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La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

Retour à la case départ pour la Commission scolaire francophone du Yukon

Le combat linguistique que mène devant les tribunaux l'unique commission scolaire francophone du Yukon est loin d'être terminé.
14 mai 2015/Auteur: La Presse canadienne/Nombre de vues (25088)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
Balises: CSFY
Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Des moments d’émotion et une leçon d’humilité

REGINA - Organisé le vendredi 8 mai par les élèves de la 7e à la 9e du Pavillon secondaire de l’École Monseigneur de Laval, le spectacle La Grand Cabaret est une leçon de vie.

14 mai 2015/Auteur: Abdoulaye Yoh (EV)/Nombre de vues (30235)/Commentaires ()/
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Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (27152)/Commentaires ()/

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28807)/Commentaires ()/
Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

7 mai 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (31785)/Commentaires ()/
Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Le gouvernement de la Saskatchewan a proclamé mai le mois de l’éducation à la petite enfance dans la province et le 15 mai la Journée d’appréciation des éducatrices et éducateurs.
7 mai 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (27062)/Commentaires ()/
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La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014 de la Fondation fransaskoise nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement.
6 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (29196)/Commentaires ()/
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Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Le 22 avril dernier, les élèves de l’École Ducharme à Gravelbourg ont participé à deux activités pour souligner la Journée de la terre.

30 avril 2015/Auteur: École Ducharme/Nombre de vues (31447)/Commentaires ()/

Des parents inquiets se rencontrent à huis clos

Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt

Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.

30 avril 2015/Auteur: Francis Gourde (EV)/Nombre de vues (24987)/Commentaires ()/
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La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

 La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à ceux de la majorité, ce que cinq provinces et territoires refusent d’accorder.

26 avril 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33353)/Commentaires ()/
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Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises

Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles fransaskoises et d’immersion et de resserrer les liens de collaboration dans l’organisation d’activités. 

16 avril 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (33482)/Commentaires ()/
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Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

« On peut être heureux sans accumuler toujours plus »

EDMONTON - Le vendredi 13 mars, l’évêque belge Eugenio Rixen a rencontré des élèves de l’école J.H. Picard à Edmonton pour leur parler de ses 35 ans passés au Brésil auprès des petits agriculteurs. 

16 avril 2015/Auteur: Arthur Bayon (Le Franco)/Nombre de vues (24600)/Commentaires ()/
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Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

On rapporte de plus de en plus de cas dans la province de personnes âgées et malades, vivant dans des résidences, qui ne reçoivent pas les soins nécessaires de manière adéquate,  suite à une carence de personnel qualifié. 

9 avril 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (30983)/Commentaires ()/
Collèges et universités francophones s’unissent

Collèges et universités francophones s’unissent

Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont décidé d’unir leurs forces, créant du même coup l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).

9 avril 2015/Auteur: Danny Joncas (Francopresse)/Nombre de vues (31772)/Commentaires ()/
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L’immersion a la cote malgré ses lacunes

Dépassé, élitiste et source de division, le système d’immersion française en place dans les écoles canadiennes? C’est du moins ce qui ressort d’un récent article de la revue MacLean’s, l’une des principales publications du pays.

9 avril 2015/Auteur: Danny Joncas (Francopresse)/Nombre de vues (27965)/Commentaires ()/
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Première1819202123252627Dernière

À moins de 8 % d’immigration, les Franco-Canadiens s’amoindriront

Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse/19 mars 2022/Catégories: Web, RIF-SK Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan, Société, Francophonie, Immigration

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(Photo : Capture d’écran – Francopresse)

Le premier évènement du Symposium était animé par Sébastien Pierroz et a réuni Corinne Prince, Alain Dupuis et Raymond Théberge.

FRANCOPRESSE – Pour maintenir le poids démographique actuel des francophones hors Québec d’ici 2036, il faudrait que la cible d’immigration francophone dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) grimpe à 8 %, soit près du double de la cible actuelle de 4,4 % visée par IRCC et plus que quatre fois le pourcentage (1,95 %) de nouveaux résidents permanents francophones accueillis en 2021 dans les CLOSM.

C’est ce qu’a révélé la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada au cours du premier évènement du Symposium annuel sur l’immigration francophone, qui en est cette année à sa 15e édition.

En date du recensement de 2016, le poids démographique des francophones hors Québec était d’environ 3,8 %. Patrick Naud, vice-président de la FCFA, confiait cependant à Francopresse qu’il est probable que ce chiffre ait diminué dans le recensement de 2021, dont les données concernant les CLOSM doivent paraitre le 17 aout.

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La croissance de l’immigration francophone hors Québec passera en grande partie par l’Afrique, prévoient les panélistes.
(Source : OIF/Gallimard)

Pour que le poids démographique grimpe à 3,9 % d’ici 2036, il faudrait que la cible soit de 10 % d’immigration francophone hors Québec d’après les projections de la FCFA. Un rattrapage à 4,5 %, correspondant au poids démographique des francophones à l’extérieur du Québec en 1996, demanderait une cible de 16 %.

«Au cours des prochaines semaines, la FCFA rendra publique une demande officielle au nom des communautés francophones et acadienne pour [une] nouvelle cible et elle sera basée sur ces données et ces projections démographiques», a annoncé le directeur général de la FCFA, Alain Dupuis, durant sa présentation.

«Pour nous, il est clair que la prochaine cible doit tenir compte du besoin d’un rattrapage, donc une certaine mesure de réparation, et d’un objectif de croissance de nos communautés par la suite. J’aime toujours le rappeler, nous aussi nous aspirons un jour à avoir des communautés qui ne soient pas en déclin, mais en croissance et en revitalisation», souligne encore Alain Dupuis.

Quelques recommandations de la FCFA pour augmenter l’immigration francophone hors Québec :
-       Traiter en priorité les demandes francophones dans l’inventaire actuel
-       Rendre permanente la passerelle temporaire entre la résidence temporaire et la résidence permanente pour les candidate·e·w·e·s d’expression française
-       Créer des bassins/quotas francophones dans les différents programmes d’immigration existants
-       Créer un programme distinct pour l’immigration francophone, intégré au Plan annuel des niveaux [d’immigration]
-       Développer des mesures spécifiques pour chaque catégorie d’immigration (économique, familial et réfugiés)
-       Actualiser le Plan FPT (fédéral, provincial, territorial) en immigration francophone afin que les provinces et les territoires sélectionnent davantage de candidat·e·s francophones
-       Accroitre la promotion et le recrutement dans les pays d’Afrique et y augmenter la capacité de traitement des visas

 

«Il faut préparer le terrain pour ça»

Le commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, a lui aussi réalisé une présentation à l’occasion du premier évènement du Symposium, qui avait pour thème «Échéance de la cible : bilan et pistes d’avenir».

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Entre 2015 et 2020, la non-atteinte de la cible de 4,4 % constitue un manque à gagner de 32 771 immigrants francophones dans les CLOSM. ­­­
(Source : FCFA et IRCC)

Il y a notamment défendu l’idée d’avoir un programme d’immigration distinct pour la francophonie canadienne : «Un défi, c’est qu’on a une multitude de programmes, donc comment est-ce qu’on peut faire en sorte qu’on puisse rassembler tout ça dans une stratégie globale? En bout de ligne, ce qui nous intéresse, c’est concrètement comment est-ce qu’on va assurer le poids démographique des communautés au sein de la société canadienne.»

Corinne Prince, sous-ministre adjointe à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), a pour sa part présenté le point de vue du ministère et a assuré que les idées soulevées au cours de l’évènement seraient partagées avec le ministre Sean Fraser.

«L’immigration francophone, pour nous, c’est vraiment un projet de société. Si on établit la prochaine cible — soit à 5 %, 6 % ou même 8 % —, il y a des répercussions […] il faut préparer le terrain pour ça», a-t-elle souligné en rappelant que le Plan des niveaux d’immigration 2022-2024 prévoit l’accueil d’en moyenne 443 233 nouveaux immigrants par année, soit environ 1 % de la population canadienne.

«5 %, 8 % de 450 000, c’est très élevé. Beaucoup plus élevé qu’auparavant, dans les années où on a eu une cible de 275 000 immigrants par année. Pour moi, ça veut dire que nous devrions tous — les provinces, les municipalités, la communauté francophone — il faut tous maintenant, aujourd’hui commencer la préparation pour ces grands chiffres», insiste Corinne Prince.

Vers des cibles provinciales?

Alain Dupuis indique également que «la prochaine cible, nous le souhaitons, sera une cible annuelle plutôt qu’échelonnée sur cinq ans et, bien sûr, elle devra être déclinée par région».

L’idée de cibles provinciales a d’ailleurs été évoquée par le commissaire aux langues officielles qui rappelle que «dans chaque province et territoire, les communautés sont distinctes et ont des besoins distincts». À l’heure actuelle, seuls le Nouveau-Brunswick, le Manitoba et l’Ontario ont des cibles provinciales.

Ainsi, Raymond Théberge estime que dans ses négociations avec les provinces et territoires, le gouvernement du Canada pourrait inclure certaines exigences en matière d’immigration francophone.

Une proposition qui rejoint Alain Dupuis : «Les provinces vont devoir en faire plus. Si elles n’ont pas de cibles, elles devront je l’espère s’en doter.»

Soulignant que les provinces et territoires sont de plus en plus impliqués dans le choix des immigrants qu’ils accueillent, le directeur de la FCFA estime que cela doit s’accompagner de conditions du fédéral : «Il y a une négociation à avoir où les provinces doivent assumer une obligation envers la vitalité et le maintien du poids démographique [de la francophonie].»

Ce à quoi Corinne Prince d’IRCC répond que l’immigration est un champ de compétence partagé et que «notre rôle au fédéral n’est pas de forcer les provinces et territoires à poser telle ou telle action en immigration, mais plutôt de leur donner toutes les occasions d’atteindre leurs objectifs, et nous favorisons la concertation plutôt que la confrontation».

«Mais je crois personnellement que nous pouvons leur donner des [incitatifs]», nuance la sous-ministre adjointe.

La pression se fait sentir

En somme, les trois présentateurs se disent ultimement optimistes par rapport à la croissance de l’immigration francophone, notamment en raison de la modernisation prochaine de la Loi sur les langues officielles.

«Je pense que certaines conditions sont en place maintenant pour favoriser une immigration francophone plus dynamique. […] Les astres s’alignent d’une certaine façon, mais on ne peut pas manquer cette occasion. Le fait qu’on ait [un déficit de] 75 000 immigrants francophones, on va ressentir ça pour les 10, 15, 20 prochaines années», insiste Raymond Théberge.

Corinne Prince fait de son côté ressortir que les partenariats entre IRCC, le Commissariat aux langues officielles (CLO), la FCFA et les communautés francophones «sont plus forts que jamais», que «le recouvrement économique postpandémie est très important» et que, comme le veut le dicton, «il ne faut jamais laisser gaspiller une bonne crise».

Enfin, Alain Dupuis souligne quant à lui qu’«il y a un mot qui me vient en tête : c’est fragilité. Je pense que collectivement, on n’a pas d’autre choix que de réussir la prochaine étape. Moi je sens une pression énorme au niveau de nos communautés pour qu’on réussisse cette fois-ci et qu’on se crée cet avenir meilleur, et je pense qu’on a des outils en place, mais il faut être ambitieux et aller chercher les moyens».

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 - samedi 28 décembre 2024