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Festival Cinergie 2024
École St-Isidore : de bonnes raisons pour se réjouir

École St-Isidore : de bonnes raisons pour se réjouir

Terry Gaudet nommé l’entraîneur de performance masculine de l’année par l’Association de Volleyball de la Saskatchewan.

À l’École St-Isidore, il y a cette année bien des raisons de se réjouir. On vient de mettre la dernière touche au plancher tout neuf du gymnase, un sol de sport Pulastic. Cette nouvelle acquisition arrive à point nommé. En effet, l’école et la communauté de Bellevue, en collaboration avec la communauté de Wakaw, seront les hôtes du tournoi de volleyball de la ligue provinciale masculine 3A de la Saskatchewan High School Athletics Association (SHSAA) 

20 novembre 2014/Auteur: Jennie Baudais (CÉF)/Nombre de vues (32529)/Commentaires ()/
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Les jeunes s’emparent du Parlement

Les jeunes s’emparent du Parlement

REGINA - Le Parlement franco-canadien du Nord et de l'Ouest (PFCNO) se déroule chaque année et rassemble les jeunes francophones des provinces du Nord et de l'Ouest du Canada. Cet évènement national donne la chance aux jeunes qui ont entre 16 et 25 ans de donner leur propre avis à propos des politiques adoptées par le Parlement officiel et, bien sûr, de se faire plein d’amis.

13 novembre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (31652)/Commentaires ()/
Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

L'éducation au coeur des discussions au Rendez-vous fransaskois 2014

SASKATOON - Cette année, l’édition 2014 du Rendez-vous fransaskois se déroulait à Saskatoon sous le thème de l’éducation. En ouverture, samedi le 8 novembre, la présidente nouvellement réélue de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Françoise Sigur-Cloutier, a rappelé l’importance de cette thématique. Ainsi, selon elle, ‘’toute la valeur de notre communauté dépend de cette cause’’

12 novembre 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (31081)/Commentaires ()/
Balises: RVF 2014

Postsecondaire : petit voyage dans le temps

Au Rendez-vous fransaskois, le kiosque de l’Eau vive permettait de faire un petit voyage dans le temps en se promenant dans les albums de l’hebdomadaire des 30 dernières années. Les gens s’amusaient à regarder les photos des membres de la communauté à une époque où les cheveux étaient plus foncés ou plus fournis.

12 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25433)/Commentaires ()/
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Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Congrès annuel de l’Association des professeurs de français de la Saskatchewan (APFS)

Quand vous regardez le calendrier scolaire de votre enfant, vous voyez toutes ces journées mystérieuses : perfectionnement professionnel, session de planification, conventions... Et je suis sûre que vous vous demandez ce que ce font les enseignants au lieu d’être en classe avec votre enfant. 

6 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27201)/Commentaires ()/
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L’École Valois à l’heure de l’Halloween

L’École Valois à l’heure de l’Halloween

PRINCE ALBERT - Sous les yeux du Père Valois, le fondateur de la seule école francophone de Prince Albert, et avec l’accord de M. RIVARD, directeur des lieux, les chaises, les tables et les enfants studieux ont laissé place à des locataires d’un soir à savoir des fantômes, des animaux de la nuit, des toiles d’araignée et beaucoup d’autres personnages.

6 novembre 2014/Auteur: Ahmed Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (27847)/Commentaires ()/
« Ne pas perdre ma langue! »

« Ne pas perdre ma langue! »

Jamie Gignac de Vonda au Campus St-Jean

Il y a deux ans, la Fransaskoise Jamie Gignac, alors élève de 12e année à l’école Providence de Vonda, s’est retrouvée devant un dilemme : quoi faire au terme de ses études secondaires? « J’ai changé d’idée au moins cinq fois en cours d’année », avoue candidement la jeune femme. 
29 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (30427)/Commentaires ()/
Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Certains auront du mal à y croire. « La faim existe au Canada »1, qui fait partie des 10 pays les plus riches de la planète. Les élèves de l'école Mgr de Laval de Regina ont décidé de faire quelque chose.

22 octobre 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (28195)/Commentaires ()/
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Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

François Kasongo élu représentant de l'Ouest au conseil d'administration

Plus de 85 personnes, présidences des collèges, directions générales, directions des études et de la formation continue, ainsi que de nombreux partenaires, ont participé encore une fois au congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) qui s’est tenu les 2 et 3 octobre derniers à Ottawa sous l’égide de La Cité. 

22 octobre 2014/Auteur: Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)/Nombre de vues (28440)/Commentaires ()/
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Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) représentant environ 150 000 élèves de langue française répartis dans plus de 640 écoles partout au pays tenait son congrès annuel sur le thème du démarchage, à Niagara Falls, du 16 au 18 octobre.

22 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (29016)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FNCSF
Émile Fortier: Comme une grande famille!

Émile Fortier: Comme une grande famille!

Un fransaskois au Campus St-Jean d'Edmonton

EDMONTON - Avec ses 750 étudiants, le Campus Saint-Jean est considéré comme un petit établissement au sein de l’Université de l’Alberta qui accueille chaque année près de 30 000 étudiants.

22 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (29524)/Commentaires ()/
Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Des chercheurs ont suivi pendant quatre ans des jeunes enfants en milieu minoritaire pour mesurer l’impact d’un programme enrichi créé en Saskatchewan. Le résultat est « significatif » et pertinent.

22 octobre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25319)/Commentaires ()/
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Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

16 octobre 2014/Auteur: Conference Board of Canada/Nombre de vues (21274)/Commentaires ()/
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Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

16 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (34468)/Commentaires ()/
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Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

15 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26244)/Commentaires ()/
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Omayra Issa : Une femme d’idées engagée

Auteur: Jean-Philippe Deneault - (Initiative de journalisme local - APF)/8 février 2020/Catégories: Société, Femmes, La vie des élèves

Ancienne étudiante de l’École canadienne-française de Saskatoon et journaliste à Radio-Canada en Saskatchewan, Omayra Issa revient d’une conférence internationale pour jeunes leaders émergents à Marrakech, au Maroc. Retour sur le parcours d’une Africaine francophone établie depuis une vingtaine d’années dans l’Ouest canadien, « bâtisseuse de ponts ».

Parlez-nous de votre expérience en décembre dernier au Maroc, offerte par le groupe de réflexion Policy Centre for the New South.
Leur mission est de contribuer à l’amélioration des politiques publiques dans le monde. Chaque année, ils sélectionnent une cinquante de jeunes à travers le monde qui sont des leaders dans leurs domaines pour un programme de formation en leadership. J’ai aussi participé aux Atlantic Dialogues, une conférence internationale qui m’a beaucoup marquée.

Cette expérience m’a permis de réaliser que les questions liées à la paix et à la réconciliation, aux changements climatiques, aux politiques internationales, à l’inclusion et à la diversité préoccupent les gens autant au Canada qu’ailleurs dans le monde. Je suis heureuse de partager mes perspectives et de pouvoir faire des ponts avec le Canada et l’Afrique et le reste du monde à ma propre manière. Je conçois mon travail comme bâtisseuse de ponts.

Vous vous décrivez comme une femme noire dans les Prairies canadiennes. Pouvez-vous préciser ?
Je vis et travaille dans l’Ouest canadien depuis près de 20 ans. Autrement dit, je suis une femme des Prairies canadiennes. Il se trouve aussi que je suis une femme noire. Je constate que prendre la parole et de l’espace en tant que femme noire n’est ni banal ni facile dans le monde où je vis. Or, la présence et l’implication des personnes noires dans les Prairies datent de plus d’un siècle. Pour moi, c’est important de ne pas perdre cela de vue. Je parle de mes origines parce qu’elles me définissent. C’est mon essence. Je suis une femme noire. Je suis une Africaine. Je suis une Canadienne. Je suis une femme des Prairies. Je suis une citoyenne du monde. J’estime que c’est une chance d’avoir différentes perspectives.

Quelle place occupe la littérature dans votre parcours ?
La bibliothèque a toujours été un sanctuaire pour moi. J’ai grandi dans une famille où la lecture était importante. Mon père avait une bibliothèque personnelle très impressionnante avec des auteurs aussi variés que Victor Hugo, Boris Vian, Léopold Sédar Senghor ou encore Toni Morrison. J’ai grandi entourée de livres et, très tôt, j’ai commencé à lire et à écrire.

En grandissant au Niger, je fréquentais une bibliothèque publique qui était garnie d’auteurs classiques français. C’est là où j’ai été introduite à des auteurs comme Maupassant ou Balzac. Une fois arrivée au Canada, la bibliothèque publique de Saskatoon et celle de mon école secondaire ont favorisé mon épanouissement et ma transition. J’ai lu des auteurs comme Gabrielle Roy ou Margaret Atwood et je me suis éduquée sur l’histoire de mon nouveau pays. Je lis constamment. Certains vont dans des temples, des églises ou des mosquées, moi je vais dans des bibliothèques.

Vous avez fait des études en science économique et en littérature anglaise. Comment conciliez-vous ces disciplines ?
J’ai toujours conçu mes deux formations en économie et en littérature comme étant complémentaires. D’une part, mes études en sciences économiques me permettent d’avoir une compréhension globale de la société, des dynamiques sociales, politiques et économiques. La finance est au cœur du monde globalisé dans lequel on vit. Je voulais avoir des outils pour comprendre le monde, et l’économie en est un très puissant. D’autre part, mes études en littérature me permettent de comprendre les nuances du monde. On sait bien que les écrivains nous offrent un regard éclairé sur le monde qui va au-delà des formules.

Vous avez parlé de « biopouvoir » lors du colloque sur les médias francophones à l’Université Saint-Anne en octobre 2019. De quoi s’agit-il ?
Les médias francophones jouent un rôle essentiel dans les communautés : celui d’informer. Cela veut dire qu’ils doivent assurer une reddition des comptes et poser des questions difficiles sans complaisance ni idées reçues. Les médias ont un rôle essentiel à jouer pour couvrir des histoires avec compétence et exigence. La question du biopouvoir chez Michel Foucault renvoie aux différentes manières dont certaines actions peuvent porter préjudice aux groupes qui ont moins de pouvoir, de visibilité ou de représentation. C’est important d’en parler.

Que représente la Francophonie pour vous ?
La Francophonie est au cœur de mon travail et de mon identité. En tant que journaliste francophone au Canada, je contribue à la vitalité de la francophonie. Sur le plan personnel, je suis originaire du Niger, un pays qui cofondé l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) dans les années 1960. C’est d’ailleurs pour cela que les célébrations du 50e anniversaire de l’OIF vont s’ouvrir à Niamey en mars prochain. En tant que journaliste francophone canadienne, qui connaît les réalités du français en milieu minoritaire, et qui est originaire d’un des pays fondateurs de la francophonie internationale, je pense que mon rôle est triplement important. 

Vous avez été nommée pour un YWCA Saskatoon Women of Distinction Awards dans la catégorie « Community Building ». Pouvez-vous nous décrire l’impact de votre travail ?
J’ai reçu cette nomination en raison des sujets d’enquête et de reportages sur lesquels je me penche, notamment les communautés autochtones, issues de l’immigration, la diversité. Je me penche sur des sujets qui touchent aux grandes questions auxquelles nous faisons face en Saskatchewan. Le journalisme est un puissant moyen de contribuer à la société.

Avez-vous des projets d’écriture en cours ?
Je prépare actuellement un essai sur les expériences des personnes afrodescendantes dans les Prairies. J’étudie les archives, les publications dans les médias depuis le début du 20e siècle et je m’appuie aussi sur les réalités contemporaines. C’est un terrain fertile à la réflexion qui est peu exploité. J’explore aussi dans cet essai mon expérience comme personne noire qui vit dans les Prairies canadiennes depuis près de 20 ans. C’est une démarche intellectuelle qui est très importante pour moi. 

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Balises: Omayra Issa
Jean-Philippe Deneault

Jean-Philippe Deneault - (Initiative de journalisme local - APF)

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  • Initiative de journalisme local (APF)L'Association de la presse francophone (APF) fait partie des sept organisations mandatées par le Gouvernement du Canada pour mettre sur pied l'IJL. Ce projet a pour but d'offrir de la couverture journalistique dans les régions mal desservies du pays ou à propos des enjeux locaux qui ne sont pas couverts par les médias.

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