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Festival fransaskois 2024

La bataille de l’éducation

Un des sujets quasiment tabous de la présente campagne électorale est l’enjeu des langues officielles. Probablement qu’il s’agit d’un terrain au moins aussi miné que celui du niqab.
14 octobre 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (30796)/Commentaires ()/
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Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises

Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises

Entrevue avec André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois

REGINA - Depuis la rentrée, les écoles fransaskoises ont enregistré plusieurs dizaines d’inscrits en moins par rapport à l’an dernier. Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, se dit inquiet mais veut attendre d’en savoir plus.

14 octobre 2015/Auteur: Propos recueillis par Sébastien Németh/Nombre de vues (34256)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu commence l’année en bonne santé

Le Collège Mathieu commence l’année en bonne santé

Des nouveautés dévoilées à l'Assemblée générale annuelle

GRAVELBOURG - Le Collège Mathieu a tenu, le 2 octobre dernier, son Assemblée générale à Gravelbourg. Les sujets d’ordre financier, la création de nouveaux partenariats et aussi de nouvelles techniques étaient à l’ordre du jour.

8 octobre 2015/Auteur: Gary Ouellette (EV)/Nombre de vues (26143)/Commentaires ()/
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Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

REGINA - Moins de six semaines après une Assemblée générale extraordinaire plutôt houleuse, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) est de nouveau attaqué.

8 octobre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (27748)/Commentaires ()/
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Formation pour les animatrices de groupes de jeux

Formation pour les animatrices de groupes de jeux

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) et le Collège Mathieu ont offert aux animatrices de groupes de jeux de toute la province une formation gratuite le samedi 26 septembre dans

1 octobre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (23547)/Commentaires ()/
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Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Mardi 15 septembre, une classe portative a été livrée à l’école Boréale de Ponteix. Un équipement qui devrait apporter davantage de confort pour les élèves et les enseignants. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (37218)/Commentaires ()/
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Enseignement portatif

À l’école Boréale de Ponteix, on n’aura plus besoin d’étudier ou de travailler dans la cuisine. Une nouvelle classe portative vient d’arriver. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (29895)/Commentaires ()/
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Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Rencontre avec Frédérique Baudemont, directrice de l'Association des parents fransaskois

SASKATOON - Arrivée à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF) au début du mois, Frédérique Baudemont nous donne les orientations de l’organisme en cette nouvelle année scolaire qui commence pour les élèves et les parents.

17 septembre 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (26551)/Commentaires ()/
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AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

Très attendue, l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil scolaire fransaskois (CSF) n’a pas répondu aux attentes. La réunion provoquée par un groupe de parents d’élèves, devait évoquer les questions sensibles des finances et de l’abandon des recours en justice.

3 septembre 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35793)/Commentaires ()/
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Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

NORTH BATTLEFORD - Julie Lemire, ancienne enseignante, prend les rênes de l’école Père Mercure, à North Battleford.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (37103)/Commentaires ()/
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Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Un expert de l’éducation minoritaire rejoint le CEF

D’origine québécoise, Luc Handfield est le nouveau directeur adjoint de l’éducation au Conseil des écoles fransaskoises.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (35445)/Commentaires ()/
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Système anglo, franco ou immersion?

Système anglo, franco ou immersion?

Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (34663)/Commentaires ()/
Thérapie de couple

Thérapie de couple

Réflexion autour de l'AGE du Conseil scolaire fransaskois

 Difficile d’entamer une rentrée scolaire après une Assemblée générale extraordinaire demandée par des parents en colère et inquiets.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (31112)/Commentaires ()/
Balises: CSF-AGE 2015
Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois

Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois

PRINCE ALBERT - Comme toutes les écoles de Prince Albert, la cloche de l’école Valois a retenti pour la première fois depuis 2 mois.

3 septembre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (31337)/Commentaires ()/
La Cité universitaire francophone officiellement lancée

La Cité universitaire francophone officiellement lancée

REGINA - La Cité universitaire francophone (CUF) a été inaugurée le 1er septembre 2015 devant un parterre de personnalités issues de la communauté, du monde académique et politique. La nouvelle entité a pour mission de promouvoir l’enseignement en français.


2 septembre 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/Nombre de vues (28747)/Commentaires ()/
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Première1415161719212223Dernière

Loin des mythes, la véritable histoire de la communauté chinoise de Moose Jaw

Auteur: Lucas Pilleri/13 juin 2023/Catégories: Arts et culture, Société, Immigration

Le court métrage Le tunnel et la fortune, réalisé par Weiye Su et disponible depuis peu sur le site de l’Office national du film (ONF), rétablit la vérité au sujet de la communauté chinoise de Moose Jaw, établie depuis maintenant 150 ans. Loin de vivre dans les tunnels, cette dernière a ouvertement contribué au développement de la province. Jon Montes, l’un des producteurs du film, revient sur l’intérêt du documentaire.

En tant que producteur, qu’est-ce qui vous a attiré dans le sujet de ce documentaire ?

Comme producteur, on cherche quelque chose qui nous fasse nous lever de notre siège, qui attire l’attention. Il y avait là deux choses pour moi : les tunnels sous la ville de Moose Jaw, et ce mythe urbain que des Chinois vivaient là-dedans au début du 21e siècle.

C’est donc l’originalité du sujet qui vous a conquis ?

C’est une histoire de la Saskatchewan qu’on ne connaît pas et dont on ne parle pas beaucoup. On parle des communautés sino-canadiennes plutôt dans l’ouest du Canada et à Toronto, mais à Moose Jaw il y a eu l’une des plus grosses communautés chinoises du Canada, même si c’est très différent aujourd’hui.

Le documentaire tord donc le cou à la légende urbaine selon laquelle des Chinois auraient vécu dans les tunnels de Moose Jaw. D’où vient cette légende ?

Il y avait d’autres endroits au Canada où cela s’est passé, alors je crois que c’est de là que ces mythes urbains sont sortis. Mais pour la communauté avec laquelle on a discuté pour le documentaire, ça ne fait pas partie de leur histoire.

Le documentaire met en scène la famille Chow, immigrée à Moose Jaw dans les années 1950. Quelle importance cette famille revêt-elle ?

La famille Chow est la deuxième famille chinoise à avoir immigré en Saskatchewan. Gale et Myrna [les parents] sont parmi les plus âgés de la communauté, ils ont vécu beaucoup des changements du 20e siècle à Moose Jaw.

Pendant le tournage, ils étaient en train de déménager à Regina pour aller vivre avec leur fils Kyle. C’était un beau moment pour avoir des commentaires. C’était le deuxième grand déménagement de leur vie, le premier étant celui de la Chine.

En plaçant cette famille au cœur du documentaire, il s’agissait aussi de redonner la parole aux premiers concernés plutôt que de parler en leur nom ?

Exactement. C’était de créer un peu d’espace pour qu’ils puissent avoir leur parole et leur voix.

On voulait offrir une autre version de l’histoire, avec une perspective qui venait de l’intérieur de la communauté et non pas de l’extérieur.

C’est une évolution très positive dans l’industrie du cinéma et du documentaire. Jusqu’à présent, on a souvent eu des interprétations par des gens qui ne viennent pas des communautés minoritaires. Il n’y a pas de manque de respect, mais on rate quelque chose dans la compréhension de l’histoire.

C’est aussi la contribution des Sino-Canadiens au développement des Prairies qui est mise en avant dans ce court métrage. Est-ce un fait encore trop méconnu selon vous ?

Oui. Un de nos buts était de corriger cette idée qu’il n’y avait pas de grande population chinoise dans les Prairies.

On parle beaucoup de l’immigration chinoise en Colombie-Britannique ou à Toronto et Montréal, mais l’expérience des communautés sino-canadiennes dans les Prairies est méconnue.

Quel héritage ces populations laissent-elles en Saskatchewan ?

Ce n’est pas juste un héritage : la communauté est toujours là et active. Et il y a toujours de l’immigration.

Pour moi, il faut avoir le sens de l’histoire pour que l’évolution de ces communautés se fasse de façon saine, avec de la dignité, de la connaissance et du respect.

Le court métrage revient aussi sur la répression subie par la communauté sino-canadienne au 20e siècle. Pourquoi était-ce important d’intégrer cette partie ?

Parce que c’est la réalité. Il faut reconnaître que ça s’est passé, même si le film n’est pas largement sur ce sujet.

Il y avait un système d’oppression qui était soutenu par des lois fédérales et provinciales. On a vu pendant la pandémie un grand racisme contre les Canadiens d’origine chinoise, alors il faut se souvenir de ça pour ne pas répéter l’histoire.

Quel message ou quelle émotion espérez-vous transmettre avec ce documentaire ?

On voulait offrir une autre perspective de la vie dans les Prairies, poser des questions à ceux qui sont absents de l’histoire du Canada, ouvrir à une diversité de perspectives pour avoir une image plus complète.

Pour visionner le documentaire Le tunnel et la fortune, rendez-vous sur le site de l’Office national du film (ONF).

 

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Lucas Pilleri

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 - vendredi 28 juin 2024