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André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

Une nomination au CÉF qui soulève des vagues

La nomination d’André Messier à la direction générale adjointe à l’éducation du Conseil des écoles fransaskoises a suscité quelques questionnements compte tenu des antécédents houleux de monsieur Messier alors qu’il était directeur de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs à Granby.

21 août 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33062)/Commentaires ()/
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Sacré Charlemagne!

Pour nous inviter aux vacances, il y a eu la chanson « C’est le temps des vacances ».  Mais pour nous ramener à la réalité de la fin de celles-ci et de la rentrée scolaire, il y a eu une chanson très populaire en son temps par la chanteuse française France Gall. Évidemment, il s’agit de « Sacré Charlemagne ».

18 août 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (26459)/Commentaires ()/
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Rentrée scolaire stress et excitation pour enfants et parents

Rentrée scolaire stress et excitation pour enfants et parents

Le mois de septembre résonne comme le mois de toutes les découvertes. La plus grande découverte, et néanmoins la plus stressante pour un grand nombre de familles, reste l’entrée à l’école.

18 août 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (40004)/Commentaires ()/
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Robert Lessard et la rentrée scolaire de l’École Boréale à Fort McMurray

Robert Lessard et la rentrée scolaire de l’École Boréale à Fort McMurray

Deux jours après son entrée en fonction, le feu atteignait la ville

Malgré les défis causés par le feu de forêt, la rentrée scolaire aura lieu pour les élèves de l’École Boréale de Fort McMurray. 

22 juillet 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (26026)/Commentaires ()/
Catégories: 2016Éducation
Un collectif de parents fransaskois lance un appel à l'unité

Un collectif de parents fransaskois lance un appel à l'unité

Le Collectif des parents inquiets et préoccupé a émis un communiqué qui fait appel à l'unité pour lutter contre le sous-financement des écoles fransaskoises.

 

18 juillet 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25813)/Commentaires ()/
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Les écoles fransaskois ont deux codirecteurs

Les écoles fransaskois ont deux codirecteurs

Bernard Roy sera le prochain directeur des études

Malgré une certaine grogne au sein d’un groupe de parents fransaskois face à sa réembauche par le Conseil des écoles fransaskoise (CÉF), Bernard Roy a finalement été nommé codirecteur du CEF en compagnie de Ronald Ajavon. Monsieur Roy sera ainsi en charge du volet éducationnel de l’organisme en supervisant ses orientations et actions alors que monsieur Ajavon s’occupera du côté administratif et opérationnel.
13 juillet 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard et Pascal Lévesque/Nombre de vues (34228)/Commentaires ()/
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Lettre des parents: Bernard Roy doit démissioner

Lettre des parents: Bernard Roy doit démissioner

Le CSF parle de transparence et de rétablir la confiance des parents

Nous demandons la démission de M Roy. C’est la chose morale et honorable à faire. Les parents doivent participer aux élections et demander du changement.
12 juillet 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32023)/Commentaires ()/
Balises: Bernard Roy
L’école francophone et les Néo-Canadiens

L’école francophone et les Néo-Canadiens

De plus en plus, on voit l'immigration francophone comme le moyen de changer le cours de l’histoire qui voudrait que la langue française vogue imperceptiblement vers des eaux troubles et des ciels obscurs.

7 juillet 2016/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (31035)/Commentaires ()/
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Exposition d’arts de l’École Ducharme

Exposition d’arts de l’École Ducharme

Les artistes en herbe font belle impression

« Wow! » semble avoir été l’exclamation la plus utilisée lorsque la galerie d’art organisée par le conseil de l’École Ducharme a ouvert ses portes en soirée le 20 juin dernier.

4 juillet 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33735)/Commentaires ()/
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Lettre de parents fransaskois: La saine gouvernance scolaire 101

Lettre de parents fransaskois: La saine gouvernance scolaire 101

La période électorale du Conseil scolaire fransaskois (CSF) approche à grands pas. Nous sommes les électeurs. Nous sommes des payeurs de taxes (les contribuables).  Nous demandons une éducation de qualité pour nos enfants. Nous demandons l’excellence au niveau du français dans nos espaces scolaires. Nous voulons une gestion responsable de nos écoles.

30 juin 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25205)/Commentaires ()/
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Mon enfant ne veut manger que des pâtes !

Mon enfant ne veut manger que des pâtes !

Même si notre enfant semble être déterminé à ne pas manger les « choses vertes » qui osent envahir son assiette, rien n’est perdu. Voici quelques trucs et astuces pour aider votre enfant dans sa découverte alimentaire.

 

30 juin 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (39707)/Commentaires ()/
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Le président du CSF s’engage à refléter la volonté de la communauté

Le président du CSF s’engage à refléter la volonté de la communauté

Rencontre avec le président du Conseil scolaire fransaskois

Alpha Barry estime que le temps est désormais à la reconstruction pour le CSF dont la situation ne fait pas l’unanimité actuellement.
16 juin 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard et Pascal Lévesque/Nombre de vues (34182)/Commentaires ()/
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Parcours de l’unique finissant de l’école Valois

Parcours de l’unique finissant de l’école Valois

Entre autonomie, discipline et motivation

PRINCE ALBERT - Vivre son secondaire comme étant le seul élève de la classe peut sembler être un défi pour bien des élèves. Cependant, pour Bao Tuong An Chau, la situation ne lui a pas semblé incongrue. Il a su s’en accommoder et même s’en satisfaire pleinement.

 

16 juin 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (24908)/Commentaires ()/
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C’est gros, c’est amusant, c’est le nouveau meuble de jeu à l’École de Bellegarde

C’est gros, c’est amusant, c’est le nouveau meuble de jeu à l’École de Bellegarde

Il y avait beaucoup de gros sourires le 9 mai 2016 à l’École de Bellegarde pendant les récréations, grâce au nouveau meuble de jeu qui a été installé la semaine précédente par des parents bénévoles.
2 juin 2016/Auteur: Aimée Poirier (ACFB)/Nombre de vues (26844)/Commentaires ()/
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De nouveaux espaces à Saskatoon pour le Collège Mathieu

De nouveaux espaces à Saskatoon pour le Collège Mathieu

Le jeudi 19 mai dernier le Collège Mathieu a inauguré ses nouveaux espaces du campus de Saskatoon.

2 juin 2016/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (32259)/Commentaires ()/
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Après cinquante ans, le multiculturalisme canadien a toujours ses limites

Auteur: Andréanne Joly – Francopresse/1 octobre 2021/Catégories: Web, Société, Immigration, Multiculturalisme, Politique

Monument au Multiculturalisme
Le Monument au Multiculturalisme à Toronto.
Crédit : Shaun Merritt – Flickr

FRANCOPRESSE – Le 8 octobre 1971, le gouvernement canadien adoptait sa toute première politique affirmant le multiculturalisme du pays. Cette réponse inattendue au rapport de la Commission Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme a depuis grandement évolué. Cinquante ans plus tard, la population canadienne est favorable à cette idée de «mosaïque culturelle», mais le racisme est toujours bien présent dans la société.

À vrai dire, le sujet a mille ramifications. Comment l’aborder en quelques paragraphes? Un historien et une chercheuse en éducation proposent quelques pistes. 

Un symbole du Canada

Daniel Meister
L’historien néoécossais Daniel Meister étudie l’évolution de la notion de multiculturalisme au Canada.
Crédit : Courtoisie

«C’est intéressant de voir que le multiculturalisme a beaucoup d’appui auprès du grand public canadien», lance Daniel Meister, un historien de la Nouvelle-Écosse qui entend consacrer ses études postdoctorales à l’évolution de la politique du multiculturalisme adoptée il y a 50 ans par le gouvernement libéral de Pierre Elliott Trudeau

«C’est reconnu comme une caractéristique très nette du Canada et de la population canadienne. Aucun parti politique d’importance n’envisage d’abandonner le multiculturalisme», remarque encore Daniel Meister.

Ces constats ne l’empêchent pas de faire preuve de prudence. Après tout, l’évolution de la politique a somme toute été peu étudiée, dit-il. 

Denise Humphreys, chercheuse à l’Université de Brandon, au Manitoba, pose aussi des bémols au multiculturalisme canadien : «Ça peut être un succès, parfois moins.» 

Au fil de ses recherches, elle en a analysé les limites au quotidien et a constaté que le racisme est omniprésent malgré le souhait du Canada d’être un pays riche de sa diversité.  Par exemple, selon leur étude menée au Manitoba, environ 84 % des répondants estiment que le racisme est un problème et cette donnée grimpe à 97 % chez les personnes autochtones.

D’ailleurs, Daniel Meister et Denise Humphreys soulignent tous deux que la politique a été proposée deux ans après le Livre blanc de 1969, qui cherchait à éliminer les traités, la Loi sur les Indiens et le statut d’Indien, et qui a provoqué un tollé chez les Autochtones. 

Un projet très blanc

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Dans les années 1970, le gouvernement vise la reconnaissance de la diversité – les programmes appuient alors beaucoup la tenue de festivals. Dans les années 1980, il s’oriente vers l’élimination des barrières et la recherche d’équité ; dans les années 1990, vers l’inclusion.
Crédit : Harvey K – Wikimedia Commons

Revenons-en d’ailleurs à cette époque. En 1969, le gouvernement officialisait le bilinguisme fédéral avec la Loi sur les langues officielles, comme le voulait la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (1963-1969).

Mais qu’en était-il du biculturalisme?

La Commission avait consacré tout un volume de son rapport sur l’apport des groupes ethniques «autres», soit ni britanniques, ni français, ni autochtones – ceux-ci étant exclus du mandat de la Commission. 

Elle avait recommandé de faciliter l’accès aux cours de langues autres et d’offrir plus de choix de cours universitaires sur les régions du globe hors des sphères d’influence françaises et anglaises. 

Elle avait aussi voulu inciter les médias privés et publics à faire de la place aux autres langues. 

Et voilà qu’à l’automne 1971, dans le but de reconnaitre l’apport «subséquent» des cultures autres que britannique et française dans la «fondation du Canada», le gouvernement adopte la politique du multiculturalisme.

En audience de la Commission, «plusieurs groupes, notamment les Ukrainiens, veulent être reconnus comme un peuple fondateur puisqu’il s’est investi dans le développement des Prairies», rappelle Daniel Meister. 

Pour cet historien de la relève, même si la politique surprend à l’époque en dépassant le biculturalisme, elle demeure à l’origine très blanche, «conçue pour les Canadiens de descendance européenne», surtout de l’Europe de l’Ouest. 

«Les gens d’ascendance africaine, asiatique ou les Autochtones étaient exclus de ce projet», relève le chercheur. 

Virage vers l’inclusion

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Photo du Musée canadien de l’immigration.
Crédit : Quai 21

En fait, le racisme n’aurait pas vraiment fait partie des préoccupations menant à la politique du multiculturalisme. Le projet en tiendra compte plus tard. 

Dans les années 1970, le gouvernement vise la reconnaissance de la diversité – les programmes appuient alors beaucoup la tenue de festivals. Dans les années 1980, il s’oriente vers l’élimination des barrières et la recherche d’équité ; dans les années 1990, vers l’inclusion. 

D’ailleurs, en 1996, l’origine culturelle et ethnique apparait dans les recensements. Et vers 2010, le multiculturalisme favorise de plus en plus le partage de valeurs canadiennes pour éviter la ségrégation et les extrémismes. 

Le contenant a aussi changé : les libéraux de Pierre Elliot Trudeau ont présenté la politique en 1971, et les conservateurs de Brian Mulroney en ont fait une loi en 1988. 

Entre les deux, en 1982, le multiculturalisme est inscrit dans la Charte des droits et libertés, «ce qui en fait, à ce que je sache, le seul document du genre au monde», indique Daniel Meister. 

L’historien résume la trajectoire de la mise en œuvre de la politique en quelques mots : «Le financement a fluctué et a bougé de portefeuille en portefeuille» depuis 1971. 

Aujourd’hui, sous le giron de Patrimoine canadien, le multiculturalisme fédéral prévoit des investissements communautaires, des enveloppes aux médias pour les initiatives et les titres ethnoculturels, et une aide financière ciblée pour l’accès au patrimoine culturel à l’intention des musées. 

À cela s’ajoute la sensibilisation du public par les mois de l’histoire – des Noirs, autochtone, islamique, etc. –, dix différents mois du patrimoine culturel, et bien d’autres moments de commémoration.

Lutter contre le racisme

La mise en œuvre de la politique a eu un effet de sensibilisation important, mais n’a pas éliminé le racisme. Les enjeux sociaux actuels comme «Black Lives Matter» et «Chaque enfant compte» rappellent que les carrés de la courtepointe ne sont pas tous égaux. 

Denise Humphreys croit bon de souligner que «les personnes racialisées nous ont dit que c’est épuisant de gérer le racisme au quotidien», lors des entrevues menées dans le cadre d’études sur le racisme. «Par défaut, il faut adopter les façons de faire blanches.» 

Daniel Meister ramène la discussion sur la politique. «Ça nous laisse à ces questions : est-ce que le multiculturalisme est le meilleur véhicule pour l’antiracisme? Ce n’est pas conçu dans cet objectif, mais ça doit être accompagné de mesures de la part du gouvernement et de citoyens pour répondre aux iniquités qui existent depuis longtemps.»

En ce sens, les chercheurs, tous deux issus de familles colonisatrices, cherchent à faire une différence dans leur milieu. 

«Dans ma vie, je trouve vraiment important de contester les propos racistes quand je les entends», laisse savoir Denise Humphreys. Elle conclut en suggérant, avec candeur : «Une des meilleures choses que les gens puissent faire, c’est de gâcher les soupers de l’Action de grâce et d’appliquer ça à leur famille!»

Le multiculturalisme canadien en chiffres

Ascendances ethnoculturelles

250 origines ethniques sont déclarées dans le recensement de 2016. Les plus courantes : canadienne, anglaise, écossaise, française ou irlandaise, puis allemande, chinoise, italienne, des Premières Nations, indienne, ukrainienne, hollandaise ou polonaise.

  • 6,2 % de la population déclare une ascendance autochtone.
  • 21,9 % de la population est née à l’étranger – 48,1 % de ce nombre est originaire d’Asie.
  • 22,3 % de la population fait partie de minorités visibles.

Langues

  • 58,1 % de la population a l’anglais comme langue maternelle.
  • 21,4 % de la population a le français comme langue maternelle.
  • 22,3 % de la population (7,7 millions de personnes) a comme langue maternelle une langue «immigrante», surtout le mandarin, le cantonais, le pendjabi, l’espagnol, le tagalog et l’arabe.
  • Les langues autochtones parlées par le plus grand nombre sont le cri, l’inuktitut, l’ojibwé, l’oji-cri, le déné et l’innu.

Source : Le multiculturalisme canadien. Étude générale, selon le recensement de 2016.

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Francopresse

Andréanne Joly – Francopresse

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 - mercredi 25 décembre 2024