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Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28305)/Commentaires ()/
Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

7 mai 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (30330)/Commentaires ()/
Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Le gouvernement de la Saskatchewan a proclamé mai le mois de l’éducation à la petite enfance dans la province et le 15 mai la Journée d’appréciation des éducatrices et éducateurs.
7 mai 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (26561)/Commentaires ()/
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La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014 de la Fondation fransaskoise nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement.
6 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28652)/Commentaires ()/
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Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Le 22 avril dernier, les élèves de l’École Ducharme à Gravelbourg ont participé à deux activités pour souligner la Journée de la terre.

30 avril 2015/Auteur: École Ducharme/Nombre de vues (30874)/Commentaires ()/

Des parents inquiets se rencontrent à huis clos

Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt

Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.

30 avril 2015/Auteur: Francis Gourde (EV)/Nombre de vues (24588)/Commentaires ()/
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La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

 La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à ceux de la majorité, ce que cinq provinces et territoires refusent d’accorder.

26 avril 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32930)/Commentaires ()/
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Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises

Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles fransaskoises et d’immersion et de resserrer les liens de collaboration dans l’organisation d’activités. 

16 avril 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (32421)/Commentaires ()/
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Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

« On peut être heureux sans accumuler toujours plus »

EDMONTON - Le vendredi 13 mars, l’évêque belge Eugenio Rixen a rencontré des élèves de l’école J.H. Picard à Edmonton pour leur parler de ses 35 ans passés au Brésil auprès des petits agriculteurs. 

16 avril 2015/Auteur: Arthur Bayon (Le Franco)/Nombre de vues (24008)/Commentaires ()/
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Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

On rapporte de plus de en plus de cas dans la province de personnes âgées et malades, vivant dans des résidences, qui ne reçoivent pas les soins nécessaires de manière adéquate,  suite à une carence de personnel qualifié. 

9 avril 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (30241)/Commentaires ()/
Collèges et universités francophones s’unissent

Collèges et universités francophones s’unissent

Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont décidé d’unir leurs forces, créant du même coup l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).

9 avril 2015/Auteur: Danny Joncas (Francopresse)/Nombre de vues (31275)/Commentaires ()/
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L’immersion a la cote malgré ses lacunes

Dépassé, élitiste et source de division, le système d’immersion française en place dans les écoles canadiennes? C’est du moins ce qui ressort d’un récent article de la revue MacLean’s, l’une des principales publications du pays.

9 avril 2015/Auteur: Danny Joncas (Francopresse)/Nombre de vues (27243)/Commentaires ()/
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Foire Locale du Patrimoine 2015

Foire Locale du Patrimoine 2015

Le lundi 30 mars dernier avait lieu, dans le gymnase du Pavillon secondaire des Quatre-Vents è Regina, la traditionnelle foire locale du Patrimoine. Il y avait environ 43 beaux projets illustrant notre patrimoine canadien, saskatchewannais et surtout,  fransaskois.

 

8 avril 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (32812)/Commentaires ()/
Le Conseil scolaire Centre-Nord récupère l’école de Lloydminster

Le Conseil scolaire Centre-Nord récupère l’école de Lloydminster

Le CÉF transfèrera l'école le 2 juillet 2015

Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) a décidé de transférer l’école Sans-Frontières de Lloydminster au Conseil scolaire Centre-Nord le 2 juillet prochain. Lors de la rencontre organisée en novembre dernier, le CEF avait évoqué des problèmes financiers liés à la contribution moindre de l’Alberta pour chacun de ‘‘ses’’ élèves (par rapport à la Saskatchewan). Or plus de trois quarts des enfants de cette école viennent de l’Alberta

2 avril 2015/Auteur: Arthur Bayon (Le Franco)/Nombre de vues (23112)/Commentaires ()/
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Un CÉFOU amusant, instructif et dynamique

Un CÉFOU amusant, instructif et dynamique

Plus de 200 jeunes des écoles fransaskoises se sont rencontrés à Regina

Le CÉFOU, organisé par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a  permis de rassembler plus de 200 élèves de la 9e à la 12e année des écoles fransaskoises des quatre coins de la province. 

Visitez la galerie photo et vidéo du CÉFOU

2 avril 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (29003)/Commentaires ()/
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Un Sommet qui veut s’inscrire dans l’Histoire

Auteur: Inès Lombardo – Francopresse/14 juin 2021/Catégories: Société, Francophonie, Politique

Carte
Lieux où les personnes inscrites au Sommet se trouvaient.
Crédit : Capture d’écran Francopresse

FRANCOPRESSE – Le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes s’est ouvert, ce samedi 12 juin, sur deux discussions : le passé et le futur des relations entre le Québec et les autres francophonies du pays. Les activités prendront fin le jeudi 17 juin. Pour l’occasion, la ministre québécoise responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel a annoncé que le premier ministre du Québec François Legault sera présent, tentant ainsi de conférer au Sommet un caractère historique.

Jean Johnson et Sonia LeBel
Jean Johnson, président de la FCFA et Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, lors de l’annonce du Sommet, en 2019.
Crédit : Courtoisie Twitter FCFA

Le sommet a pour but d’offrir un espace pour échanger sur les relations entre le Québec et les communautés francophones et acadienne ; de bâtir de nouveaux ponts et de promouvoir la langue partout au Canada. 

Près de 900 participants se sont inscrits aux deux panels de discussion de cette première journée de rencontres.

Une volonté unique s’est largement démarquée au fil des discussions : marquer l’Histoire canadienne avec ce sommet. Ce n’est pas pour rien que ce mot a souvent été répété, car les attentes sont grandes.  

C’est d’ailleurs avec cette perspective que Jean Johnson, président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a ouvert le bal : «J’aimerais que l’on puisse dire de nous que nous avons saisi cette occasion, qu’il y a eu un avant et un après-sommet, que nous avons bâti de nouvelles complicités en culture, en éducation, en économie et en santé […] Si nous réussissons à faire du sommet un tel moment, nos enfants et petits-enfants nous remercieront.»

Le message d’ouverture de la ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, étaient dans le même esprit : «Le gouvernement du Québec est pleinement conscient du rôle de leadeurship qu’il se doit de jouer pour la promotion et la protection de la langue française au Canada. Nous sommes déterminés à passer à l’action. […] Grâce à ce sommet, nous pourrons définir […] une histoire de la francophonie unie.»

Elle a d’ailleurs mentionné qu’une «politique» suivra et qu’elle constituera «les premiers jalons qui nous mèneront vers une unicité plus forte».

Mieux se connaitre pour se rapprocher

Gino LeBlanc
Gino LeBlanc, directeur du Bureau des affaires francophones et francophiles de l’Université Simon Fraser, pense que l’unicité passe avant tout par le fait de « mieux se connaitre ».
Crédit : Capture d’écran Francopresse

Cette unicité, Gino LeBlanc, directeur du Bureau des affaires francophones et francophiles (BAFF) de l’Université Simon Fraser et panéliste invité, pense qu’elle passe avant tout par le fait de «mieux se connaitre. On se connait tellement mal», a-t-il précisé. 

Au cours du second panel de la journée conçu pour discuter d’une nouvelle solidarité francophone et des inspirations pour l’avenir, le directeur du BAFF a souligné plusieurs exemples attestant d’une affection et d’une solidarité du Québec, citant l’appui du Québec après les coupes du gouvernement Ford en francophonie en 2018 en Ontario. 

Mais selon lui, l’un des blocages se situe au niveau de certaines institutions qui «font mal leur travail», égratignant au passage Radio-Canada, critiqué pour être très «montréalocentriste». 

Valérie Lapointe-Gagnon
Selon Valérie Lapointe-Gagnon, professeure agrégée d’histoire à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, «ce qu’il faut retenir des éléments du passé, c’est qu’il a toujours fallu travailler pour se maintenir proches étant donné la distance géographique et les particularismes régionaux.»
Crédit : Capture d’écran Francopresse

Valérie Lapointe-Gagnon, professeure agrégée d’histoire à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, a aussi mis de l’avant une meilleure connaissance des autres francophonies, lors du premier panel de la journée qui abordait les relations passées entre le Québec et les francophones du Canada.

«Ce qu’il faut retenir des éléments du passé, c’est qu’il a toujours fallu travailler pour se maintenir proches étant donné la distance géographique et les particularismes régionaux […]. Les voyages de la survivance, dans les années 1920, où des notables, des responsables politiques vont se déplacer sur le terrain pour voir besoins sur le terrain.»

Des gens du Québec se déplaçaient par exemple en Acadie, dans l’Ouest, dans les communautés francophones des États-Unis. «Le Canada français était très large et il fallait voyager pour mieux connaitre et créer ce réseau», rappelle l’historienne.

Joseph Yvon Thériaul
Joseph Yvon Thériault, professeur associé au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal, a rappelé au cours du premier panel que la territorialisation des identités a provoqué entre autres, les États généraux du Canada français, où la rupture du Canada français est annoncée.
Crédit : Capture d’écran Francopresse
  

La professeure a aussi évoqué le rôle des journaux, qui ont contribué à maintenir les liens entre francophones. Le Devoirs’était en effet doté d’un service de voyages en 1924 pour aider au rapprochement des communautés. 

Joseph Yvon Thériault, professeur associé au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal, a rappelé au sein du même panel que la territorialisation des identités, provoquée entre autres par les États généraux du Canada français de 1967, marque la rupture entre les Canadiens français et le Québec. Le chercheur acadien a fait aussi référence à l’Accord de Charlottetown, en 1992 ; une tentative échouée de rapprochement qui a consommé la rupture entre le Québec et les francophones hors Québec. 

 participants au deuxième pane
Les participants au deuxième panel de cette journée d’ouverture, avec, dans l’ordre, de haut en bas et de gauche à droite : La présentatrice Diane Martin, Vincent Poirier, comédien, animateur et membre fondateur du groupe Improtéine ; Marie-Christine Morin, directrice générale de la Fédération culturelle canadienne-française ; Gino LeBlanc, directeur du Bureau des affaires francophones et francophiles de l’Université Simon Fraser et Déborah Cherenfant, entrepreneure et présidente de la Jeune chambre de commerce de Montréal.
Crédit : Capture d’écran Francopresse

Institutionnaliser les relations

C’est pourquoi, pour Marie-Christine Morin, directrice générale de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), mieux connaitre ces éléments demande aussi de stopper les «festivals des enjeux» comme elle les appelle, et agir. Elle-même tente de le faire dans le domaine culturel à travers les Tables sur l’avenir des arts (TADA!) à la FCCF, en construisant des «chantiers» concrets et établis. 

Pour que les relations entre le Québec et les autres communautés francophones du pays s’institutionnalisent aussi en politique, Gino LeBlanc du BAFF a suggéré de créer des espaces communs de discussions permanentes. 

Une idée que Serge Dupuis, historien et membre associé de la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN), de l’Université Laval, a effleuré lors du premier panel : «Si les ministères québécois peuvent entrouvrir la porte à l’existence d’un dossier sur les francophonies canadiennes, il y a peut-être une possibilité de développer des ententes de réciprocité.» 

Serge Dupuis
Selon Serge Dupuis, ce sommet est la «quatrième tentative de rapprochement depuis les années 1960» entre les francophonies.
Crédit : Capture d’écran Francopresse

Déborah Cherenfant, entrepreneure et présidente de la Jeune chambre de commerce de Montréal, a davantage ramené cette question de structure des relations autour du financement. 

«Que ce soit un financement qui vienne du gouvernement ou autre, nous [en] manquons, a-t-elle observé. On n’est pas encore collectivement convaincus de ce projet commun. C’est pourquoi les initiatives n’ont pas le financement et l’encadrement dont elles ont besoin.»  

Pour arriver à ce rapprochement, Gino LeBlanc a insisté sur un point : «Les francophones hors Québec ne cherchent pas à être sauvés, ils cherchent à collaborer».

Le directeur du BAFF estime que le sommet est «bien parti», car «on est prêt culturellement et politiquement», a-t-il précisé.

Les activités du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes reprendront virtuellement lundi. 

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 - vendredi 15 novembre 2024