Skip Navigation
Bon 36366
École Notre-Dame-des-Vertus

École Notre-Dame-des-Vertus

Bravo aux élèves de NDV pour les belles chansons à la fête de la Saint-Jean-Baptiste à Zénon Park. 

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3558)/Commentaires ()/
Balises:
École Père-Mercure

École Père-Mercure

Nos élèves et la communauté se sont rassemblés pour souligner la fin de l'année avec un dîner BBQ et une après-midi de jeux. Merci à tous les parents et membres du personnel qui ont aidé à l'organisation !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3488)/Commentaires ()/
Balises:
École de Bellegarde

École de Bellegarde

Le mois de juin a été rempli d’activités !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2786)/Commentaires ()/
Balises:
Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023.

6 juin 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2936)/Commentaires ()/
Balises:
Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023.

23 mai 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (2476)/Commentaires ()/
Balises:
Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Ottawa investit 4,1 milliards de dollars dans le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028. Si de nouveaux investissements sont prévus notamment en immigration, en immersion et en petite enfance, le gouvernement libéral a brisé sa promesse électorale de financer le postsecondaire en français de manière permanente à raison de 80 millions de dollars par an.

16 mai 2023/Auteur: Inès Lombardo — Francopresse /Nombre de vues (3441)/Commentaires ()/
Balises:
Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Fin avril, une délégation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s’est rendue au Burundi et au Niger sous la houlette de son directeur général Ronald Ajavon en vue d’établir des partenariats avec les autorités locales. Certaines personnes de la communauté ont critiqué les dépenses encourues, estimant que le CÉF devrait se focaliser sur d’autres priorités plus locales. Monsieur Ajavon clarifie sa démarche.

12 mai 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (4970)/Commentaires ()/
Balises:
Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

11 mai 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2284)/Commentaires ()/
Balises:
ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2390)/Commentaires ()/
Balises:
Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (1890)/Commentaires ()/
Balises:
Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Le Centre éducatif Gard’Amis, à Regina, dessert la petite enfance depuis 1987. Première garderie francophone de la province, cette coopérative à but non lucratif a même commencé à acquérir des propriétés en 2017 pour répondre aux besoins toujours croissants des familles fransaskoises.

27 avril 2023/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4132)/Commentaires ()/
Balises:
Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Après une entente signée le 5 avril, des étudiants du Collège Mathieu auront accès dès septembre prochain au programme de Relations publiques de deux ans du Collège La Cité à Toronto.

18 avril 2023/Auteur: François Bergeron (L’Express)/Nombre de vues (3575)/Commentaires ()/
Balises:
L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

Précurseur et prêcheur de l’approche dialogique en enseignement depuis 36 ans, le professeur Norman Cornett était l’invité d’honneur d’une discussion à la Cité francophone de l’Université de Regina les 28 et 29 mars. L’événement, ouvert au public, a soulevé des échanges de fond entre les membres du personnel enseignant et les étudiants.

15 avril 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (3554)/Commentaires ()/
Balises:
Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants fransaskois ont pu enfin se retrouver lors du premier congrès organisé en personne depuis le début de la pandémie les 30 et 31 mars à Saskatoon. Organisatrices de la rencontre, l’Association locale des enseignantes et des enseignants fransaskois (ALEF) et l’Association professionnelle des enseignants fransaskois (APEF) avaient logiquement choisi pour thème Des retrouvailles pour se ressourcer.

14 avril 2023/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3363)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:
Le gouvernement donne son aval pour deux nouvelles écoles

Le gouvernement donne son aval pour deux nouvelles écoles

Bonne nouvelle pour les Fransaskois : deux nouvelles écoles se retrouvent dans le budget provincial 2023-2024 présenté le 22 mars. Si l’annonce des établissements, prévus pour Prince Albert et Saskatoon, enchante les communautés locales, la vigilance reste de mise.

4 avril 2023/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3980)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationPolitique
Balises:
RSS
245678910Dernière

Le destin croisé des francophones et Autochtones

Auteur: Leslie Diaz – IJL - Réseau.Presse/24 avril 2021/Catégories: Organisme, Cité universitaire francophone, Société, Autochtones / Métis, Francophonie

Capture d’écran table ronde
La table ronde Francophonie et Autochtonie était organisée par le Centre culturel canadien de Paris.
Capture d’écran

Les liens entre Autochtones et francophones sont encore peu étudiés au Canada. Aussi, Jérôme Melançon et Pierrot Ross-Tremblay, respectivement professeurs à l’Université de Regina et à l’Université d’Ottawa, ont voulu apporter leur pierre à l’édifice lors d’une table ronde intitulée Francophonie et Autochtonie.

Proposée par le Centre culturel canadien de Paris le 24 mars dernier, la table ronde était présentée par Ivan Kabacoff, animateur du programme Destination francophonie sur TV5MONDE, et a été visionnée par près de 800 personnes sur Facebook.

« En organisant une table ronde, nous avons trouvé le moyen de parler de ce lien indissociable qui existe entre l’histoire de la francophonie canadienne et les cultures autochtones », a déclaré en ouverture Caitlin Workman, directrice du Centre culturel canadien. 

Un contact difficile à établir

bison
Les relations entre francophones et Autochtones remontent au 16e siècle.
Crédit : Tandem X Visuals / Unsplash

Peu d’études portent sur les relations entre les francophones et les Autochtones. « On voit un engouement et une curiosité, surtout de la part des enseignants, pour la culture autochtone, comme la poésie de Joséphine Bacon ou encore de Natasha Kanapé Fontaine », note Jérôme Melançon, directeur du Centre canadien de recherche sur les francophones en milieu minoritaire (CRFM) à l’Université de Regina. 

La recherche d’un lien s’exprime dès le 16e siècle de la Nouvelle-France avec les voyageurs français qui nouent des relations avec les communautés autochtones, donnant naissance au peuple métis.

Cette proximité séculaire mène à l’idée, renforcée par des gens comme l’historien Gérard Bouchard, que la grande majorité des Québécois d’origine canadienne-française auraient du sang autochtone. « On observe une indigénisation des personnes sous prétexte qu’ils pouvaient avoir un ancêtre autochtone dix-sept générations auparavant », remarque Jérôme Melançon.

Pierrot Ross-Tremblay,  professeur à l'Institut de recherche et d'études autochtones de l'Université d'Ottawa, observe pour sa part un besoin de retour aux sources. « Avec les enjeux écologiques, on cherche à se rapprocher des Premières Nations pour comprendre la Terre », constate-t-il. 

L’universitaire, d’origine innue, souligne l’importance des échanges oraux dans la relation avec les Autochtones : « Les premiers peuples possèdent des traditions orales millénaires et continuent aujourd’hui de transmettre leur savoir de manière orale. Cette transmission porte avant tout sur l’avant, le pendant et l’après-contact avec les Européens. » 

Un passé douloureux

Si les Métis et les francophones ont pu se battre pour obtenir le droit d’étudier ou de parler en français, les Autochtones, eux, se sont vu imposer un mode de vie : « Les Premières Nations ont été victimes de violences et d’abus depuis le début. On les a privés d’identité, on leur a retiré leurs enfants pour les mettre dans des pensionnats jusque dans les années 1990 », déplore Jérôme Melançon.

Le poète et intellectuel Pierrot Ross-Tremblay le rejoint : « La naissance même du Canada repose sur un principe raciste d’élimination des races bâtardes incompatibles avec le progrès. Plusieurs stratégies ont été utilisées pour cela et les pensionnats ont été un mécanisme d’éradication d’une culture et d’une identité. »

Un racisme systémique qui perdure, rappelle Jérôme Melançon : « Il y a encore quinze ans de ça, une pratique policière courante à Saskatoon était d’emmener les Autochtones en dehors de la ville en plein hiver pour les laisser rentrer à pied chez eux. Certains mouraient de froid pendant le trajet. »

Se réconcilier 

En 2007, le gouvernement canadien a créé la Commission de vérité et réconciliation. Jusqu’en 2015, le gouvernement a versé près de 72 millions de dollars pour appuyer les travaux de collecte de mémoire des survivants des pensionnats et autres traumatismes.  

Les membres de la commission ont passé 6 ans aux quatre coins du Canada pour recueillir plus de 6 500 témoignages. Sept événements nationaux ont eu lieu dans différentes régions du pays afin de sensibiliser le public aux différents épisodes traumatisants dont les Premières Nations ont été victimes.

Les récits des différentes familles constituent un atout précieux pour conserver la mémoire, estime Pierrot Ross-Tremblay : « Les récits oraux transmis de génération en génération témoignent des violences et de la force utilisées contre les premiers peuples, mais aussi de la résistance de ces derniers pendant près de 400 ans. »

De son côté, Jérôme Melançon se veut plus critique : « De bonnes choses peuvent ressortir des commissions, mais malheureusement cette commission est davantage un théâtre où on met en scène la souffrance des Premières Nations. »

Pour aller au bout de la réconciliation, le professeur à l’Université de Regina perçoit encore des efforts à faire. « Plusieurs Églises, à différents niveaux et de différentes manières, participent au processus de réconciliation, mais l’Église catholique n’a jamais demandé pardon publiquement et n’a pas vraiment coopéré avec la commission », précise Jérôme Melançon. 

Imprimer

Nombre de vues (14247)/Commentaires (0)

Leslie Diaz

Leslie Diaz – IJL - Réseau.Presse

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - lundi 3 juin 2024