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Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

L'éducation au coeur des discussions au Rendez-vous fransaskois 2014

SASKATOON - Cette année, l’édition 2014 du Rendez-vous fransaskois se déroulait à Saskatoon sous le thème de l’éducation. En ouverture, samedi le 8 novembre, la présidente nouvellement réélue de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Françoise Sigur-Cloutier, a rappelé l’importance de cette thématique. Ainsi, selon elle, ‘’toute la valeur de notre communauté dépend de cette cause’’

12 novembre 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (32493)/Commentaires ()/
Balises: RVF 2014

Postsecondaire : petit voyage dans le temps

Au Rendez-vous fransaskois, le kiosque de l’Eau vive permettait de faire un petit voyage dans le temps en se promenant dans les albums de l’hebdomadaire des 30 dernières années. Les gens s’amusaient à regarder les photos des membres de la communauté à une époque où les cheveux étaient plus foncés ou plus fournis.

12 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26301)/Commentaires ()/
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Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Congrès annuel de l’Association des professeurs de français de la Saskatchewan (APFS)

Quand vous regardez le calendrier scolaire de votre enfant, vous voyez toutes ces journées mystérieuses : perfectionnement professionnel, session de planification, conventions... Et je suis sûre que vous vous demandez ce que ce font les enseignants au lieu d’être en classe avec votre enfant. 

6 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28276)/Commentaires ()/
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L’École Valois à l’heure de l’Halloween

L’École Valois à l’heure de l’Halloween

PRINCE ALBERT - Sous les yeux du Père Valois, le fondateur de la seule école francophone de Prince Albert, et avec l’accord de M. RIVARD, directeur des lieux, les chaises, les tables et les enfants studieux ont laissé place à des locataires d’un soir à savoir des fantômes, des animaux de la nuit, des toiles d’araignée et beaucoup d’autres personnages.

6 novembre 2014/Auteur: Ahmed Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (28972)/Commentaires ()/
« Ne pas perdre ma langue! »

« Ne pas perdre ma langue! »

Jamie Gignac de Vonda au Campus St-Jean

Il y a deux ans, la Fransaskoise Jamie Gignac, alors élève de 12e année à l’école Providence de Vonda, s’est retrouvée devant un dilemme : quoi faire au terme de ses études secondaires? « J’ai changé d’idée au moins cinq fois en cours d’année », avoue candidement la jeune femme. 
29 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (31752)/Commentaires ()/
Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Certains auront du mal à y croire. « La faim existe au Canada »1, qui fait partie des 10 pays les plus riches de la planète. Les élèves de l'école Mgr de Laval de Regina ont décidé de faire quelque chose.

22 octobre 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (28902)/Commentaires ()/
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Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

François Kasongo élu représentant de l'Ouest au conseil d'administration

Plus de 85 personnes, présidences des collèges, directions générales, directions des études et de la formation continue, ainsi que de nombreux partenaires, ont participé encore une fois au congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) qui s’est tenu les 2 et 3 octobre derniers à Ottawa sous l’égide de La Cité. 

22 octobre 2014/Auteur: Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)/Nombre de vues (29726)/Commentaires ()/
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Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) représentant environ 150 000 élèves de langue française répartis dans plus de 640 écoles partout au pays tenait son congrès annuel sur le thème du démarchage, à Niagara Falls, du 16 au 18 octobre.

22 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30073)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FNCSF
Émile Fortier: Comme une grande famille!

Émile Fortier: Comme une grande famille!

Un fransaskois au Campus St-Jean d'Edmonton

EDMONTON - Avec ses 750 étudiants, le Campus Saint-Jean est considéré comme un petit établissement au sein de l’Université de l’Alberta qui accueille chaque année près de 30 000 étudiants.

22 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (30958)/Commentaires ()/
Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Des chercheurs ont suivi pendant quatre ans des jeunes enfants en milieu minoritaire pour mesurer l’impact d’un programme enrichi créé en Saskatchewan. Le résultat est « significatif » et pertinent.

22 octobre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (26276)/Commentaires ()/
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Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

16 octobre 2014/Auteur: Conference Board of Canada/Nombre de vues (22398)/Commentaires ()/
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Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

16 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (35444)/Commentaires ()/
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Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

15 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27134)/Commentaires ()/
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Nicole Lemire:  De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Nicole Lemire: De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Chaque année, des milliers d’étudiants en 12e année sont confrontés à la même question : qu’est-ce qu’ils feront après l’obtention de leur diplôme : amorcer des études collégiales ou universitaires, aller directement sur le marché du travail ou prendre une pause d’études?

 

9 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (28464)/Commentaires ()/

Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (32336)/Commentaires ()/
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Gaetan Benoit fait un pied-de-nez au cancer

Auteur: Estelle Bonetto/8 septembre 2021/Catégories: Société

Il y a un an, la foudre s’est abattue sur la vie de Gaetan Benoit, réalisateur à Radio-Canada bien connu de la fransaskoisie. Lorsque le jeune quarantenaire se réveille ce matin-là, il est loin de se douter du mal qui pèse au-dessus de sa tête et qui va transformer sa vie, pour le pire, mais aussi le meilleur.

Picotements dans le bras gauche. Tremblements. Convulsions. Perte de connaissance. Ambulance. Scan. Biopsie. Tumeurs au cerveau. L’enchaînement des événements ne laisse guère de temps pour avaler et digérer cette pilule amère, venue de nulle part. « C’était un choc total. J’avais zéro symptôme avant, alors je ne m’y attendais pas du tout », se remémore Gaetan.

Une course contre la montre

C’était il y a un an, presque jour pour jour. En pleine pandémie. Le jeune homme originaire de Prince Albert se souvient de la petite chambre d’hôpital, du docteur, du diagnostic, de sa douleur, mais aussi, et surtout, de la chance qu’il a eue.

« Heureusement, j’ai été diagnostiqué rapidement. Parfois, ça traîne des mois, voire des années avant de savoir et les gens doivent vivre avec des migraines, des pertes de mémoire. Alors que moi, j’ai eu une crise le samedi matin, mes résultats le soir même, une biopsie le lundi, et voilà, j’ai un cancer assez agressif et inopérable dans mon cerveau. »

Les médecins lui donnent cinq ans à vivre, tout au plus. Une fois le verdict tombé, tout se précipite, s’enchaîne et se déchaîne. « C’est le début de l’acceptation et puis du partage avec tout le monde dans ma vie. Faire des appels, parler aux gens, s’occuper de toute la logistique avec le travail et les assurances », témoigne Gaetan.

Une thérapie par l’humour

Un tourbillon infernal dans lequel le quarantenaire saute à pieds joints pour recommencer à vivre sa vie, fidèle à lui-même, avec tout l’entrain et l’énergie qui le caractérisent. Et pour cela, il n’a pas une minute à perdre.

« Je ressentais le besoin d’en parler très ouvertement. Je suis un peu une personnalité du fait que j’ai souvent été sur les ondes, à la radio et à la télé, j’ai donc eu l’idée de pondre un sketch et de produire une vidéo pour l’annoncer », indique-t-il.

Dans la vidéo, la P’tite cuisse fransaskoise, alias Gaetan Benoit, entre dans le ring pour tirer la jambette à son ennemi juré, le dévoreur de cerveau, incarné par l’impressionnant Marc Hounjet. Entrent aussi en scène le non moins célèbre Roger Dallaire à titre d’annonceur et la compagne de vie de Gaetan, Katrine Deniset, en tant qu’agente de l’athlète. Le tout rythmé par la chanson Et après tout ça du groupe fransaskois Hart-Rouge.

« Je voulais en rire et me moquer de cette chose, ne pas la laisser avoir le dessus et rendre tout cela un peu plus léger pour moi-même et mon entourage. Je ne voulais pas rester en dessous de ce nuage de cancéreux », souligne le Fransaskois.

Un « cadeau » inattendu

D’un naturel peu anxieux, et plutôt à l’aise avec l’incertitude et le changement, Gaetan dit avoir toujours vécu sa vie sans trop se soucier du lendemain : « C’était presque un problème en fait et je suis resté célibataire longtemps à cause de cela », plaisante le jeune homme.

D’une certaine façon, il en est même arrivé à considérer cette épreuve comme « un cadeau ». « Je me sens parfois mal de dire ça, surtout pour mes proches, mais en toute honnêteté, ça m’a changé pour le mieux. Je ne suis certainement pas devenu un grand sage pour autant, mais je suis plus sensible, remarque Gaetan. Je suis maintenant beaucoup plus empathique et sensible aux fardeaux, aussi bien physiques, psychologiques, qu’émotionnels que les gens doivent porter. »

Si la gratitude a toujours été au cœur de son attitude, Gaetan reconnaît avoir toujours su qu’il était « un homme blanc » avec plein de privilèges et à quel point il avait été chanceux de grandir dans une petite communauté fransaskoise et anglophone de Prince Albert et d’avoir eu le cheminement qu’il a eu. « Je ressens beaucoup de gratitude. Pour ma famille, ma conjointe, tous les gens qui m’entourent », dit-il.

Il évoque aussi les nombreux cercles d’amis, de collaborateurs et de collègues formés au fil du temps qui l’entourent encore. « Des fois, on oublie ces cercles d’amis, on s’éloigne, on oublie, et ça prend des moments traumatisants pour s’en rappeler. » Et de reprendre le vieil adage selon lequel il faut tout un village pour élever un enfant : « Et il faut aussi tout un village pour appuyer un cancéreux ! »

Gaetan se réjouit aussi d’avoir pu compter sur la communauté fransaskoise et sur son infaillible soutien. « Ça m’a fait tellement chaud au cœur, j’y tiens beaucoup à cette communauté. Puis, juste de voir qu’elle est là pour m’appuyer, c’est très émouvant, et ça m’a beaucoup aidé. »

Des racines bien vivantes

Personnalité attachante, Gaetan a toujours occupé une place de choix dans le cœur des Fransaskois et, lorsqu’il a eu besoin d’un coup de pouce financier pour transformer un de ses rêves en réalité, la Fondation fransaskoise a répondu présente.

« J’ai beaucoup travaillé pour le Francothon et je ne pensais jamais demander de l’argent à la Fondation ! Grâce à ce financement, je vais pouvoir sortir un album de mes compositions et payer mes amis, des professionnels de la musique, à leur juste valeur », se réjouit l’artiste.

Le cœur comblé

Cet album, dont la sortie est prévue pour novembre, reflète la réalité fransaskoise du jeune homme, puisant dans la country, le western, le folk, et même le gospel. Le fil conducteur reste l’humour avec de nombreux clins d’œil à sa communauté d’origine et à la formule du cabaret et spectacle de variétés. 

En attendant cette sortie, les projets continuent d’affluer pour Gaetan Benoit : « Tout ça m’allume et me comble le cœur et l’esprit. C’est un autre cadeau que le cancer m’a donné », ose-t-il.

C’est surtout le temps qui lui est cher, le temps de mener à bien des projets et des collaborations. « Ça me dérange quand les gens pensent que je veux laisser une trace, un héritage ! Je continue de faire exactement ce que je faisais avant. Ce ne sont pas des projets de mort, ce sont des projets de vie », insiste-t-il.

Une vie bien remplie qu’il s’apprête à unir à celle de Katrine lors d’un mariage-guinguette qu’ils célébreront début septembre. Une guinguette est une fête populaire dansante au bord de l’eau, un mot et concept français que Gaetan avait puisé d’un conte de Maupassant et qu’il avait soigneusement conservé dans son « baluchon de mots », attendant la bonne occasion pour le ressortir.

Tourné vers l’avenir

L’année qui vient de s’écouler n’a pas été de tout repos pour le Fransaskois. Les traitements de radiation et de chimiothérapie ont réussi à stabiliser son état de santé de et à ralentir la progression du cancer.

« Je me trouve très chanceux, car j’ai eu peu d’effets secondaires jusqu’à maintenant et les tumeurs réagissent bien aux traitements. J’essaie juste de bien manger et de faire de l’activité pour garder la forme », dit-il.

S’il reste positif, Gaetan est également réaliste face à sa maladie et à l’espérance de vie que lui ont donnée les médecins. « Je ne m’attends pas à une guérison miraculeuse. Pour l’instant, je suis en rémission, mais le cancer va revenir, c’est juste une question de temps. »

Le jeune homme n’est pas non plus du genre à vivre avec une épée de Damoclès planant au-dessus de sa tête, préférant au contraire « ne pas passer trop d’énergie là-dessus, à penser à ce qui pourrait arriver ».

Malgré tout, la peur vient parfois lui rendre visite : « Quand ça reviendra, quand ça décidera de pousser à nouveau, est-ce que je vais perdre mon énergie, mes facultés cognitives ? », se questionne-t-il.

« Katrine et moi sommes tous les deux rêveurs, indique Gaetan. Ça a approfondi notre relation, on collabore sur toutes sortes de projets. » Les deux tourtereaux continuent donc de vivre leurs rêves, d’en faire profiter les autres et, comme le dit la chanson de Hart-Rouge, à imaginer que tout ce qu’ils voient est à la portée de leurs doigts.

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Balises: Gaetan Benoit
Estelle Bonetto

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 - dimanche 29 septembre 2024