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Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Aboutissement de deux ans d’efforts et de mobilisation

Le nouveau terrain de jeu du pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon a été inauguré le 13 juin 2017.

27 juin 2017/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (36477)/Commentaires ()/
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Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Direction : Retraite

REGINA - Après de nombreuses années de service aux niveaux de la santé et de l’éducation, l’heure de la retraite a sonné pour Roger Gauthier.  

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (40426)/Commentaires ()/
Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire fransaskoise

SASKATOON - Une proposition a été adoptée concernant la campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire lors de la séance régulière du CSF, le 31 mai dernier.

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (26971)/Commentaires ()/
Balises: Loi 63
Gilles Groleau récompensé

Gilles Groleau récompensé

Une carrière consacrée à l'éducation en français

REGINA - Gilles Groleau a été le récipiendaire du prix Dubois-Leblanc soulignant la qualité de son engagement au niveau du perfectionnement professionnel des enseignants dans les écoles fransaskoises.

 

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (31234)/Commentaires ()/
Un budget scolaire 2017-2018 sous le signe des compressions

Un budget scolaire 2017-2018 sous le signe des compressions

Séance régulière du 31 mai du Conseil scolaire fransaskois

SASKATOON - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a prévu des compressions budgétaires pour l’année scolaire 2017-2018, en réaction aux compressions annoncées par le gouvernement provincial de Brad Wall.

8 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (31488)/Commentaires ()/
Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

 

Huit finissants du Collège Mathieu sont partis sourire bien en vue avec leur diplôme en main à la suite de leur collation des grades, le 13 mai dernier à Regina.

27 mai 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34501)/Commentaires ()/
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Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Nous rêvons tous de voir notre enfant s’épanouir, se développer dans un sport ou une activité artistique.
25 mai 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (40534)/Commentaires ()/
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Trois Fransaskois à Expo-science 2017

Trois Fransaskois à Expo-science 2017

L’Université de Regina accueillait le concours scientifique national Expo-Sciences du 14 au 20 mai dernier.
25 mai 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (27805)/Commentaires ()/
Balises: Expo-science
Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Le gouvernement fédéral échoue à son devoir constitutionnel d’aider les parents canadiens à exercer leur droit d’envoyer leurs enfants dans les écoles de la minorité linguistique, tranche un comité des Communes.
25 mai 2017/Auteur: Mélanie Marquis (Presse canadienne)/Nombre de vues (29729)/Commentaires ()/
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Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

L’ACELF récompense la créativité de la jeunesse francophone de l’Ouest et des territoires

L’école de Bellevue a remporté deux prix parmi les 20 décernés à l’échelle nationale, soit dans le volet Petite enfance et le volet Primaire/élémentaire.
5 mai 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30219)/Commentaires ()/
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Maman, je me lave tout seul !

Maman, je me lave tout seul !

Apprendre à son enfant l’autonomie dans son hygiène

Bien que l’enfant, dans son développement classique, aime faire « tout, tout seul », se laver correctement relève souvent du défi.

1 mai 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (44017)/Commentaires ()/
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La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

REGINA - L’ambiance était électrique à la Cité universitaire francophone mercredi 12 avril, lors du 5 à 7 clôturant la session d’hiver.
28 avril 2017/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (32819)/Commentaires ()/
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Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

REGINA - Directeur par intérim de la Cité universitaire francophone depuis août 2016, Emmanuel Aïto a été choisi pour occuper la direction de l’institution pour les cinq prochaines années.
27 avril 2017/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (28016)/Commentaires ()/
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Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Une cause qui pourrait changer le statut légal du préscolaire au pays

ST-DENIS - Le 9 avril dernier, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) réunis à St-Denis ont voté pour offrir un appui moral à la démarche juridique envisagée par des parents de Regina

13 avril 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (41897)/Commentaires ()/
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Quand la fée des dents fait son apparition

Quand la fée des dents fait son apparition

« Maman, papa, ma dent bouge, je la sens !!! », crie notre petit ange partout dans la maison. Déjà ? Vraiment, déjà ? 
30 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (49303)/Commentaires ()/
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Cinquante ans de défis et de combats

Auteur: Emeline Riffenach – Radio-Canada/4 novembre 2021/Catégories: Organisme, CPF - Coopérative des publications fransaskoises

L’Eau vive a connu de nombreux moments difficiles où le naufrage a parfois semblé proche. Les périodes de doutes et de problèmes financiers ont toutefois laissé place à d’autres périodes plus favorables.

Des hauts et des bas, L’Eau vive en a connu durant ces cinquante dernières années. Même les pionniers savaient que la vie d’un journal francophone en milieu minoritaire serait semée d’embûches. La première de ces épreuves fut financière. Déjà au bout de quelques années, L’Eau vive connaissait des difficultés concrètes en matière de trésorerie. 

« Le journal a dû fermer ses portes à au moins deux reprises », témoigne l’historien et ancien collaborateur du journal Laurier Gareau. « La première fois vers 1976, pas longtemps après avoir déménagé à Regina. Il y a eu un travail de réorganisation pour relancer le journal. Et, ensuite, à la fin des années 80-90, une autre période très difficile où le journal a fermé à nouveau ses portes un certain temps. »

L’Eau vive a donc été fragilisée à différents moments, subissant la montée des frais postaux, la difficulté à vendre de la publicité ou les changements de gouvernements à Ottawa et les baisses de financements qui y sont liées.

Florent Bilodeau
Florent Bilodeau, ancien président du conseil d’administration de L’Eau vive
Crédit : Radio-Canada Saskatchewan

« Monter un journal avec deux personnes, c’était quasiment un miracle », lance Florent Bilodeau, ancien président du conseil d’administration de L’Eau vive dans les années 2000, aux côtés de Claude Shink, le directeur de l’époque. Il deviendra par la suite le président du conseil d’administration de la publication, et ce, à un moment particulièrement difficile pour le journal. 

Après avoir déménagé en 2005 sur la rue Victoria, à Regina, le journal se retrouve, sept ans plus tard, à devoir vendre ce même bâtiment après y avoir découvert des problèmes structurels. Le prix des rénovations aurait été trop élevé pour le journal. Une situation qui aggrava la situation financière et le déficit de la publication qui s’élevait alors à 75 000 dollars.

« Il fallait trouver un moyen d’aller chercher et des énergies et du financement à cause du manque à gagner, raconte Florent Bilodeau. Les deux personnes qui travaillaient à produire le journal travaillaient très fort. C’était probablement, en Saskatchewan, le premier essai de télétravail parce que le rédacteur travaillait depuis chez lui et la personne qui montait et faisait tout le montage du journal travaillait dans son studio à elle. L’équipe était minime et ça ne pouvait pas durer. »

À bout de souffle, mais pas de motivation 

Marie-France Kenny
Marie-France Kenny, ancienne présidente de la Coopérative des publications fransaskoises
Crédit : Radio-Canada Saskatchewan

Chaque fois que L’Eau vive a dû fermer ses portes, la communauté fransaskoise s’est mobilisée pour lui donner un nouveau souffle. C’est ce qu’a vécu Marie-France Kenny lorsqu’elle est devenue la présidente de la Coopérative des publications fransaskoises, en 2016, peu de temps après une collecte de fonds organisée par Florent Bilodeau et un concert-bénéfice soutenu par le Centre culturel fransaskois et le Centre de la francophonie des Amériques auquel a participé l’artiste Zachary Richard.

« On peinait à y arriver : il y avait très peu d’abonnements, très peu d’engagement dans ce domaine de la part de la communauté, se souvient Marie-France Kenny. On ne s'y retrouvait pas vraiment non plus. On n'avait pas vraiment de journalistes parce qu'on n'avait pas les moyens. »

À l’époque, la vitalité du journal reposait sur Jean-Pierre Picard et Mychèle Fortin, un couple tant au travail que dans la vie. « Ils peinaient à y arriver parce qu’ils faisaient tout, relate Marie-France Kenny. Le contenu, la révision, la mise en page, le web, ils faisaient tout à deux. Donc, quand je suis arrivée, c’était un peu le chaos et je pense que ça l’était depuis un bon bout de temps. »

De l’aide extérieure 

Le plus récent regain d’énergie donné à L’Eau vive s’est produit en 2018 lorsque Marie-France Kenny s’est tournée vers l’équipe de Sophie Gaulin, actuelle directrice et rédactrice en chef de La Liberté, au Manitoba. « Je lui ai dit que j’avais besoin d’aide, explique Marie-France Kenny. Elle est venue nous voir avec son équipe et ils nous ont fait un bilan de ce qui allait et de ce qui n’allait pas. »

La rencontre s’avère décisive : « Nous avons travaillé durant trois jours de manière intensive à regarder les finances, la façon dont étaient faits les abonnements, la qualité rédactionnelle, les problèmes qu’il pouvait y avoir entre la rédaction et la publicité, explique Sophie Gaulin. On a offert quelques pistes de réflexion, surtout des solutions. Des conseils qu’ils ont appliqués et qui ont vraiment payé très rapidement. »  

L’Eau vive se professionnalise

Après le passage de Sophie Gaulin, la communauté fransaskoise a vu son journal renaître sous ses yeux. La publication s’est dotée d’une nouvelle image et a revu son choix éditorial pour que ses textes soient plus proches de la communauté fransaskoise.

« Si on allait vers une nouvelle entité journalistique qui allait se prendre au sérieux et qui allait faire du travail plus journalistique, il fallait donner le signal aux lecteurs que tout allait changer », explique la directrice et rédactrice en chef de La Liberté.

Une nouvelle maquette, un nouveau logo, mais aussi un nouveau contenu, c’est ce dont L’Eau vive avait besoin pour pérenniser son existence. « Nous avions des engagements concrets avec de nouveaux partenaires, dont le Conseil des écoles fransaskoises. Et ça, ça a fait en sorte qu’on a pu revoir toute la façon de faire du journal. Ça a été un tournant », note Marie-France Kenny. 

Le partenariat entre le journal et le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s'est officialisé en mai 2019. Depuis, L'Eau vive publie dans chaque numéro un publireportage de deux pages rédigé par les employés du CÉF. Et c'est également en 2019 que le journal a dévoilé ses nouveaux habits à ses lecteurs : 20 pages en moyenne, imprimées en couleur et publiées toutes les deux semaines. 

Un cours plus tranquille

Lors de sa dernière assemblée générale annuelle tenue le 25 août 2021, l’équipe de L’Eau vive a pu se réjouir de voir sa situation financière s’améliorer. « Nous avons annoncé que nous n’étions plus déficitaires », se félicite le directeur général du journal, Erik Tremblay. 

« Lors de la réunion, deux personnes ont pleuré. Elles étaient là depuis longtemps ou ont déjà fait partie du conseil d’administration il y a plusieurs années. Elles étaient très émues en se disant que L’Eau vive allait bien », ponctue le directeur, confiant pour l’avenir du journal fransaskois.

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Emmanuel Masson

Emeline Riffenach – Radio-Canada

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 - mercredi 27 novembre 2024