Skip Navigation
Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

Les élèves de la 4ème à la 7ème année de l'École Monseigneur de Laval ont tenu leur Foire du patrimoine.
24 mars 2016/Auteur: Alexandre Chartier (SHS)/Nombre de vues (32327)/Commentaires ()/
Balises:

L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

On retrouve plus d’une soixantaine de nationalités différentes en Saskatchewan.

24 mars 2016/Auteur: Michel Vézina (Collaboration avec ÉBS et ÉMG)/Nombre de vues (28146)/Commentaires ()/
Balises:
Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Le directeur du Collège, Francis Kasongo, dresse un bilan positif

La mission de recrutement international ciblait l’Afrique francophone de l’Ouest avec pour objectif essentiel, faire de la promotion et du recrutement d’étudiants francophones au Sénégal et au Cameroun, précisément à Dakar, Douala et Yaoundé.
16 mars 2016/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (29580)/Commentaires ()/
Balises:
Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

Jessie Guraliuck de la Cité universitaire parmi les cinq gagnants au Canada

Jessie Guraliuck, étudiante au Bac en éducation à la Cité universitaire francophone de l'Université de Regina, a gagné une bourse de 1000 $ à l'issue du concours vidéo Ma francophonie en 3D

14 mars 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30608)/Commentaires ()/
Balises:
Le centre éducatif Trésors du Monde : entre défis et réussites

Le centre éducatif Trésors du Monde : entre défis et réussites

PRINCE ALBERT - Ouvert il y a 2 ans, le Centre de la petite enfance (CPE) Trésors du Monde connaît une activité croissante dans l’accueil des enfants âgés de 6 semaines à 5 ans.

10 mars 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (32309)/Commentaires ()/
Balises:
L’université franco-ontarienne ira de l’avant

L’université franco-ontarienne ira de l’avant

La députée provinciale NPD, France Gélinas, avait déposé le projet de loi 104 en novembre 2015, adopté à l’unanimité par les trois partis. Pourtant, aucune action n’a été mise en place depuis par la première ministre Kathleen Wynne.
22 février 2016/Auteur: Laurence Stenvot (Le Métropolitain) /Nombre de vues (25836)/Commentaires ()/
Balises:
La grande aventure de la petite enfance

La grande aventure de la petite enfance

Le Collège Mathieu, un point de départ pour une carrière dans la petite enfance

Hind Rami, originaire du Maroc, s’est établie en Colombie-Britannique avant de s'installer en Saskatchewan il y douze ans.  Le projet d’Hind était de fonder deux centres de la petite enfance.

5 février 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (22908)/Commentaires ()/
Balises:
Donald Michaud quitte la Direction de l’éducation du CÉF

Donald Michaud quitte la Direction de l’éducation du CÉF

Le Président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le 26 janvier que Donald Michaud quitte ses fonctions de Directeur de l’éducation au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour des raisons familiales et personnelles.

27 janvier 2016/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30599)/Commentaires ()/
Une fin de semaine de formation pour les artistes fransaskois

Une fin de semaine de formation pour les artistes fransaskois

Dix artistes on participé à Tremplin pro du Conseil culturel fransaskois

Ce sont dix artistes de la musique qui se sont réunis à Regina les 23 et 24 janvier 2016 afin de bénéficier de la formation Tremplin pro avec les intervenantes Nathalie Kleinschmit et Cécile Doo-Kingué.

25 janvier 2016/Auteur: Conseil culturel fransaskois/Nombre de vues (37536)/Commentaires ()/
Balises:
L'article 23 de la Charte canadienne toujours devant les tribunaux

L'article 23 de la Charte canadienne toujours devant les tribunaux

Au cours des dernières années, il y a eu beaucoup de discussions dans la communauté fransaskoise concernant les meilleurs moyens d’assurer une éducation de qualité pour les élèves des écoles du système fransaskois. Certains disent qu’il faut une approche positive et des négociations de bonne foi avec le gouvernement tandis que d’autres affirment que les défis requièrent des solutions fortes comme les recours judiciaires.

12 janvier 2016/Auteur: Wilfrid Denis/Nombre de vues (35098)/Commentaires ()/
Balises:
Les élèves francophones sensibilisés à l’intimidation à l’école

Les élèves francophones sensibilisés à l’intimidation à l’école

 

REGINA - Dans le cadre de la semaine sur la sensibilisation à l’intimidation à l’école, les élèves de l’école Monseigneur de Laval, à Regina, ont participé mercredi à un atelier interactif pour les informer des dangers du harcèlement en milieu scolaire et sur Internet.

 

 

 

27 novembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (42716)/Commentaires ()/
Balises:
Le CREPE de Prince Albert dévoile son nouveau visage

Le CREPE de Prince Albert dévoile son nouveau visage

PRINCE ALBERT - Le Centre de ressources éducatives à la petite enfance (CREPE) de Prince Albert vient de rouvrir ses portes après des travaux de réaménagement. Ce service, qui existe depuis plus de 30 ans, représente un outil majeur pour tous les établissements intervenant en français auprès de la petite enfance.

 

26 novembre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV) /Nombre de vues (42928)/Commentaires ()/
Balises:
Prix Alpha Sask 2015

Prix Alpha Sask 2015

Anna Smith est la récipiendaire du prix Alpha Sask 2015. Ce prix, décerné par le Collège Mathieu, récompense un texte relatant l’expérience d’un individu qui apprend ou réapprend le français.

 

11 novembre 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31233)/Commentaires ()/
Balises:
Symposium des parents ou comment communiquer avec un enfant

Symposium des parents ou comment communiquer avec un enfant

Plus de 170 personnes ont participé à la 24e édition du Symposium des parents qui s’est déroulée à Saskatoon ce 24 octobre, au Pavillon Gustave Dubois. Fil conducteur de cette journée organisée par l’Association des parents fransaskois (AFP) : «meilleure communication, meilleures relations »


 

29 octobre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (27839)/Commentaires ()/
Balises:
Le Collège Mathieu s'internationalise

Le Collège Mathieu s'internationalise

GRAVELBOURG -  Le Collège Mathieu, basé à Gravelbourg, a reçu la désignation du ministère provincial de l’Enseignement supérieur pour accueillir des étudiants étrangers. 

22 octobre 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/Nombre de vues (28102)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première1415161719212223Dernière

Laurent Francis Ngoumou: sa bataille pour les droits des immigrants LGBTQ+

Auteur: Inès Lombardo – Francopresse/21 octobre 2021/Catégories: Société, Immigration, 2ELGBTQ

Image
Crédit : Inès Lombardo – Francopresse

Laurent Francis Ngoumou est arrivé au Canada en 2017, après avoir passé plusieurs années en Allemagne. À 34 ans, il jette un regard lucide sur son Cameroun natal, où il a souvent senti qu’il était dangereux pour lui de s’ouvrir sur son homosexualité. Il se consacre aujourd’hui à lutter pour les personnes qui, comme lui, sont immigrantes LGBTQ+ racisées. 

Arrivé avec un visa étudiant, Laurent Francis Ngoumou ne sait pas encore s’il veut rester au Canada de manière permanente. S’il dit aimer ce pays multiculturel, il se définit avant tout comme « citoyen du monde ».

À 34 ans, celui qui a quitté son Cameroun natal pour l’Allemagne en 2013 multiplie les diplômes et les emplois en parallèle, toujours en lien avec ses études. « Il faut bien les payer », lance-t-il avec un sourire.

Doctorant à l’Université Laval, à Québec, il doit rendre sa thèse au printemps 2022. Son travail porte sur les enjeux LGBTQ + des personnes racisées.

« Je me sentais en insécurité »

Image
Laurent Francis Ngoumou avec sa famille d’accueil lors de son séjour à Kronach, en Allemagne.
Crédit : Courtoisie de Laurent Francis Ngoumou

Laurent Francis Ngoumou a choisi de s’installer à Ottawa ces derniers mois pour rédiger sa thèse. « Le centre politique et décisionnel est à Ottawa. Et puis l’Ontario est une terre d’opportunités pour les francophones ! J’ai aussi l’impression qu’il y a plus d’ouverture sur les questions LGBTQ+ », résume-t-il. 

En comparaison, il trouve Québec « très peu ouverte ». Le jeune homme parle en connaissance de cause : il est noir, homosexuel et immigrant. Il sait ce que c’est que de subir la discrimination et les agressions physiques ou mentales, que ce soit ici ou dans son pays d’origine. 

La différence au Cameroun, c’est que l’homosexualité est criminalisée. « Selon l’article 347-1 du Code pénal, tu risques [de six mois à] cinq ans de prison et [de 20 000] à 200 000 francs CFA d’amende [environ 450 dollars canadiens] si tu es pris à être homosexuel », rapporte-t-il. 

C’est sans compter la crainte quai-constante de la torture et la pression soutenue qu’il ressentait s’il fréquentait un peu trop longtemps une autre personne du même sexe. « Je devais partir. Je me sentais en insécurité, même au sein de ma propre famille. Quand ils voient qu’à 17 ans, tu n’as pas encore de copine, ils te lancent forcément : “J’espère que tu n’es pas homo !”. Tu te sens obligé de te cacher derrière les études, de dire que tu fais passer ça avant », relate Laurent Francis Ngoumou. 

Il a gardé les liens avec sa mère qu’il « adore », toujours résidente du Cameroun, même si celle-ci accepte son homosexualité avec difficulté : « Disons que ça dépend des jours », relate-t-il, amusé. Le jeune homme est évasif sur le reste de sa famille.

(Re)construire son identité à travers l’immigration

Image
Né au Cameroun, Laurent Francis Ngoumou est arrivé au Canada en 2017 après avoir passé plusieurs années en Allemagne. .
Crédit : Francopresse

En 2013, Laurent Francis Ngoumou s’est donc envolé pour l’Allemagne. « J’ai choisi ce pays en partie parce que ma grand-mère avait été sage-femme au Cameroun pour le compte des Allemands. Elle avait aimé leurs méthodes de travail, elle m’en parlait beaucoup. Je savais aussi que c’était un pays ouvert », soutient le jeune homme.

Passé par Erlangen et Munich, l’immigrant retient surtout son expérience à Kronach, dans le centre est du pays, où il a vécu avec une famille d’accueil. Il travaillait pour le compte de cette dernière, alors propriétaire d’un hôtel-restaurant. C’est là qu’il dit avoir le plus appris sur la langue et la culture allemandes, et sur lui-même. 

Concentré sur le travail, Laurent Francis Ngoumou a rapidement développé une expertise dans le domaine des droits des immigrants LGBTQ+ racisés. Une compétence qui lui a permis de devenir consultant pour divers organismes allemands.

En 2015, il s’est établi à Berlin pour deux années d’études, à l’issue desquelles il a décroché deux maîtrises : la première en art, travail social et droits de l’Homme à l’Université des sciences appliquées Alice Salomon de Berlin, et la seconde en Francophonie et mondialisation à l’Université Jean Moulin Lyon 3.

En Allemagne, Laurent Francis Ngoumou a pris conscience qu’il pouvait être qui il voulait. Il s’est émancipé, est sorti, s’est habillé de façon non genrée, sans jugement, et a rencontré des personnes très différentes. L’Allemagne l’a « ouvert », dit-il. 

Mais aujourd’hui, au Canada, il sent encore parfois qu’il doit « cocher des cases. Si tu es gai et noir, tu dois être drôle. Sinon, tu n’es pas validé dans ton identité, surtout au Québec. »

Racisme et homophobie restent un lot commun de toutes parts : quand ce ne sont pas des homosexuels non racisés qui lui reprochent son accent ou sa manière de cuisiner « à la camerounaise », des immigrants racisés lui reprochent sa sexualité. 

« Être quatre fois plus compétent »

Si Laurent Francis Ngoumou tire une analyse de ses années d’études et de travail, c’est que les immigrants racisés homosexuels « doivent être quatre fois plus compétents » pour espérer avoir les mêmes opportunités de travail que les autres. 

Lui-même en a fait un objectif en multipliant les expériences. Il présente actuellement une série de six ateliers en français sur la santé mentale pour les personnes LGBTQ+ d’ascendance africaine et caribéenne, en collaboration avec FrancoQueer. Il est aussi conseiller en santé mentale à la Croix-Rouge canadienne pour intervenir dans les zones reculées auprès des Autochtones. 

Le jeune homme est de ces personnes trop passionnées pour prendre une pause. « Je veux aider les gens, c’est tout », conclut-il.

Imprimer

Nombre de vues (13422)/Commentaires (0)

Francopresse

Inès Lombardo – Francopresse

Autres messages par Inès Lombardo – Francopresse
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - samedi 28 décembre 2024