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L’importance de la lecture avec les enfants

L’importance de la lecture avec les enfants

Selon les résultats des recherches de C.A. Nelson, du Centre du développement de l’enfant de l’Université Harvard, le développement langagier d’un enfant se manifeste longtemps avant le premier balbutiement des mots « mmman » ou « pa, pa, papa ». Les études du développement cérébral révèlent que les neurones et les synapses pour le langage apparaissent trois mois avant la naissance. La croissance de cette zone du cerveau atteint son sommet vers l’âge de 4 ans.

4 février 2015/Auteur: Rita Denius (CM)/Nombre de vues (28333)/Commentaires ()/
Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

SASKATOON - C’est une délégation de jeunes élèves de l’École canadienne-française de Saskatoon, qui a donné le coup d’envoi de l’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois.
4 février 2015/Auteur: Michèle Fortin (EV)/Nombre de vues (28307)/Commentaires ()/
Balises: AGA CSF 2015
Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

SASKATOON - Le vendredi 30 janvier, le Conseil scolaire fransaksois (CSF) a rencontré ses électeurs pour la première fois depuis le dépôt d’un rapport sévère de la vérificatrice provinciale et la fermeture annoncée de l’école Sans-frontières de Lloydminster.

4 février 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (33648)/Commentaires ()/
Balises: AGA CSF 2015
La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La Cour suprême du Canada a pris en délibéré, le 21 janvier 2015, la cause qui oppose depuis plusieurs années la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) au gouvernement du Yukon. Le litige repose sur les droits de gestion scolaire en contexte minoritaire.

29 janvier 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (31656)/Commentaires ()/
Balises: CSFY
Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise:  Comment se porte le français dans nos écoles?

Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise: Comment se porte le français dans nos écoles?

Rencontre avec un parent inquiet, mais optimiste

La Saskatchewan a bien changé depuis l’obtention de la gestion scolaire il y a 20 ans. Depuis deux décennies, l’épanouissement du Conseil des écoles fransakoises (CÉF) est évident. La gestion scolaire est-elle garante de la qualité de l'éducation française? Nous en avons discuté avec un parent de Regina qui a accepté de répondre à nos questions mais qui a préféré garder l'anonymat.

29 janvier 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (102493)/Commentaires ()/
Balises:
Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

La Commission scolaire francophone du Yukon devant la Cour suprême

J’ai appris avec stupéfaction la position du gouvernement du Québec devant la Cour suprême en ce qui concerne la gestion des écoles par les minorités francophones du reste du pays. En effet, par l’entremise de sa ministre de la justice, Stéphanie Vallée, Québec a signifié son refus d’appuyer des communautés francophones hors Québec. 

29 janvier 2015/Auteur: Jean-François Larose/Nombre de vues (31058)/Commentaires ()/
Balises:
Turbulences dans les conseils scolaires francophones

Turbulences dans les conseils scolaires francophones

La CSFTNO se tourne vers la Cour suprême

La Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et l'Association des parents ayant droit de Yellowknife (APADY) viennent de subir un cuisant revers devant la Cour d’appel des TNO.

20 janvier 2015/Auteur: Denis Lord (L’Aquilon) et Paul Mengoumou (Francopresse)/Nombre de vues (31760)/Commentaires ()/
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Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Bilan d'un stage de de l'ACELF de six semaines par deux étudiants de l'Université de Sherbrooke à l'école fransaskoise Mgr de Laval à Regina.
15 janvier 2015/Auteur: (ACELF)/Nombre de vues (21893)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
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Lancement du Grand Quiz

Lancement du Grand Quiz

La Grande Dictée fait peau neuve!

REGINA - C’est le 7 janvier 2015 que le Collège Mathieu et Radio-Canada ont tenu une conférence de presse dans le but de présenter leur nouveau concept tant attendu, Le Grand Quiz.
15 janvier 2015/Auteur: Marie-Pier Boilard (EV)/Nombre de vues (37664)/Commentaires ()/
Balises: Grand Quiz

Rapport de la vérificatrice sur la gestion scolaire : Un besoin de rigueur

On attendait de pied ferme le rapport de la vérificatrice provinciale sur la gestion du Conseil scolaire fransaskois (CSF) et l’administration du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Jetons un coup d’œil sur certains éléments clé de ce document qui démontrent que les déboires financiers n’étaient pas dus qu’à un manque de financement. 

11 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (28147)/Commentaires ()/
Symposium des parents 2014

Symposium des parents 2014

REGINA - Plus de 100 personnes se sont retrouvées au Symposium des parents ce samedi 29 novembre à Regina. Sous le thème Trouver son équilibre!, l’Association des parents fransaskois (APF) présentait son évènement annuel.

4 décembre 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (27403)/Commentaires ()/

Une ouverture qui pourrait devenir une brèche

Je vois la dominance de l’anglais à une rencontre aussi importante que celle de Lloydminster comme un signal d’alarme. Qu’on se rappelle l’exemple de la Coopérative d’habitation Villa Bonheur à Saskatoon. Par souci de rentabilité, elle avait accepté d’accueillir des anglophones. Aujourd’hui, les rencontres de son conseil d’administration se déroulent en anglais uniquement.

3 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25027)/Commentaires ()/
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Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

 Il y a plus d’un an, le Conseil scolaire fransaskois a entamé un long processus de redressement, nécessitant la mise en place de pratiques de gestion financière et de gouvernance améliorées. Selon le CSF, ces pratiques vont dans le sens des recommandations exprimées dans le rapport qui a été rendu public aujourd’hui.

3 décembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30372)/Commentaires ()/
Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

L'attrait des anglophones pour l'école fransaskoise est-il uniquement culturel et linguistique?

Grâce à la nouvelle stratégie numérique de la Société Radio-Canada, le grand public a pu assister par Webdiffusion à la rencontre qu’a organisée le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les parents dont les enfants fréquentent l’école fransaskoise Sans-Frontières de Lloydminster. La direction du CÉF et le président du Conseil scolaire fransaskois ont voulu faire le point avec la vingtaine de participants sur la situation du financement de cette école dont la fermeture est sur l’écran radar avec son déficit annuel de 650 000$. 

27 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (25821)/Commentaires ()/
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Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

La participation électorale a chuté et des conseils scolaires en milieu minoritaire gouvernent sans l’intérêt du public. Un défi de légitimité s’annonce.

27 novembre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (21766)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Feux en Saskatchewan, exception ou nouvelle norme?

Auteur: Mélanie Jean (Université de la Saskatchewan)/1 octobre 2015/Catégories: 2015, Agriculture et environnement, Chronique environnement

SASKATOON - La saison des feux a été particulièrement intense en 2015 en Saskatchewan. La communauté scientifique s’interroge sur le phénomène et craint qu’il ne se répète de plus en plus souvent.

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1. Forêt boréale typique dominée par l'épinette noire. Photo en médaillon: Jeunes cônes semi-sérotineux d'épinettes noire. 2. Fumée causée par un feu de forêt. 3. Suite au feu, tous les arbres matures sont morts et le sol forestier est complètement dénudé de végétation.  Photo en médaillon:  Après le feu, les cônes semi-sérotineux de l'épinette noire s'ouvrent et libèrent leurs graines qui peuvent prendre avantage sur sol brûlé.  4. Forêt en regénération, une dizaine d'années après le feu.  Photo en médaillon: Une plantule d'épinette noire s'est établie. Si elle survit, cette jeune épinette fera partie de la forêt mature qui brûlera à nouveau dans quelques dizaines d'années. 

L’été 2015 s’est déroulé sous un ciel enfumé à travers le Nord-Ouest du Canada et des États-Unis. Des feux de forêt ont brûlé d’immenses étendues (et brûlent encore dans certains cas) en Alberta, en Colombie-Britannique, dans les Territoires du Nord-Ouest, de même que dans les états de Washington, Idaho et de l’Alaska. En Alaska, la superficie brûlée par des feux de forêts s’est classée en 2e position après 2004, la pire année enregistrée depuis  70 ans. L’été 2015 a aussi été une année record en Saskatchewan. En date du 9 septembre, on dénombrait un total de 722 feux, dont 8 étaient encore actifs. Une saison de feux sans précédent : 13 000 personnes évacuées de leur domicile, des villes et villages menacés par les flammes et des nuages de fumée voyageant jusqu’au Tennessee.

Les forêts du nord de la Saskatchewan font partie de la forêt boréale, une forêt dominée par des conifères tels que les épinettes, les pins et qui couronne l’hémisphère Nord traversant le nord du Canada, l’Alaska, la Scandinavie et la Russie.

Les feux d’origine naturelle (causés par des éclairs) ne sont pas une nouveauté dans cet écosystème. En effet, ils sont la perturbation naturelle la plus importante dans la forêt boréale du nord de la Saskatchewan et dans l’Ouest canadien. Ils font partie du cycle naturel de régénération de ce type de forêt. Jill Johnstone, professseure au département de biologie à l’Université de la Saskatchewan, travaille sur l’écologie des feux de la forêt boréale depuis plusieurs années. Elle affirme que la forêt boréale est «née pour brûler». Deux des espèces d’arbres qui dominent le paysage dans le nord de la province, le pin gris et l’épinette noire, ont évolué de concert avec les feux. Ces deux espèces d’arbres ont des cônes sérotineux, c’est-à-dire enveloppés de cire et ne s’ouvrent que suite à une exposition à la chaleur intense telle que celle provoquée par un incendie. Le feu permet donc à ces forêts de se régénérer en provoquant une pluie de graines qui s’établissent sur le sol forestier dénudé.

Jill Johnstone et ses collaborateurs ont découvert que, suite à une année de feux particulièrement intense en Alaska (2004), les sites où les incendies ont été les plus dévastateurs en consumant la majeure partie de la matière organique au sol, on assiste à un changement de la composition de la forêt, passant d’une forêt dominée par les conifères à une forêt dominée par des feuillus tels que le peuplier faux-tremble et le bouleau blanc.

De tels changements peuvent avoir des conséquences en cascade dans l’écosystème. On sait par exemple que les lichens dont dépendent les caribous poussent seulement dans les forêts de conifères, ne pouvant pas survivre sous les feuilles mortes des forêts de feuillus, alors que les orignaux raffolent des jeunes pousses de peuplier. Un changement similaire est-il possible en Saskatchewan suite aux feux de cet été? Seul l’avenir et de plus amples recherches le diront. De plus, un changement dans la dynamique des feux et le stress de la sècheresse causés par les changements climatiques ne sont pas les seuls problèmes avec lesquels les forêts nordiques sont aux prises. L’action conjointe des activités humaines et des épidémies d’insectes peuvent également affecter la dynamique de la forêt boréale.

Bien que celle-ci soit adaptée au feu, 2015 a été une année particulièrement intense. Des conditions extrêmement sèches durant le printemps ont préparé le terrain pour les incendies. Dans une entrevue donnée à Radio Canada et publiée le 2 juillet dernier, Toddi Steelman, directrice exécutive du School of Environment and Sustainability de l’Université de la Saskatchewan, affirmait que les changements climatiques sont probablement la cause des méga-feux dans le nord de la province. La forêt boréale nord-américaine, incluant le nord de la Saskatchewan, a subi un réchauffement environ deux fois plus rapide que le reste de la planète. Des conditions de sècheresse, des orages électriques provoquant des éclairs et peu de pluie ainsi que de forts vents constituent des conditions idéales pour l’initiation et l’expansion des incendies de forêt.

Alors que le climat se réchauffe dans les Prairies et la forêt boréale de la Saskatchewan, on peut s’attendre à ce que des années de méga-feux telle que 2015 deviennent la norme plutôt que l’exception. Il est maintenant temps d’adapter les politiques de gestion de la forêt et des risques associés aux feux, de même que les plans d’évacuation. Les feux font partie intégrante de la forêt boréale et il faudra apprendre à coexister de manière plus efficace avec eux.

Pour en savoir plus…

http://www.nationalobserver.com/2015/07/13/news/drought-caused-climate-change

http://www.cbc.ca/news/canada/saskatchewan/climate-change-to-blame-for-so-many-sask-wildfires-says-expert-1.3136209

Appenzheller T. 2015. The New North. Science Magazine. http://sciencepubs.com/content/349/6250/806.summary?related-urls=yes&legid=sci;349/6250/806

Parisien MA et al. 2004. Saskatchewan Fire Regime Analysis. Canadian Forest Service. http://www.cfs.nrcan.gc.ca/bookstore_pdfs/24912.pdf

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Mélanie Jean

Mélanie Jean (Université de la Saskatchewan)

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 - vendredi 5 juillet 2024