les élections du printemps 2019 », rappelle-t-elle.

« Plus on trouve d’alliés comme le fait l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, moins il y aura de recul au Nouveau-Brunswick. Ça met des pressions sur Doug Ford et ça montre à d’autres leaders qui auraient envie de l’imiter qu’on ne recule pas sur les droits des francophones. »

La lutte se mène sur les scènes provinciales, poursuit-elle, mais ça prend aussi « une solidarité fédérale, sans partisanerie, qui vient aussi de la population, des citoyens et des commentateurs politiques ».

L’auteure d’un livre sur la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme se souvient de la vision des coprésidents Laurendeau et Dunton « qu’être francophone ne soit pas une tare mais qu’on puisse s’épanouir pleinement d’un bout à l’autre du pays. »

Elle rappelle la recommandation de 1968 que l’Ontario et le Nouveau-Brunswick deviennent des provinces officiellement bilingues. Seule la province de l’Atlantique l’est devenue, mais on trouve dans le rapport une justification pour le maintien de commissaires indépendants pour défendre le français.

Valérie Lapointe-Gagnon déplore que « les coupures ouvrent une porte aux francophobes cachés derrière des arguments de rigueur économique qui déversent leur fiel en disant que le Canada est le pays de l’anglais »

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