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Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Le directeur du Collège, Francis Kasongo, dresse un bilan positif

La mission de recrutement international ciblait l’Afrique francophone de l’Ouest avec pour objectif essentiel, faire de la promotion et du recrutement d’étudiants francophones au Sénégal et au Cameroun, précisément à Dakar, Douala et Yaoundé.
16 mars 2016/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (29136)/Commentaires ()/
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Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

Jessie Guraliuck de la Cité universitaire parmi les cinq gagnants au Canada

Jessie Guraliuck, étudiante au Bac en éducation à la Cité universitaire francophone de l'Université de Regina, a gagné une bourse de 1000 $ à l'issue du concours vidéo Ma francophonie en 3D

14 mars 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30163)/Commentaires ()/
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Le centre éducatif Trésors du Monde : entre défis et réussites

Le centre éducatif Trésors du Monde : entre défis et réussites

PRINCE ALBERT - Ouvert il y a 2 ans, le Centre de la petite enfance (CPE) Trésors du Monde connaît une activité croissante dans l’accueil des enfants âgés de 6 semaines à 5 ans.

10 mars 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (31857)/Commentaires ()/
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L’université franco-ontarienne ira de l’avant

L’université franco-ontarienne ira de l’avant

La députée provinciale NPD, France Gélinas, avait déposé le projet de loi 104 en novembre 2015, adopté à l’unanimité par les trois partis. Pourtant, aucune action n’a été mise en place depuis par la première ministre Kathleen Wynne.
22 février 2016/Auteur: Laurence Stenvot (Le Métropolitain) /Nombre de vues (25482)/Commentaires ()/
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La grande aventure de la petite enfance

La grande aventure de la petite enfance

Le Collège Mathieu, un point de départ pour une carrière dans la petite enfance

Hind Rami, originaire du Maroc, s’est établie en Colombie-Britannique avant de s'installer en Saskatchewan il y douze ans.  Le projet d’Hind était de fonder deux centres de la petite enfance.

5 février 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (22576)/Commentaires ()/
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Donald Michaud quitte la Direction de l’éducation du CÉF

Donald Michaud quitte la Direction de l’éducation du CÉF

Le Président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le 26 janvier que Donald Michaud quitte ses fonctions de Directeur de l’éducation au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour des raisons familiales et personnelles.

27 janvier 2016/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30295)/Commentaires ()/
Une fin de semaine de formation pour les artistes fransaskois

Une fin de semaine de formation pour les artistes fransaskois

Dix artistes on participé à Tremplin pro du Conseil culturel fransaskois

Ce sont dix artistes de la musique qui se sont réunis à Regina les 23 et 24 janvier 2016 afin de bénéficier de la formation Tremplin pro avec les intervenantes Nathalie Kleinschmit et Cécile Doo-Kingué.

25 janvier 2016/Auteur: Conseil culturel fransaskois/Nombre de vues (36734)/Commentaires ()/
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L'article 23 de la Charte canadienne toujours devant les tribunaux

L'article 23 de la Charte canadienne toujours devant les tribunaux

Au cours des dernières années, il y a eu beaucoup de discussions dans la communauté fransaskoise concernant les meilleurs moyens d’assurer une éducation de qualité pour les élèves des écoles du système fransaskois. Certains disent qu’il faut une approche positive et des négociations de bonne foi avec le gouvernement tandis que d’autres affirment que les défis requièrent des solutions fortes comme les recours judiciaires.

12 janvier 2016/Auteur: Wilfrid Denis/Nombre de vues (34779)/Commentaires ()/
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Les élèves francophones sensibilisés à l’intimidation à l’école

Les élèves francophones sensibilisés à l’intimidation à l’école

 

REGINA - Dans le cadre de la semaine sur la sensibilisation à l’intimidation à l’école, les élèves de l’école Monseigneur de Laval, à Regina, ont participé mercredi à un atelier interactif pour les informer des dangers du harcèlement en milieu scolaire et sur Internet.

 

 

 

27 novembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (41833)/Commentaires ()/
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Le CREPE de Prince Albert dévoile son nouveau visage

Le CREPE de Prince Albert dévoile son nouveau visage

PRINCE ALBERT - Le Centre de ressources éducatives à la petite enfance (CREPE) de Prince Albert vient de rouvrir ses portes après des travaux de réaménagement. Ce service, qui existe depuis plus de 30 ans, représente un outil majeur pour tous les établissements intervenant en français auprès de la petite enfance.

 

26 novembre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV) /Nombre de vues (41934)/Commentaires ()/
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Prix Alpha Sask 2015

Prix Alpha Sask 2015

Anna Smith est la récipiendaire du prix Alpha Sask 2015. Ce prix, décerné par le Collège Mathieu, récompense un texte relatant l’expérience d’un individu qui apprend ou réapprend le français.

 

11 novembre 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30959)/Commentaires ()/
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Symposium des parents ou comment communiquer avec un enfant

Symposium des parents ou comment communiquer avec un enfant

Plus de 170 personnes ont participé à la 24e édition du Symposium des parents qui s’est déroulée à Saskatoon ce 24 octobre, au Pavillon Gustave Dubois. Fil conducteur de cette journée organisée par l’Association des parents fransaskois (AFP) : «meilleure communication, meilleures relations »


 

29 octobre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (27443)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu s'internationalise

Le Collège Mathieu s'internationalise

GRAVELBOURG -  Le Collège Mathieu, basé à Gravelbourg, a reçu la désignation du ministère provincial de l’Enseignement supérieur pour accueillir des étudiants étrangers. 

22 octobre 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/Nombre de vues (27765)/Commentaires ()/
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Éducation: 25 ans de l’arrêt Mahé

Éducation: 25 ans de l’arrêt Mahé

Le droit scolaire continue son chemin au Canada français

L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés de 1982 comprenait-il la gouvernance des établissements d’enseignement? Des parents francophones d’Edmonton ont pris les devants et gagné en Cour suprême en 1990. Une jurisprudence était fondée. Celle de l’arrêt Mahé.

22 octobre 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (28312)/Commentaires ()/
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L'Omnium de volleyball réunit près de 500 jeunes du CÉF

L'Omnium de volleyball réunit près de 500 jeunes du CÉF

SASKATOON - Les 8 et 9 octobre derniers, environ 480 jeunes des écoles secondaires fransaskoises ont participé à l’Omnium de volleyball organisé au Centre de soccer Henk Ruys de Saskatoon par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). L’une des rares occasions pour les jeunes de toute la province de se retrouver chaque année.

14 octobre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (36109)/Commentaires ()/
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Le multiculturalisme canadien, une navigation en eaux troubles?

Le multiculturalisme canadien, une navigation en eaux troubles?

Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/1 octobre 2024/Catégories: Société, Multiculturalisme

L’expérience du multiculturalisme dure depuis des décennies au Canada. Elle a transformé des villes et des quartiers. Les résidents naviguent à travers ces changements et se demandent si cette expérience est vraiment la bonne façon de construire une nation et d’enrichir sa culture.

«Je dirais que le consensus sur le multiculturalisme est encore là. Il est moins fort qu’auparavant et il y a peut-être des craques, des fissures, dans l’édifice […]. Mais je ne pense pas qu’on soit dans une situation critique», estime le professeur de science politique du Campus Saint-Jean, Frédéric Boily.

«On voit monter une anxiété identitaire plus présente qu’avant, ajoute-t-il. Mais je ne pense pas qu’on peut parler encore d’un effondrement ou d’un véritable backlash

Selon un sondage de la firme Research Co. mené en 2024, le pourcentage de Canadiens et Canadiennes pour qui le multiculturalisme est un élément de fierté a chuté à 65 %, par rapport à 74 % en 2023.

Pour parler d’un backlash (ou d’un contrecoup) politique, il faudrait notamment que des partis (qui ont une véritable chance d’accéder au pouvoir) exploitent ce sentiment d’anxiété, notamment lorsque vient le temps de parler d’immigration.

Pour l’instant, le politologue remarque plutôt que l’immigration est critiquée par le biais des enjeux économiques, tels que le logement, l’emploi et le cout de la vie.

Inquiétudes à l’égard de l’avenir

Marc Gagnon* se positionne plutôt contre le modèle multiculturaliste. Résident de Hamilton, en Ontario, depuis plus de dix ans, il dit observer des tendances inquiétantes dans sa ville.

«À Hamilton, il y a vraiment une population diversifiée. Il y a des sikhs, des musulmans, des hindous, beaucoup de chrétiens aussi […]. Ce beau mélange date d’il y a longtemps.»

Mais, plus la situation de l’immigration évolue, plus il doute que ce mélange demeure paisible. Il remarque notamment plus de signes religieux dans l’espace public, plus de langues et de coutumes étrangères en vase clos, et moins de dialogue.

«[Dans 10 ou 20 ans], je ne sais pas ce que ça va être pour le vivre-ensemble tant souhaité, s’inquiète-t-il. La société multiculturelle va peut-être devenir plus multiconflictuelle, ce qui n’est pas souhaitable.»

«Je pense qu’il y a des cultures incompatibles, qui ne veulent pas, qui refusent systématiquement de s’intégrer à la société d’accueil», estime Marc Gagnon.

Il est inquiet pour le tissu social, mais aussi pour la possibilité de discuter de certains enjeux : «J’aimerais être capable de nommer des choses sans que ce soit perçu comme étant de la discrimination ou du racisme, ou n’importe quel terme qui est utilisé pour empêcher une discussion ouverte sur le sujet.»

Un noyau commun

Pour le sociologue François Boudreau, qui a longtemps enseigné à l’Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario, «le multiculturalisme, c’est la promesse de ne pas faire société».

Lui aussi est inquiet pour l’avenir des relations. «J’ai habité à Toronto pendant près de cinq ans. J’ai vécu le multiculturalisme, j’étais en mesure de le voir, de l’apprécier, de le comprendre, et je suis arrivé à la conclusion que même si ça fonctionne bien jusqu’ici, […] ce n’est pas la façon de construire un pays.»

Pour construire un pays, il faut une culture commune. Ce qui s’établit plus facilement à travers l’interculturalisme, explique-t-il. Selon lui, «il s’agirait de trouver un noyau de valeurs, qui seraient bien sûr celles qui ont présidé à l’élaboration des politiques d’immigration massives, c’est-à-dire la culture au Canada telle qu’elle l’était dans les années 1960 avec ses valeurs fondamentales, et l’enrichir des nouvelles contributions des autres cultures».

Il donne l’exemple de «petites Chines, petites Indes, petits Pakistans, petites Corées» qui se créent dans les grandes villes comme Toronto et Vancouver. Il craint qu’il s’y maintiennent de «petits groupes culturels distincts» qui ne partagent pas d’identité collective.

«La culture, c’est le mode d’emploi de l’identité [collective]. Le multiculturalisme, par définition, implique qu’il y ait différents modes d’emploi qui coexistent. Donc on ne forme pas un tout. On ne forme pas une nouvelle totalité culturelle enrichie des expériences qui viennent de partout dans le monde», insiste François Boudreau.

Il explique que le multiculturalisme n’a pas été développé par des sociologues ou des anthropologues, mais par des politiciens, pour deux raisons : valoriser la différence dans un contexte d’immigration importante et diluer les nationalismes émergents, en particulier autochtones et québécois.

«On a tenté de noyer ces deux poissons-là», lance-t-il.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de réalité unique, dit-il. Plusieurs nouveaux arrivants veulent devenir Canadiens et «s’insérer» dans la société, et plusieurs veulent reproduire ici le modèle de leur pays d’origine. «Le multiculturalisme appuie ceux qui veulent construire ici ce qu’ils avaient là-bas, et c’est ça qui est problématique.»

Un effort partagé

Selon le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en communication interculturelle et technologies de gestion en contexte pluraliste, Jorge Frozzini, «c’est très rare» que quelqu’un arrive ici ne voulant rien savoir de son pays d’accueil. «Habituellement, les gens qui arrivent vont faire beaucoup d’efforts pour pouvoir s’adapter», assure-t-il.

Plutôt que d’intégration, le chercheur préfère parler d’inclusion : «C’est comment on s’adapte, comment on va pouvoir travailler et avancer ensemble en apprenant certains codes, comment on procède ici, comment on fait certaines choses, mais en gardant certains traits qui leur appartiennent [aux nouveaux arrivants], en enrichissant notre communauté.»

Mais l’inclusion se joue à deux. La société d’accueil a la responsabilité de «mettre en place des mécanismes ou des services» qui facilitent l’adaptation. «Il y a des gens qui vont bien s’adapter […] Pour certains, ça peut prendre du temps. Certaines personnes n’y arriveront jamais.»

La chercheuse Denise Helly, qui travaille sur les questions d’immigration et d’intégration à l’Institut national de la recherche scientifique du Québec, explique que le Canada est, en raison de son histoire, culturellement pluriel.

Pour cette raison, selon elle, le gouvernement canadien peut difficilement tenir un discours sur l’unité, ce qui explique qu’il ait mis l’accent sur la cohésion sociale plutôt que sur l’unité sociétale.

«Cohésion sociale, ce fut un mot magique inventé par des fonctionnaires canadiens, soutient-elle. C’est l’idée normative qu’en dépit de divisions de classe, de langue [et autres], des liens doivent exister entre les individus pour faire société.»

«La question ensuite est de savoir comment créer ces liens, les maintenir, et est-ce que c’est le rôle de l’État de le faire?», s’interroge Denise Helly.

«Pour l’heure, la croyance demeure que ce qui lie les Canadiens, c’est la Charte des droits et libertés. Ce n’est pas l’histoire, ni la nation, mais la Charte», assure-t-elle. Ce qui veut dire respect des libertés individuelles, mais aussi respect et valorisation de la pluralité culturelle de la population, selon la chercheuse.

*Le nom a été modifié afin de protéger l’identité de l’interlocuteur qui craint les représailles.

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Ghita Hanane

Marianne Dépelteau – Francopresse

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 - mercredi 27 novembre 2024