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Turbulences dans les conseils scolaires francophones

Turbulences dans les conseils scolaires francophones

La CSFTNO se tourne vers la Cour suprême

La Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et l'Association des parents ayant droit de Yellowknife (APADY) viennent de subir un cuisant revers devant la Cour d’appel des TNO.

20 janvier 2015/Auteur: Denis Lord (L’Aquilon) et Paul Mengoumou (Francopresse)/Nombre de vues (32380)/Commentaires ()/
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Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Bilan d'un stage de de l'ACELF de six semaines par deux étudiants de l'Université de Sherbrooke à l'école fransaskoise Mgr de Laval à Regina.
15 janvier 2015/Auteur: (ACELF)/Nombre de vues (22328)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
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Lancement du Grand Quiz

Lancement du Grand Quiz

La Grande Dictée fait peau neuve!

REGINA - C’est le 7 janvier 2015 que le Collège Mathieu et Radio-Canada ont tenu une conférence de presse dans le but de présenter leur nouveau concept tant attendu, Le Grand Quiz.
15 janvier 2015/Auteur: Marie-Pier Boilard (EV)/Nombre de vues (38729)/Commentaires ()/
Balises: Grand Quiz

Rapport de la vérificatrice sur la gestion scolaire : Un besoin de rigueur

On attendait de pied ferme le rapport de la vérificatrice provinciale sur la gestion du Conseil scolaire fransaskois (CSF) et l’administration du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Jetons un coup d’œil sur certains éléments clé de ce document qui démontrent que les déboires financiers n’étaient pas dus qu’à un manque de financement. 

11 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (28500)/Commentaires ()/
Symposium des parents 2014

Symposium des parents 2014

REGINA - Plus de 100 personnes se sont retrouvées au Symposium des parents ce samedi 29 novembre à Regina. Sous le thème Trouver son équilibre!, l’Association des parents fransaskois (APF) présentait son évènement annuel.

4 décembre 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (28033)/Commentaires ()/

Une ouverture qui pourrait devenir une brèche

Je vois la dominance de l’anglais à une rencontre aussi importante que celle de Lloydminster comme un signal d’alarme. Qu’on se rappelle l’exemple de la Coopérative d’habitation Villa Bonheur à Saskatoon. Par souci de rentabilité, elle avait accepté d’accueillir des anglophones. Aujourd’hui, les rencontres de son conseil d’administration se déroulent en anglais uniquement.

3 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25505)/Commentaires ()/
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Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

 Il y a plus d’un an, le Conseil scolaire fransaskois a entamé un long processus de redressement, nécessitant la mise en place de pratiques de gestion financière et de gouvernance améliorées. Selon le CSF, ces pratiques vont dans le sens des recommandations exprimées dans le rapport qui a été rendu public aujourd’hui.

3 décembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30703)/Commentaires ()/
Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

L'attrait des anglophones pour l'école fransaskoise est-il uniquement culturel et linguistique?

Grâce à la nouvelle stratégie numérique de la Société Radio-Canada, le grand public a pu assister par Webdiffusion à la rencontre qu’a organisée le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les parents dont les enfants fréquentent l’école fransaskoise Sans-Frontières de Lloydminster. La direction du CÉF et le président du Conseil scolaire fransaskois ont voulu faire le point avec la vingtaine de participants sur la situation du financement de cette école dont la fermeture est sur l’écran radar avec son déficit annuel de 650 000$. 

27 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26135)/Commentaires ()/
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Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

La participation électorale a chuté et des conseils scolaires en milieu minoritaire gouvernent sans l’intérêt du public. Un défi de légitimité s’annonce.

27 novembre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (22145)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Rencontre entre le Collège Mathieu et le ministre Doherty

Rencontre entre le Collège Mathieu et le ministre Doherty

Le 6 novembre dernier, des représentants du Collège Mathieu se sont rendus à Regina où ils ont rencontré le Ministre de l’Enseignement supérieur, Kevin Doherty, à son bureau du Palais législatif. La délégation était composée du président Réal Forest, du vice président René Archambault ainsi que du directeur général Francis Kasongo.

27 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (28108)/Commentaires ()/
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Programmes d’échanges linguistiques : Let’s discover Canada!

Programmes d’échanges linguistiques : Let’s discover Canada!

Kelly Larkin Conway est la nouvelle agente de promotion des programmes de langues officielles proposés par le gouvernement de la Saskatchewan. Cette nouvelle recrue vient renforcer les rangs du personnel bilingue du gouvernement provincial. 

20 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27181)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
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Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask

Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask

Grâce à la communauté fransaskoise j’ai pu garder mon français

Cette année, le prix Alpha Sask récompensait un texte répondant à la thématique Pourquoi avez-vous décidé d’apprendre le français? C’est totalement par hasard que Robert Craig est tombé sur l’affiche du concours, pendant sa pause café. C’était le dernier jour pour envoyer les textes. Il a décidé de tenter sa chance. En effet, il avait bien des choses à dire sur son histoire d’amour avec le français.

20 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27162)/Commentaires ()/
Balises: Alpha Sask
Parents et petits à Prince Albert

Parents et petits à Prince Albert

Des activités ludiques... en français!

Si vous vous promenez du côté de la bibliothèque John M. Cuelenaere à Prince Albert, le samedi matin vers 10 h, vous assisterez à  la venue d’une joyeuse troupe mêlant parents et enfants et ayant pour but la découverte du français de façon amusante.

20 novembre 2014/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (31555)/Commentaires ()/
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École St-Isidore : de bonnes raisons pour se réjouir

École St-Isidore : de bonnes raisons pour se réjouir

Terry Gaudet nommé l’entraîneur de performance masculine de l’année par l’Association de Volleyball de la Saskatchewan.

À l’École St-Isidore, il y a cette année bien des raisons de se réjouir. On vient de mettre la dernière touche au plancher tout neuf du gymnase, un sol de sport Pulastic. Cette nouvelle acquisition arrive à point nommé. En effet, l’école et la communauté de Bellevue, en collaboration avec la communauté de Wakaw, seront les hôtes du tournoi de volleyball de la ligue provinciale masculine 3A de la Saskatchewan High School Athletics Association (SHSAA) 

20 novembre 2014/Auteur: Jennie Baudais (CÉF)/Nombre de vues (33983)/Commentaires ()/
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Les jeunes s’emparent du Parlement

Les jeunes s’emparent du Parlement

REGINA - Le Parlement franco-canadien du Nord et de l'Ouest (PFCNO) se déroule chaque année et rassemble les jeunes francophones des provinces du Nord et de l'Ouest du Canada. Cet évènement national donne la chance aux jeunes qui ont entre 16 et 25 ans de donner leur propre avis à propos des politiques adoptées par le Parlement officiel et, bien sûr, de se faire plein d’amis.

13 novembre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33425)/Commentaires ()/
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Rencontre avec M. Donald Atchison, maire de Saskatoon

20 nouvelles personnes s’installent à Saskatoon chaque jour.

Auteur: Alexandra Drame (EV)/30 avril 2015/Catégories: 2015, Communautaire, Saskatoon

Donald Atchison, maire de Saskatoon

Donald Atchison, maire de Saskatoon

Photo: Alexandra Drame (2015)
SASKATOON - Le slogan de la ville des ponts est “Saskatoon shines”. Mais Saskatoon brille-t-elle vraiment? L’Eau vive a rencontré Monsieur Donald Atchison, le maire de Saskatoon, afin de faire le point sur la situation de la capitale économique de la province.

Eau vive : Vous avez dévoilé la semaine dernière les futures orientations de la ville. Quelles en sont les grandes lignes?

Donald Atchison : Nous avons beaucoup de projets de partenariats. Quand il y a plusieurs partenaires qui travaillent ensemble, on peut faire beaucoup plus de choses. Par exemple, pour la portion sud de Circle Drive (NDLR l’autoroute qui fait le tour de la ville), le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial ont chacun investi 98,5 millions de dollars. Nous avons aussi récemment annoncé le remplacement du Traffic Bridge, pour lequel le gouvernement fédéral a investi 66 millions, et la province 50 millions.

Au niveau des partenariats public-privé avec le gouvernement provincial, 8 nouvelles écoles et 4 centres communautaires seront construits. Plus la ville se développe, plus nous devons trouver des partenaires pour soutenir cette croissance.

Nous avons aussi parlé de l’évolution de la ville au cours des dernières années. 50,000 nouveaux emplois ont été créés au cours de la décennie passée. 80,000 personnes ont emménagé à Saskatoon depuis 1994. 20 nouvelles personnes s’installent à Saskatoon chaque jour.

EV : Quelles sont les défis majeurs d’une ville avec un développement aussi rapide?

D.A : Les infrastructures actuelles de la ville sont prévues pour une population de 500,000 personnes, mais l’objectif serait d’atteindre le million d’habitants d’ici 50 ans. Les gens pensent que c’est un rêve, mais quand on regarde l’exemple de Calgary, la ville avait notre population actuelle il y a 50 ans. Et son rythme de croissance, même pendant sa première grande vague de développement, était beaucoup plus lent que le nôtre. Ils sont maintenant 1,2 millions d’habitants, grâce à une économie basée sur l’industrie du pétrole. À Saskatoon nous avons de la potasse, de l’uranium, de l’or, des diamants. Toutes les plus grosses compagnies de l’industrie sont présentes.

Avec 20 nouveaux arrivants chaque jour, la question des logements se pose. Nous devons construire des logements plus grands. Nous avons par exemple des familles venues d’Afrique ou du Moyen-Orient. Ces familles sont atypiques par rapport à la famille canadienne traditionnelle, avec 2 adultes et 1 ou 2 enfants. Dans certains cas, nous recevons des familles de 2 adultes, mais avec 6 ou 7 enfants. Des maisons de 3 chambres et une salle de bains ne suffisent pas pour ces familles.

EV : Qu’apportent tous ces nouveaux arrivants à la ville ?

D.A : Ils viennent avec beaucoup de connaissance, de fierté et l’espoir que leurs familles, leurs enfants et leurs petits-enfants vont bien réussir à Saskatoon. Nous avons toutes ces personnes qui viennent du monde entier et qui peuvent se demander comment ouvrir une ligne de téléphone, connecter le câble, où mettre leurs enfants à l’école, où obtenir leur permis de conduire... Des services d’accueil aux nouveaux arrivants comme Global Gathering, Open Door Society ou l’Assemblée communautaire fransaskoise pour les francophones aident ces personnes. Les immigrants aussi s’entraident. Ceux qui sont arrivés en premier et qui n’avaient personne pour les aider renseignent à leur tour les nouveaux arrivants. Plus ces personnes réussissent, plus la ville en profite. Si les gens ne s’intègrent pas, cela n’est bon pour personne.

EV : La démolition du Farnham Building à Broadway le mois dernier a choqué beaucoup de gens. Vous parlez beaucoup du futur, mais la préservation du patrimoine a-t-elle aussi une place dans votre vision de la ville?

D.A : Quand on parle d’architecture, les gens parlent du Farnham Building tout le temps, quel que soit le sujet. À travers le Canada, des démolitions de ce genre arrivent partout. Si vous voulez que ces bâtiments soient préservés, qui va payer pour les garder et les restaurer ?

Il y a de vrais bâtiments historiques comme la United Church sur la 3e avenue. Les gens devraient se battre pour la préserver aujourd’hui, plutôt que de manifester 11 heures avant la démolition en disant “Vous devez faire quelque chose !”. Nous avons une liste de bâtiments historiques sur lesquels nous allons concentrer nos efforts.

EV : Avec le développement de la population, et consécutivement celui de la population francophone, prévoyez-vous d’offrir plus de services et d’affichages bilingues?

D.A : Les francophones contribuent à la croissance de la ville. Notre objectif est d’avoir un système où les gens pourront recevoir un service dans leur langue, quel que soit leur pays d’origine. Au sein de la police municipale, par exemple, nos agents sont munis de cartes avec tous les drapeaux des différents pays pour que les personnes puissent montrer leur pays d’origine et qu’un interprète puisse être contacté.

EV : Mais les francophones ne sont pas tous étrangers, certains sont canadiens! Ils ont droit à ces services bilingues.

D.A : Ils ont droit à des services en anglais et, quand c’est possible, à des services en français. Mais nous ne sommes pas une province bilingue, comme le Manitoba par exemple.

EV : Ne serait-ce pas un bel effort que d’essayer de proposer plus de services en français, même si ce n’est pas obligatoire dans les textes?

D.A : Il y a d’autres cultures qui peuvent revendiquer ces mêmes droits et dont les langues devraient alors être représentées au même titre. Beaucoup de travail est fait avec les Premières Nations par exemple. Rome ne s’est pas construite en un jour, mais on voit de  plus en plus de choses en français en ville. À l’Hôtel de ville, nous jouons l’hymne national dans les deux langues! Je l’ai appris quand j’étais joueur professionnel de hockey. Je le chantais en même temps que Roger Doucet !

C’est juste un exemple pour vous montrer qu’il y a de l’ouverture sur toutes les questions de traduction qui vont se poser avec l’accroissement de notre population. Mais une fois de plus, tout est question de budget. Si on regarde 10 ans en arrière, beaucoup de chemin a été parcouru. Nous avons fait des progrès.

EV : Selon vous, quels sont les symboles les plus représentatifs de la francophonie canadienne à Saskatoon ?

D.A : Tout d’abord, je suis toujours agréablement surpris par l’importance de la communauté africaine francophone qui s’installe à Saskatoon ! Je pense que la Troupe du Jour est un fleuron de la communauté francophone. Nous sommes heureux d’avoir pu les aider à se développer et à obtenir du financement pour leur centre de production. Le Pavillon francophone est présent au festival Folkfest tous les deux ans, et je suis toujours un peu déçu les années où vous n’êtes pas présents!

Mes petits enfants apprennent le français, ils ont commencé à la maternelle. Mon fils, Don Junior est complètement bilingue. Il parle le français “parisien”! Il travaille dans une compagnie aérienne et il donne les instructions dans les deux langues. Il a déjà reçu plusieurs lettres de clients le remerciant et indiquant à quel point c’était important pour eux.

J’admire la facilité des personnes qui parlent plusieurs langues. Ma mère ne parlait que l’allemand quand elle est arrivée. La deuxième génération paye toujours le prix fort : certains parents ont de la difficulté à apprendre l’anglais, et ils ne veulent pas que leur enfant soit dans la même situation. Mais la génération suivante réapprend la langue et bénéficie de cet avantage. C’est une chance de pouvoir parler plusieurs langues.


« Tout d’abord, je suis toujours agréablement surpris par l’importance de la communauté africaine francophone qui s’installe à Saskatoon ! Je pense que la Troupe du Jour est un fleuron de la communauté francophone. Nous sommes heureux d’avoir pu les aider à se développer et à obtenir du financement pour leur centre de production. »

M. Donald Atchison, maire de Saskatoon

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 - mercredi 25 septembre 2024