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L’école francophone et les Néo-Canadiens

L’école francophone et les Néo-Canadiens

De plus en plus, on voit l'immigration francophone comme le moyen de changer le cours de l’histoire qui voudrait que la langue française vogue imperceptiblement vers des eaux troubles et des ciels obscurs.

7 juillet 2016/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (30150)/Commentaires ()/
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Exposition d’arts de l’École Ducharme

Exposition d’arts de l’École Ducharme

Les artistes en herbe font belle impression

« Wow! » semble avoir été l’exclamation la plus utilisée lorsque la galerie d’art organisée par le conseil de l’École Ducharme a ouvert ses portes en soirée le 20 juin dernier.

4 juillet 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30546)/Commentaires ()/
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Lettre de parents fransaskois: La saine gouvernance scolaire 101

Lettre de parents fransaskois: La saine gouvernance scolaire 101

La période électorale du Conseil scolaire fransaskois (CSF) approche à grands pas. Nous sommes les électeurs. Nous sommes des payeurs de taxes (les contribuables).  Nous demandons une éducation de qualité pour nos enfants. Nous demandons l’excellence au niveau du français dans nos espaces scolaires. Nous voulons une gestion responsable de nos écoles.

30 juin 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24195)/Commentaires ()/
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Mon enfant ne veut manger que des pâtes !

Mon enfant ne veut manger que des pâtes !

Même si notre enfant semble être déterminé à ne pas manger les « choses vertes » qui osent envahir son assiette, rien n’est perdu. Voici quelques trucs et astuces pour aider votre enfant dans sa découverte alimentaire.

 

30 juin 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (38947)/Commentaires ()/
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Le président du CSF s’engage à refléter la volonté de la communauté

Le président du CSF s’engage à refléter la volonté de la communauté

Rencontre avec le président du Conseil scolaire fransaskois

Alpha Barry estime que le temps est désormais à la reconstruction pour le CSF dont la situation ne fait pas l’unanimité actuellement.
16 juin 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard et Pascal Lévesque/Nombre de vues (32395)/Commentaires ()/
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Parcours de l’unique finissant de l’école Valois

Parcours de l’unique finissant de l’école Valois

Entre autonomie, discipline et motivation

PRINCE ALBERT - Vivre son secondaire comme étant le seul élève de la classe peut sembler être un défi pour bien des élèves. Cependant, pour Bao Tuong An Chau, la situation ne lui a pas semblé incongrue. Il a su s’en accommoder et même s’en satisfaire pleinement.

 

16 juin 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (24067)/Commentaires ()/
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C’est gros, c’est amusant, c’est le nouveau meuble de jeu à l’École de Bellegarde

C’est gros, c’est amusant, c’est le nouveau meuble de jeu à l’École de Bellegarde

Il y avait beaucoup de gros sourires le 9 mai 2016 à l’École de Bellegarde pendant les récréations, grâce au nouveau meuble de jeu qui a été installé la semaine précédente par des parents bénévoles.
2 juin 2016/Auteur: Aimée Poirier (ACFB)/Nombre de vues (24743)/Commentaires ()/
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De nouveaux espaces à Saskatoon pour le Collège Mathieu

De nouveaux espaces à Saskatoon pour le Collège Mathieu

Le jeudi 19 mai dernier le Collège Mathieu a inauguré ses nouveaux espaces du campus de Saskatoon.

2 juin 2016/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (31288)/Commentaires ()/
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Ranger, un plaisir partagé ?

Ranger, un plaisir partagé ?

Demander à un enfant de ranger sa chambre peut devenir un jeu

Amener son enfant à devenir grand soulève toujours son lot de soucis pour les parents ; particulièrement pour les parents qui travaillent et qui pensent ne pas avoir assez de temps à leur consacrer. 

2 juin 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (39311)/Commentaires ()/
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Une mosaïque créée par les élèves de Zenon Park

Une mosaïque créée par les élèves de Zenon Park

Découvrir la puissance du groupe

ZENON Park - Les élèves étaient très fiers de voir les images qu’ils avaient soumises aux artistes dans la mosaïque. Cette murale est le produit de leur imagination, de leur culture, de leur vécu.
19 mai 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35377)/Commentaires ()/
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Les élèves de Debden découvrent la Ville de Québec

Les élèves de Debden découvrent la Ville de Québec

DEBDEN - En septembre 2014, nous avons commencé à planifier notre voyage éducatif à Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté, notre division scolaire et nos enseignantes, nous avons commencé les levées de fonds. 
27 avril 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33316)/Commentaires ()/
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Ma culture, où est-elle sur le campus?

Ma culture, où est-elle sur le campus?

Conférence à la Cité universitaire francophone

REGINA - Conférence portant  sur l'identité, l'intégration et le bien-être de la jeunesse fransaskoise et métisse dans un environnement universitaire.
21 avril 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30711)/Commentaires ()/
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Un ancien président du CSF se prononce

Un ancien président du CSF se prononce

Rencontre avec Yvan Lebel

« Est-ce qu’on pense à nos jeunes dans tout ça ? » C’est le cri du cœur d’Yvan Lebel qui a déjà occupé la présidence du Conseil scolaire fransaskois pendant 4 ans.
21 avril 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26281)/Commentaires ()/
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Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

Rencontre avec Kenneth Bos, à l'origine de "S'exprimer autrement", chronique qui paraît dans l'Eau vive depuis le 24 mars.
21 avril 2016/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (37616)/Commentaires ()/
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Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

Défis et projets d'une garderie en milieu rural

BELLEVUE - Après une occupation temporaire au sein du restaurant le Rendez-Vous, l’équipe et les enfants du centre éducatif Les Petits Pois ont intégré leurs locaux flambant neufs au sein de l’école.
21 avril 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (25586)/Commentaires ()/
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La Chautauqua du clan Fafard

Auteur: Jean-Philippe Deneault/24 octobre 2013/Catégories: 2013, Arts et culture, Arts visuels, Musique

Joël Fafard et son père Joe Fafard

Joël Fafard et son père Joe Fafard

Photo : Diacre Bayishime (2013)
Les Fafard, le père et le fils, ont récemment réuni leur talent et ont entamé une tournée qui les conduira de Vancouver à la ville de Québec. Le sculpteur et le musicien présentent tous deux des œuvres originales et inédites lors de cette tournée qui se déroule dans divers lieux dʼexpositions, certains plus orthodoxes que dʼautres, comme en témoignent les nombreuses galeries dʼart privées ou publiques qui recevront leur spectacle.

Cʼest aussi lʼoccasion de mousser la vente dʼun catalogue de certaines des dernières œuvres de Joe et le nouveau disque de Joël, en duo avec le Torontois Joel Schwartz. Le catalogue, dʼailleurs, fut malheureusement imprimé avant que certains des bronzes les plus intéressants de lʼexpo nʼaient été réalisés. Parmi les animaux sauvages, du raton laveur, à lʼours, en passant par le bison des plaines, des personnages anthropozoomorphes, un Minotaure (figurant dans le catalogue), une femme-vache, une femme-agneau et un homme-veau se démarquent. Nous y reviendrons.

Fafard fils, virtuose de la guitare bluegrass, nous explique quʼil avait toujours eu envie de collaborer avec son père, mais quʼil ignorait quelle forme cela pouvait prendre. Fafard père nous raconte quʼest alors née lʼidée de présenter une exposition itinérante, une version laïcisée dʼune Chautauqua, ces rassemblements itinérants sous chapiteau de lʼAmérique rurale du début du 20e siècle, qui joignaient culture, divertissement, pédagogie et prédiction religieuse. Les Chautauquas étaient dʼailleurs très populaires auprès des habitants des prairies canadiennes de 1917 à 1933. Ici, en revanche, point de religion, de morale ou de politique, les deux artistes préfèrent ne pas aborder ces sujets délicats, et laisser aux experts le soin de le faire, comme le rappelle prudemment le paternel. Celui-ci tient tout de même à exprimer son engagement pour la cause écologique et ses préoccupations à lʼégard du réchauffement de la planète. «  Les humains ont foi dans un progrès et une croissance illimitée. Cʼest un piège, dit-il. Nous sommes en train de détruire notre planète à jamais ». Le fils, pour sa part, affirme que, bien quʼil ait des opinions politiques très fortes, il tient à les garder à lʼécart de la scène. Père de trois enfants qui font lʼécole à la maison dans la petite communauté de Roberts Creek de lʼidyllique Sunshine Coast de la Colombie-Britannique, amateur de genres musicaux du passé, le grand gaillard, qui doit bien faire le double en taille et en poids de son père, nous dit que « lʼocéan cʼest mes plaines à moi, je ne sais pas ce que je ferais sans lʼhorizon infini [traduction] ». Il revient, dʼailleurs, deux à trois par année en Saskatchewan, question dʼavoir son « prairie fix ».

Joe Fafard

Joe Fafard

Photo : Diacre Bayishime (2013)
Le Musée des beaux-arts du Canada décrit la pratique artistique de Joe Fafard, comme étant « audacieuse ». Nous lui demandons ce quʼil en pense, lui qui est fatigué de lʼart encloisonné entre quatre murs blancs, des espaces quʼil trouve profondément ennuyeux. Il nous répond que « cʼest certainement une question de ne pas avoir peur. À lʼinstar de nos parents fermiers, lesquels risquaient, année après année, la grande aventure incertaine de la semence et de la récolte, nous, nous lançons, sans filet, dans la création ». Les œuvres les plus audacieuses de lʼexpo sont sans doute une série de quatre personnages mi-humains, mi-animaux. Ces sculptures ont le mérite de nous plonger à la fois dans lʼunivers mythologique du monde animalier grâce à leur anthropozoomorphie, et dans le panthéon imaginaire du sculpteur grâce aux nombreuses références quʼelles évoquent. Au cours de lʼentretien, Fafard nous partage une courte liste dʼartistes lʼayant grandement inspiré pendant sa carrière, avec en tête de file les impressionnistes et postimpressionnistes français, Van Gogh et Egon Schiele. Les corps des nouvelles sculptures de Fafard, peintes dans des couleurs terreuses avec un détail monastique, ne sont dʼailleurs pas sans rappeler la palette du troublant Autrichien. Il cite également Picasso, avec enthousiasme, et qui dit Picasso, dit aussi Minotaure. Darrell Bell, le galeriste de Fafard à Saskatoon, est convaincu que la posture du Minotaure du sculpteur originaire de Sainte-Marthe sʼinspire directement de photos célèbres du maitre espagnol, ayant consacré nombre dʼœuvres à la créature mythologique en question. Nous en rajouterions en disant que les bras grands ouverts dʼun ours, présenté à gauche du Minotaure, évoquent étrangement la posture dʼune série de photos de Picasso, prises sur une plage, torse nu et portant un masque de taureau. Les créatures mythologiques, tel le Minotaure, dans de nombreuses cultures anciennes, représentent différentes formes de divinités. Fafard a consacré beaucoup de temps à ériger un hommage sculptural à divers artistes et hommes politiques, de Van Gogh à Trudeau. Le politique, le spirituel, ou la nudité ne sont donc pas évacués du tout de son œuvre, bien au contraire. Comme influence contemporaine, il cite au passage lʼartiste américaine Kiki Smith, dont les bronzes et les porcelaines explorent également certains croisements avec le règne animal. Les œuvres de Smith sont revêtues dʼune patine noir ébène, qui nʼest pas sans rappeler le corbeau noir, sculpture emblé -matique du Chautauqua du clan Fafard. La couleur est primordiale chez Fafard. « Mes professeurs me demandaient pourquoi je tenais toujours autant à peindre mes sculptures. Cʼest comme si je tenais absolument à apporter la peinture à la sculpture. Pourtant, les Grecs peignaient leurs sculptures, contrairement à une idée reçue! ».

Mais revenons un peu au fils, lequel sʼexprime dans un langage coloré tant sur scène quʼen dehors. Les chansons de Joël Fafard évoquent également dʼautres mythologies, tant dans son tour de chant que dans ses influences musicales puisées dans cette Amérique profonde, que lʼon retrouve dans les moindres accords joués par le guitariste appliqué et avec une exécution sans faille. Presque toutes ses chansons sʼabreuvent au folklore des Appalaches et des Prairies. Il chante lʼaméricanité, les histoires de personnages déchus, dʼantihéros. Il chante et ne sʼexprime, par ailleurs, quʼen anglais, malgré les disques de Charlebois, Diane Dufresne et de la Bottine souriante que son père lui faisait écouter enfant. « The language is lost, but I am extremely proud of my French heritage and the influence it had on me growing up. If I love Celtic or Appalachian music so much, it must have to do with growing up in the Francophone culture ». Le père nous confie que le grand-père de Joël était excellent harmoniciste, et nous éclatons tous de rire quand nous lui demandons si le talent musical a sauté une génération chez les Fafard. Cela arrive parfois aussi pour la langue, peut-être les enfants de Fafard fils parleront-ils un jour la langue de Vigneault?

Dans le même ordre dʼidée, nous demandons à Joe Fafard si lʼon parle toujours le français à son atelier (à Boggy Creek, SK) et à sa fonderie (à Pense, SK). « Des réfugiés birmans ayant transité par la Thaïlande qui travaillent avec moi tiennent tous les matins à me saluer en français. Jʼemploie aussi plusieurs de mes neveux, autant des Tremblay que des Fafard ». Presque la moitié de lʼauditoire du concert et de lʼexpo était francophone, ce qui démontre une certaine solidarité et fierté linguistique au-delà de lʼappréciation esthétique et musicale se situant à un niveau supra linguistique, comme semblent le défendre les Fafard. «  Je suis à lʼécoute de mes émotions, et cʼest cette authenticité qui résonne peut-être chez ceux qui apprécient mon travail. Mais je vous rassure, ce nʼest pas tout le monde qui aime ce que je fais » explique le sculpteur sʼexprimant dans un français harmonieux et maitrisé, et reconnaissant préférer délaisser la théorie au profit de lʼécoute de son intériorité. Quoi quʼil en soit, le sujet de ses nouvelles sculptures semble marquer un tournant significatif qui mériterait une analyse nuancée.

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Jean-Philippe Deneault

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