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Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

 

Huit finissants du Collège Mathieu sont partis sourire bien en vue avec leur diplôme en main à la suite de leur collation des grades, le 13 mai dernier à Regina.

27 mai 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34027)/Commentaires ()/
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Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Nous rêvons tous de voir notre enfant s’épanouir, se développer dans un sport ou une activité artistique.
25 mai 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (39982)/Commentaires ()/
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Trois Fransaskois à Expo-science 2017

Trois Fransaskois à Expo-science 2017

L’Université de Regina accueillait le concours scientifique national Expo-Sciences du 14 au 20 mai dernier.
25 mai 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (26835)/Commentaires ()/
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Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Le gouvernement fédéral échoue à son devoir constitutionnel d’aider les parents canadiens à exercer leur droit d’envoyer leurs enfants dans les écoles de la minorité linguistique, tranche un comité des Communes.
25 mai 2017/Auteur: Mélanie Marquis (Presse canadienne)/Nombre de vues (29232)/Commentaires ()/
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Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

L’ACELF récompense la créativité de la jeunesse francophone de l’Ouest et des territoires

L’école de Bellevue a remporté deux prix parmi les 20 décernés à l’échelle nationale, soit dans le volet Petite enfance et le volet Primaire/élémentaire.
5 mai 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (29453)/Commentaires ()/
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Maman, je me lave tout seul !

Maman, je me lave tout seul !

Apprendre à son enfant l’autonomie dans son hygiène

Bien que l’enfant, dans son développement classique, aime faire « tout, tout seul », se laver correctement relève souvent du défi.

1 mai 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43486)/Commentaires ()/
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La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

REGINA - L’ambiance était électrique à la Cité universitaire francophone mercredi 12 avril, lors du 5 à 7 clôturant la session d’hiver.
28 avril 2017/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (31929)/Commentaires ()/
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Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

REGINA - Directeur par intérim de la Cité universitaire francophone depuis août 2016, Emmanuel Aïto a été choisi pour occuper la direction de l’institution pour les cinq prochaines années.
27 avril 2017/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (27489)/Commentaires ()/
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Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Une cause qui pourrait changer le statut légal du préscolaire au pays

ST-DENIS - Le 9 avril dernier, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) réunis à St-Denis ont voté pour offrir un appui moral à la démarche juridique envisagée par des parents de Regina

13 avril 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (39772)/Commentaires ()/
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Quand la fée des dents fait son apparition

Quand la fée des dents fait son apparition

« Maman, papa, ma dent bouge, je la sens !!! », crie notre petit ange partout dans la maison. Déjà ? Vraiment, déjà ? 
30 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (48368)/Commentaires ()/
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Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Parfois, un cours 101 sur la gestion d’un OSBL est de mise.

15 mars 2017/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (29979)/Commentaires ()/
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L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

Les premiers mois de l’arrivée de notre bébé nous transportent de joie. Puis, arrive le temps fatidique de cet apprentissage qui nous semble insurmontable : la propreté !

12 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (41854)/Commentaires ()/
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Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Gravelbourg se mobilise pour sauver un joyau de notre patrimoine

GRAVELBOURG - L’avenir de l’édifice se joue en ce moment.  Est-ce que ce monument à un pan de l’histoire fransaskoise ne survivra qu’en photos?  

7 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (29316)/Commentaires ()/
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Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Décès de la première enseignante de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Le 5 février dernier, des centaines de personnes se sont rendues au pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon pour rendre hommage à Monique Rousseau, la première enseignante de l’école, décédée le 20 janvier 2017. 
1 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35727)/Commentaires ()/
« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

Voyager avec un enfant

Voyager en voiture, en avion ou en train pour un long trajet représente toujours un défi pour les parents. 
2 février 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43268)/Commentaires ()/
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Gaetan Benoit fait un pied-de-nez au cancer

Auteur: Estelle Bonetto/8 septembre 2021/Catégories: Société

Il y a un an, la foudre s’est abattue sur la vie de Gaetan Benoit, réalisateur à Radio-Canada bien connu de la fransaskoisie. Lorsque le jeune quarantenaire se réveille ce matin-là, il est loin de se douter du mal qui pèse au-dessus de sa tête et qui va transformer sa vie, pour le pire, mais aussi le meilleur.

Picotements dans le bras gauche. Tremblements. Convulsions. Perte de connaissance. Ambulance. Scan. Biopsie. Tumeurs au cerveau. L’enchaînement des événements ne laisse guère de temps pour avaler et digérer cette pilule amère, venue de nulle part. « C’était un choc total. J’avais zéro symptôme avant, alors je ne m’y attendais pas du tout », se remémore Gaetan.

Une course contre la montre

C’était il y a un an, presque jour pour jour. En pleine pandémie. Le jeune homme originaire de Prince Albert se souvient de la petite chambre d’hôpital, du docteur, du diagnostic, de sa douleur, mais aussi, et surtout, de la chance qu’il a eue.

« Heureusement, j’ai été diagnostiqué rapidement. Parfois, ça traîne des mois, voire des années avant de savoir et les gens doivent vivre avec des migraines, des pertes de mémoire. Alors que moi, j’ai eu une crise le samedi matin, mes résultats le soir même, une biopsie le lundi, et voilà, j’ai un cancer assez agressif et inopérable dans mon cerveau. »

Les médecins lui donnent cinq ans à vivre, tout au plus. Une fois le verdict tombé, tout se précipite, s’enchaîne et se déchaîne. « C’est le début de l’acceptation et puis du partage avec tout le monde dans ma vie. Faire des appels, parler aux gens, s’occuper de toute la logistique avec le travail et les assurances », témoigne Gaetan.

Une thérapie par l’humour

Un tourbillon infernal dans lequel le quarantenaire saute à pieds joints pour recommencer à vivre sa vie, fidèle à lui-même, avec tout l’entrain et l’énergie qui le caractérisent. Et pour cela, il n’a pas une minute à perdre.

« Je ressentais le besoin d’en parler très ouvertement. Je suis un peu une personnalité du fait que j’ai souvent été sur les ondes, à la radio et à la télé, j’ai donc eu l’idée de pondre un sketch et de produire une vidéo pour l’annoncer », indique-t-il.

Dans la vidéo, la P’tite cuisse fransaskoise, alias Gaetan Benoit, entre dans le ring pour tirer la jambette à son ennemi juré, le dévoreur de cerveau, incarné par l’impressionnant Marc Hounjet. Entrent aussi en scène le non moins célèbre Roger Dallaire à titre d’annonceur et la compagne de vie de Gaetan, Katrine Deniset, en tant qu’agente de l’athlète. Le tout rythmé par la chanson Et après tout ça du groupe fransaskois Hart-Rouge.

« Je voulais en rire et me moquer de cette chose, ne pas la laisser avoir le dessus et rendre tout cela un peu plus léger pour moi-même et mon entourage. Je ne voulais pas rester en dessous de ce nuage de cancéreux », souligne le Fransaskois.

Un « cadeau » inattendu

D’un naturel peu anxieux, et plutôt à l’aise avec l’incertitude et le changement, Gaetan dit avoir toujours vécu sa vie sans trop se soucier du lendemain : « C’était presque un problème en fait et je suis resté célibataire longtemps à cause de cela », plaisante le jeune homme.

D’une certaine façon, il en est même arrivé à considérer cette épreuve comme « un cadeau ». « Je me sens parfois mal de dire ça, surtout pour mes proches, mais en toute honnêteté, ça m’a changé pour le mieux. Je ne suis certainement pas devenu un grand sage pour autant, mais je suis plus sensible, remarque Gaetan. Je suis maintenant beaucoup plus empathique et sensible aux fardeaux, aussi bien physiques, psychologiques, qu’émotionnels que les gens doivent porter. »

Si la gratitude a toujours été au cœur de son attitude, Gaetan reconnaît avoir toujours su qu’il était « un homme blanc » avec plein de privilèges et à quel point il avait été chanceux de grandir dans une petite communauté fransaskoise et anglophone de Prince Albert et d’avoir eu le cheminement qu’il a eu. « Je ressens beaucoup de gratitude. Pour ma famille, ma conjointe, tous les gens qui m’entourent », dit-il.

Il évoque aussi les nombreux cercles d’amis, de collaborateurs et de collègues formés au fil du temps qui l’entourent encore. « Des fois, on oublie ces cercles d’amis, on s’éloigne, on oublie, et ça prend des moments traumatisants pour s’en rappeler. » Et de reprendre le vieil adage selon lequel il faut tout un village pour élever un enfant : « Et il faut aussi tout un village pour appuyer un cancéreux ! »

Gaetan se réjouit aussi d’avoir pu compter sur la communauté fransaskoise et sur son infaillible soutien. « Ça m’a fait tellement chaud au cœur, j’y tiens beaucoup à cette communauté. Puis, juste de voir qu’elle est là pour m’appuyer, c’est très émouvant, et ça m’a beaucoup aidé. »

Des racines bien vivantes

Personnalité attachante, Gaetan a toujours occupé une place de choix dans le cœur des Fransaskois et, lorsqu’il a eu besoin d’un coup de pouce financier pour transformer un de ses rêves en réalité, la Fondation fransaskoise a répondu présente.

« J’ai beaucoup travaillé pour le Francothon et je ne pensais jamais demander de l’argent à la Fondation ! Grâce à ce financement, je vais pouvoir sortir un album de mes compositions et payer mes amis, des professionnels de la musique, à leur juste valeur », se réjouit l’artiste.

Le cœur comblé

Cet album, dont la sortie est prévue pour novembre, reflète la réalité fransaskoise du jeune homme, puisant dans la country, le western, le folk, et même le gospel. Le fil conducteur reste l’humour avec de nombreux clins d’œil à sa communauté d’origine et à la formule du cabaret et spectacle de variétés. 

En attendant cette sortie, les projets continuent d’affluer pour Gaetan Benoit : « Tout ça m’allume et me comble le cœur et l’esprit. C’est un autre cadeau que le cancer m’a donné », ose-t-il.

C’est surtout le temps qui lui est cher, le temps de mener à bien des projets et des collaborations. « Ça me dérange quand les gens pensent que je veux laisser une trace, un héritage ! Je continue de faire exactement ce que je faisais avant. Ce ne sont pas des projets de mort, ce sont des projets de vie », insiste-t-il.

Une vie bien remplie qu’il s’apprête à unir à celle de Katrine lors d’un mariage-guinguette qu’ils célébreront début septembre. Une guinguette est une fête populaire dansante au bord de l’eau, un mot et concept français que Gaetan avait puisé d’un conte de Maupassant et qu’il avait soigneusement conservé dans son « baluchon de mots », attendant la bonne occasion pour le ressortir.

Tourné vers l’avenir

L’année qui vient de s’écouler n’a pas été de tout repos pour le Fransaskois. Les traitements de radiation et de chimiothérapie ont réussi à stabiliser son état de santé de et à ralentir la progression du cancer.

« Je me trouve très chanceux, car j’ai eu peu d’effets secondaires jusqu’à maintenant et les tumeurs réagissent bien aux traitements. J’essaie juste de bien manger et de faire de l’activité pour garder la forme », dit-il.

S’il reste positif, Gaetan est également réaliste face à sa maladie et à l’espérance de vie que lui ont donnée les médecins. « Je ne m’attends pas à une guérison miraculeuse. Pour l’instant, je suis en rémission, mais le cancer va revenir, c’est juste une question de temps. »

Le jeune homme n’est pas non plus du genre à vivre avec une épée de Damoclès planant au-dessus de sa tête, préférant au contraire « ne pas passer trop d’énergie là-dessus, à penser à ce qui pourrait arriver ».

Malgré tout, la peur vient parfois lui rendre visite : « Quand ça reviendra, quand ça décidera de pousser à nouveau, est-ce que je vais perdre mon énergie, mes facultés cognitives ? », se questionne-t-il.

« Katrine et moi sommes tous les deux rêveurs, indique Gaetan. Ça a approfondi notre relation, on collabore sur toutes sortes de projets. » Les deux tourtereaux continuent donc de vivre leurs rêves, d’en faire profiter les autres et, comme le dit la chanson de Hart-Rouge, à imaginer que tout ce qu’ils voient est à la portée de leurs doigts.

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Balises: Gaetan Benoit
Estelle Bonetto

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 - dimanche 29 septembre 2024