Skip Navigation
Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire fransaskoise

SASKATOON - Une proposition a été adoptée concernant la campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire lors de la séance régulière du CSF, le 31 mai dernier.

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (26650)/Commentaires ()/
Balises: Loi 63
Gilles Groleau récompensé

Gilles Groleau récompensé

Une carrière consacrée à l'éducation en français

REGINA - Gilles Groleau a été le récipiendaire du prix Dubois-Leblanc soulignant la qualité de son engagement au niveau du perfectionnement professionnel des enseignants dans les écoles fransaskoises.

 

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (30041)/Commentaires ()/
Un budget scolaire 2017-2018 sous le signe des compressions

Un budget scolaire 2017-2018 sous le signe des compressions

Séance régulière du 31 mai du Conseil scolaire fransaskois

SASKATOON - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a prévu des compressions budgétaires pour l’année scolaire 2017-2018, en réaction aux compressions annoncées par le gouvernement provincial de Brad Wall.

8 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (30860)/Commentaires ()/
Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

 

Huit finissants du Collège Mathieu sont partis sourire bien en vue avec leur diplôme en main à la suite de leur collation des grades, le 13 mai dernier à Regina.

27 mai 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34275)/Commentaires ()/
Balises:
Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Nous rêvons tous de voir notre enfant s’épanouir, se développer dans un sport ou une activité artistique.
25 mai 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (40225)/Commentaires ()/
Balises:
Trois Fransaskois à Expo-science 2017

Trois Fransaskois à Expo-science 2017

L’Université de Regina accueillait le concours scientifique national Expo-Sciences du 14 au 20 mai dernier.
25 mai 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (27210)/Commentaires ()/
Balises: Expo-science
Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Le gouvernement fédéral échoue à son devoir constitutionnel d’aider les parents canadiens à exercer leur droit d’envoyer leurs enfants dans les écoles de la minorité linguistique, tranche un comité des Communes.
25 mai 2017/Auteur: Mélanie Marquis (Presse canadienne)/Nombre de vues (29484)/Commentaires ()/
Balises:
Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

L’ACELF récompense la créativité de la jeunesse francophone de l’Ouest et des territoires

L’école de Bellevue a remporté deux prix parmi les 20 décernés à l’échelle nationale, soit dans le volet Petite enfance et le volet Primaire/élémentaire.
5 mai 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (29707)/Commentaires ()/
Balises:
Maman, je me lave tout seul !

Maman, je me lave tout seul !

Apprendre à son enfant l’autonomie dans son hygiène

Bien que l’enfant, dans son développement classique, aime faire « tout, tout seul », se laver correctement relève souvent du défi.

1 mai 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43696)/Commentaires ()/
Balises:
La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

REGINA - L’ambiance était électrique à la Cité universitaire francophone mercredi 12 avril, lors du 5 à 7 clôturant la session d’hiver.
28 avril 2017/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (32282)/Commentaires ()/
Balises:
Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

REGINA - Directeur par intérim de la Cité universitaire francophone depuis août 2016, Emmanuel Aïto a été choisi pour occuper la direction de l’institution pour les cinq prochaines années.
27 avril 2017/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (27786)/Commentaires ()/
Balises:
Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Une cause qui pourrait changer le statut légal du préscolaire au pays

ST-DENIS - Le 9 avril dernier, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) réunis à St-Denis ont voté pour offrir un appui moral à la démarche juridique envisagée par des parents de Regina

13 avril 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (40380)/Commentaires ()/
Balises: Article 23
Quand la fée des dents fait son apparition

Quand la fée des dents fait son apparition

« Maman, papa, ma dent bouge, je la sens !!! », crie notre petit ange partout dans la maison. Déjà ? Vraiment, déjà ? 
30 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (48675)/Commentaires ()/
Balises:
Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Parfois, un cours 101 sur la gestion d’un OSBL est de mise.

15 mars 2017/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (30372)/Commentaires ()/
Balises:
L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

Les premiers mois de l’arrivée de notre bébé nous transportent de joie. Puis, arrive le temps fatidique de cet apprentissage qui nous semble insurmontable : la propreté !

12 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (42422)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première910111214161718Dernière

Moins de blé dans les champs, hausse des prix dans l’assiette

Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/28 août 2021/Catégories: Agriculture et environnement

Image
Crédit : Yves Bernardi – Pixabay

FRANCOPRESSE – Avec la sècheresse et la vague de chaleur sans précédent qui ont touché l’Ouest canadien, les récoltes de blé s’annoncent mauvaises. Les spécialistes du secteur redoutent une augmentation des prix et des difficultés d’approvisionnement. 

Les moissons ne sont pas encore terminées au Canada, les moissonneuses-batteuses sont encore dans le feu de l’action, mais les chiffres ne s’annoncent pas bons. D’après les prévisions du département de l’Agriculture des États-Unis, la production de blé canadien devrait cette année être de 26,5 % inférieure à la moyenne des quatre dernières années. 

Autrement dit, elle pourrait passer d’environ 35 millions de tonnes en 2020 à 24 millions de tonnes cette année, soit une baisse de 32 %. 

La production de blé dur, dont le Canada est le premier fournisseur mondial et qui entre dans la fabrication des pâtes, devrait, elle, diminuer de 11 %.

Un ensemble de conditions météorologiques défavorables est en cause. Le dôme de chaleur qui a affecté le pays et la forte sècheresse qui a provoqué des incendies dans l’Ouest canadien ont eu raison d’une grande partie des récoltes de 2021. 

La crise n’épargne pas Martin Prince, agriculteur installé dans le nord-ouest de la Saskatchewan, à Delmas. Ses pertes de rendement s’élèvent à 50 % pour le blé d’hiver, récolté en aout. 

Pour son blé de printemps, quil espère moissonner la première semaine de septembre, lexploitant table sur 75 % en moins.

Inquiétudes sur la qualité 

Image
Jean-Philippe Gervais est vice-président et économiste agricole en chef chez Financement agricole Canada.
Crédit : Courtoisie

«Une large majorité des producteurs de céréales du Manitoba, de la Saskatchewan, d’Alberta et de Colombie-Britannique sont affectés par des chutes de rendements. Une petite minorité s’en sort», confirme Jean-Philippe Gervais, vice-président et économiste agricole en chef de Financement agricole Canada (FAC). 

Il note qu’«il faut remonter à 2012 pour retrouver daussi mauvaises conditions climatiques». 

La baisse de production du blé s’explique aussi par une surface plantée moindre : 23,4 millions d’acres, soit un recul de 6,5 % par rapport à l’année précédente.

Linquiétude est dautant plus grande quau-delà du volume, il y a des préoccupations sur la qualité. Un risque d’échaudage est notamment évoqué. 

Ce phénomène peut se produire en cas de fortes chaleurs pendant les dernières semaines précédant la moisson. Il y a un accident dans la croissance du grain, et ce dernier se remplit moins. 

«La météo a perturbé la texture et le degré d’humidité des grains. Il pourrait aussi y avoir une diminution importante de la quantité de protéines», détaille Jean-Philippe Gervais. 

Un avis que ne partage pas Daniel Ramage, directeur de l’accès aux marchés et de la politique commerciale chez Cereals Canada, un organisme à but non lucratif qui représente les organisations agricoles et les industriels du secteur : «Il est encore trop tôt pour se prononcer, mais en principe, les années chaudes favorisent une bonne qualité et un niveau de protéines plus élevé.»

Transport perturbé par les mégafeux 

Image
Daniel Ramage est directeur de l’accès aux marchés et de la politique commerciale chez Cereals Canada.
Crédit : Courtoisie

Les mauvaises récoltes font craindre aux spécialistes des difficultés d’approvisionnement et une flambée des couts. «Les prix atteignent des sommets», assure Daniel Ramage.

Sur le marché mondial, Jean-Philippe Gervais constate déjà une hausse de 33 % des prix par rapport à 2020 et de 50 % par rapport à 2019. Il note qu’en Saskatchewan, le blé se vend à 365 $ la tonne, soit une augmentation de 65 % comparé à l’an dernier. 

Le cout du blé dur a quant à lui déjà bondi de 30 % depuis juillet. 

Les yeux de l’économiste agricole se tournent également de l’autre côté de l’Atlantique : «Il y a une déception quant au niveau de récolte du blé d’hiver en Russie et, en Europe occidentale, les récentes fortes pluies laissent craindre des qualités très hétérogènes», rapporte-t-il. 

Dans ce contexte, Jean-Philippe Gervais s’attend à ce que les prix continuent à grimper. «Seule bonne nouvelle : ces cours élevés compenseront dans une certaine mesure les pertes de rendement des agriculteurs si elles ne sont pas trop importantes», ajoute-t-il. 

En parallèle, la demande mondiale est toujours forte. Que ce soit en Chine, en Afrique, au Maghreb ou en Égypte, le rythme des importations ne faiblit pas. «Ce mouvement accélère la pression sur les prix», observe Jean-Philippe Gervais. 

Surtout que les mégafeux en Colombie-Britannique ont endommagé les lignes de chemin de fer du Canadien National et du Canadien Pacifique, qui servent notamment au transport de céréales. «Elles sont de nouveau opérationnelles, mais elles fonctionnent à capacité réduite, ce qui risque de ralentir le rythme de nos exportations», explique-t-il. 

Pas de risque de pénurie au pays

Martin Prince
Martin Prince est producteur de grandes cultures à Delmas, dans le nord-ouest de la Saskatchewan.
Crédit : PhotoBliss

En temps normal, le Canada exporte 75 % de sa production. Mais avec la baisse du volume de grains disponibles, «les acheteurs locaux vont avoir la priorité et on ne pourra pas satisfaire tous les approvisionnements mondiaux», prévient Jean-Philippe Gervais. Cette situation se conjuguant avec des réserves mondiales basses, «il n’est pas possible de puiser dans ces stocks pour alimenter la demande», poursuit l’économiste agricole. 

Les deux experts ne redoutent pas pour autant une pénurie sur le marché intérieur : «Même avec des récoltes plus faibles, il y aura assez de blé pour répondre à la consommation intérieure, denviron 8 millions de tonnes par an», affirme Daniel Ramage.

En Saskatchewan, Martin Prince a vendu seulement 10 % de son blé d’hiver, en vertu d’un contrat conclu avant les premières fauches. Pour transformer le reste du fruit de son labeur en espèces sonnantes et trébuchantes, l’exploitant préfère attendre l’hiver ou le printemps prochain, car il estime que les prix vont continuer d’augmenter dans les mois à venir. 

D’ici là, il suit les cours des bourses de céréales aux États-Unis. «C’est mon travail de gestionnaire de choisir le tempo de mes ventes afin de minimiser les risques», partage-t-il, confiant. 

L’envolée des cours ne fait pas que des heureux. Elle risque de se répercuter sur toute la chaine de production et de distribution, jusqu’aux consommateurs qui achètent des pâtes, du gruau ou du pain. Les prix de vente pourraient ainsi subir une certaine inflation.

Selon Jean-Philippe Gervais, il s’agirait d’une hausse «de quelques centimes», qui ne devrait pas grever significativement le pouvoir dachat. Le blé ne représente, selon lui, que «des miettes» dans le pain qu’on achète.

Imprimer

Nombre de vues (6321)/Commentaires (0)

Balises: Récolte 2021
Francopresse

Marine Ernoult – Francopresse

Autres messages par Marine Ernoult – Francopresse
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - vendredi 1 novembre 2024