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Le blogue chanté du Dr Horrible

Le blogue chanté du Dr Horrible

Une pièce innovante présentée par les élèves du Pavillon Gustave Dubois

SASKATOON -Pour les élèves de l’École canadienne-française secondaire, la fin de l'année scolaire c’est aussi le temps de présenter une nouvelle pièce de théâtre : ils ont ainsi interprété Le blogue chanté du Docteur Horrible les 2 et 3 juin derniers.

11 juin 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (31846)/Commentaires ()/
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Alexis Warren se démarque à la Dictée P.G.L.

Alexis Warren se démarque à la Dictée P.G.L.

Le jeune Fransaskois Alexis Warren a remporté le prix Provinces de l'Ouest et Territoires, dans la catégorie classe francophone, lors de la grande finale internationale de la Dictée P.G.L.
28 mai 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (27938)/Commentaires ()/
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Fête des finissants à l'école Valois

Fête des finissants à l'école Valois

Une soirée placée sous le signe de l'émotion

PRINCE ALBERT - Le 22 mai dernier, l’École Valois s’est parée de ses plus belles couleurs pour la fameuse fête des finissants.
28 mai 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (30294)/Commentaires ()/
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Collation des grades pour les finissantes du Collège Mathieu

Collation des grades pour les finissantes du Collège Mathieu

Le Collège Mathieu est heureux d’avoir tenu la collation des grades pour souligner les accomplissements et l’engagement réalisés par les finissantes de la cohorte 2015.

28 mai 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (34643)/Commentaires ()/
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Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial.

28 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (45083)/Commentaires ()/
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Des parents veulent que leur association se prononce sur la situation des écoles fransaskoises

Le 12 mai dernier, un groupe de parents, dont je fais partie, a envoyé une lettre à la présidente de l'Association des parents fransaskois (APF). Dans cette lettre nous faisions part de nos préoccupations, notamment au sujet des coupures faites par le Conseil scolaire fransaskois (CSF) et des diminutions importantes des services.
28 mai 2015/Auteur: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (19811)/Commentaires ()/
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Mario Cyr reçoit le prix Edgar-Gallant 2015 pour l’éducation

Mario Cyr, ancien directeur général du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, est le lauréat cette année du prix Edgar-Gallant pour sa contribution remarquable à l’essor de l’éducation en français en milieu minoritaire.

21 mai 2015/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (18867)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
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Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Une participante raconte…

REGINA - L’Institut est devenu, il y a 3 mois, le premier établissement en Saskatchewan officiellement reconnu pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF).

20 mai 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah(EV)/Nombre de vues (34756)/Commentaires ()/
Balises: TEF
Transport scolaire et élèves francophones

Transport scolaire et élèves francophones

Le transport homogène dans les conseils scolaires francophones est-il constitutionnel ?
20 mai 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33707)/Commentaires ()/
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Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Une belle initiative du club Rotary de Moncton

MONCTON - Dominic Cardy, chef du NPD au Nouveau Brunswick et Mathieu Wade, sociologue de l’Université de Moncton, ont partagé leurs points de vue sur la question sensible du bilinguisme lors d’un dialogue public au début du mois de mai au Collège Oulton de Moncton.

20 mai 2015/Auteur: Simon Delattre (Acadie Nouvelle)/Nombre de vues (27872)/Commentaires ()/
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Foire régionale du Patrimoine à Regina

Foire régionale du Patrimoine à Regina

« Est-ce que les juges sont passés vous voir » ?

10 élèves de l’école élémentaire et secondaire de Monseigneur de Laval ont participé à cette belle foire sur l’histoire
20 mai 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (37027)/Commentaires ()/
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La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

Retour à la case départ

La Cour suprême a rendu une décision unanime concernant le litige opposant la Commission scolaire francophone du Yukon au gouvernement territorial.
14 mai 2015/Auteur: Pierre-Luc Lafrance (L'Aurore boréale)/Nombre de vues (25873)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
Balises: CSFY
La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

Retour à la case départ pour la Commission scolaire francophone du Yukon

Le combat linguistique que mène devant les tribunaux l'unique commission scolaire francophone du Yukon est loin d'être terminé.
14 mai 2015/Auteur: La Presse canadienne/Nombre de vues (24551)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
Balises: CSFY
Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Des moments d’émotion et une leçon d’humilité

REGINA - Organisé le vendredi 8 mai par les élèves de la 7e à la 9e du Pavillon secondaire de l’École Monseigneur de Laval, le spectacle La Grand Cabaret est une leçon de vie.

14 mai 2015/Auteur: Abdoulaye Yoh (EV)/Nombre de vues (29749)/Commentaires ()/
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Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (26673)/Commentaires ()/
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« La guerre résout très peu », John Babcock

Auteur: Dominique Liboiron/10 novembre 2017/Catégories: 2017, Société, Guerre et enjeux militaires

John Babcock

John Babcock

Né en 1900, John Babcock était le dernier ancien combattant canadien de la Première guerre mondiale. Témoin de plus d’un siècle d’histoire, M. Babcock pensait que les nations sautent trop rapidement aux armes. Selon lui, « La guerre résout très peu. »
Photo: Dominique Liboiron
Le 11 novembre marque le 99e anniversaire de l’Armistice qui a mis fin à la Première guerre mondiale. Depuis, de nombreuses guerres ont entraîné des millions de morts. Selon le dernier ancien combattant canadien de la Guerre 14-18, les pays doivent mieux dialoguer pour éviter les conflits armés.

« La guerre résout très peu, » disait John Babcock qui, lors de notre entrevue, avait 108 ans. Témoin de plus d’un siècle d’histoire, M. Babcock pensait que les nations sautent trop rapidement aux armes. Il croyait également que les gouvernements peuvent régler leur différences par l’entremise d’une communication ouverte et en ayant davantage de patience dans les processus diplomatiques.

Né le 23 juillet 1900 à Holleford, en Ontario, M. Babcock a passé les dernières années de sa vie à Spokane, dans l’état de Washington. Il marchait avec l’aide d’une cane, avait la mémoire vive et portait deux prothèses auditives. Malgré son âge, il gardait la voix forte et grave d’une personne franche et honnête. Je pense souvent à notre conversation, surtout à la veille du jour du Souvenir.

M. Babcock n’avait que 14 ans quand son père est décédé. En conséquence, sa mère devait travailler comme domestique en Saskatchewan, ce qui a écarté les enfants de la parenté.

La carrière militaire offrait un bon salaire pour l’époque, mais M. Babcock s’est joint à l’armée canadienne surtout par un sentiment de devoir. « C’était la chose à faire, » a-t-il dit franchement.

En dépit de son jeune âge (il n’avait que 15 ans et demi) M. Babcock s’est inscrit en Ontario et a déjoué les autorités militaires avant que son commandant ne reçoive une lettre de la Saskatchewan dans laquelle Mme Babcock dévoilait l’âge de son fils.

« Mon commandant est venu me dire, “Je comprends que tu vas nous quitter,” et j’ai demandé pourquoi, » expliquait l’ancien combattant Babcock.

« C’est là qu’il m’a dit, “Nous avons reçu une lettre de ta mère,” et j’ai répondu qu’elle ne me dit pas quoi faire. »

M. Babcock a pu rester dans l’armée, mais les autorités lui ont assigné à un travail manuel dans des baraques, à Halifax. Sachant que l’information se propage lentement dans les bureaucraties, il s’est inscrit de nouveau avec un autre régiment. Cette fois, on l’a envoyé en Angleterre où, encore une fois, on a appris qu’il était adolescent.

Placé dans un bataillon avec 1300 gars qui attendaient d’avoir 19 ans, l’âge minimum pour les soldats canadiens, M. Babcock a subit un entraînement rigoureux, mais n’est pas passé aux tranchées – la Grande guerre s’est terminée quand il n’avait que 18 ans. Source de chagrin et de regret, le fait qu’il n’ait pas combattu l’a peiné pendant bon nombre d’années, mais le temps lui a changé les idées. « C’est peut-être une bonne chose que je ne me suis pas battu, » a-t-il dit. « Je me serais probablement fait tuer. »

Bien qu’il n’ait pas connu le combat actif, le centenaire a vu au sein de sa famille les ravages du premier conflit mondial. Son frère Manley a fait une crise nerveuse après son expérience au front. Les ressources thérapeutiques et même le terme pour désigner ce qui s’appelle de nos jours le trouble de stress post-traumatique n’existaient pas au début du 20e siècle.

Même après la difficulté marquée des chefs politiques et des dirigeants militaires à résoudre l’impasse d’un conflit qui a duré quatre ans et coûté plus de 20 millions de vies, dont 6400 parmi les soldats de la Saskatchewan, M. Babcock n’a pas perdu espoir dans la classe gouvernante.

Quant aux guerres actuelles, soit en Iraq et en Afghanistan, M. Babcock constatait que les techniques militaires ont évolué depuis son temps quoique leur but demeure pareil. « Il existe de meilleures façons de tuer les gens sans se faire tuer soi-même. »

Le gouvernement canadien lui a offert des funérailles d’État, mais il y a renoncé par respect pour les soldats qui sont morts sans cet honneur. « Oh, ils peuvent avoir des funérailles d’État s’ils veulent, mais pas pour moi, pour d’autres. »

À la place, il a demandé une cérémonie en mémoire de tous les anciens combattants, surtout ceux qui ont connu les tranchées.

M. Babcock est décédé le 18 février, 2010. Il avait 109 ans.

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Dominique Liboiron

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 - jeudi 14 novembre 2024