Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan

Ça décolle pour la Saskatchewan

20383

Les autorités aéroportuaires de Regina  Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.

Êtes-vous business? Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement...
39145
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan

Ententes Canada – Saskatchewan

Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre...
23538
Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon

Tourisme en français auYukon

Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,...
26450
RSS
Première1112131415171920
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Se sucrer le bec pour une bonne cause

Un souper pour moderniser les infrastructures de la Gard’Amis

Auteur: Luc Bengono/15 mai 2014/Catégories: ACFR - Association canadienne-française de Regina, Communautaire, Regina, Petite enfance

On mange de la tire sur la neige lors de la cabane à sucre du Centre éducatif Gard’Amis.

On mange de la tire sur la neige lors de la cabane à sucre du Centre éducatif Gard’Amis.

Photo : Catheline d’Auteuil

Le vendredi 9 mai 2014, la communauté francophone de Regina honore le rendez-vous fixé par le Centre éducatif Gard’Amis au Bistro du Carrefour des Plaines. Le souper Cabane à sucre, organisé en collaboration avec l’Association canadienne française de Regina (ACFR), a pour de but de lever des fonds « afin de donner un coup de jeunesse aux infrastructures vieillissantes » de la seule garderie francophone de la ville reine.

À 17 h 30, presque toutes les tables sont occupées, et une longue file longe le comptoir pour goûter au menu traditionnel de la cabane à sucre. C’est bien connu on mange toujours bien en Fransaskoisie. Et on mange en famille, avec parents et grands-parents. « On a décidé de prendre le souper ensemble », confie Laurianne Jacques, qui est venue avec époux, enfants et petits-enfants.

« J’espère que vous avez bien mangé! Un grand merci à ceux qui ont fait la cuisine », lance sur scène Ian Porteous, un des membres du célèbre duo Les Bûcherons, sous les applaudissements approbateurs du public. La glace concassée est étalée devant la scène.

La dégustation de la tire d’érable commence, enfants et adultes sont heureux. Les Bûcherons chantonnent : « Lundi matin, le roi, sa femme et le petit prince, sont venus chez moi, pour me serrer la pince... ». En musique, ces artistes originaires de l’Alberta vont traverser l’histoire à coups de légendes canadiennes-françaises, avec humour et brio.

« Savez-vous comment est venu le nom Canada, questionne Gilbert Parent, l’autre membre du duo. En 1535, deux jeunes autochtones indiquent à Jacques Cartier le chemin de « kanata », répond en chantant Ian Porteous. Ils faisaient allusion au village de Stadacona, « kanata » étant simplement le mot qui désignait un « village » dans la langue des Iroquois. Cartier qui n’avait pas bien compris écrivit « Canada ».

De nombreux chants du répertoire culturel francophone sont fredonnés par les artistes et repris en cœur par le public : À la claire fontaine, La bastringue, Auprès de ma blonde, entre autres. Certains ne résistent pas à la tentation d’esquisser quelques pas de danse. Vers 20 heures, quelques danseurs se trémoussent encore sur la piste.

La directrice et son adjointe, Sylvie Gaudreault et Annie Audet, annoncent un gain d’environ 1 200 $. Elles tiennent à remercier l’ACFR, Saskculture, Saskatchewan arts board, le Conseil culturel fransaskois (CCF) pour leur aide respective; sans oublier Patrimoine canadien pour leur subvention, qui a permis d’inviter Les Bûcherons.

D’autres activités de levée de fonds sont prévues au courant de l’année. Nul doute que les Fransaskois mettront encore la main à la poche en se souvenant de ce dicton : «  Un peuple qui prend ses enfants par la main est un peuple qui vivra longtemps ». 

 
Imprimer

Nombre de vues (29807)/Commentaires ()

Luc Bengono

Luc Bengono

Autres messages par Luc Bengono
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top