Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

31246

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

Martin Cauchon parle de l'avenir des médias et du journalisme à Toronto

22512

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
21667
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

29028
En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
30295
RSS
Première89101113151617Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Une artiste fransaskoise investit le musée MacKenzie

Une artiste fransaskoise investit le musée MacKenzie

Auteur: Ghita Hanane/29 mars 2024/Catégories: Arts et culture, Exposition

L’exposition Tout ce que tu touches, tu le changes, de l'artiste visuelle fransaskoise Laura St. Pierre, a été inaugurée le 22 mars. Une initiative qui résulte d’un partenariat historique entre le musée Mackenzie et le Conseil culturel fransaskois (CCF).

« Je voudrais surtout remercier notre artiste Laura St. Pierre qui, à travers son art, contribue à l’enrichissement de la communauté fransaskoise », a déclaré Laura Ross, ministre responsable des Affaires francophones, lors de son discours d’ouverture.

« Je me sens fière de représenter la culture fransaskoise, a répondu Laura St. Pierre. C’est la plus grande exposition de ma vie et le MacKenzie est une galerie importante, alors c’est assez spécial. »

Un rapprochement inédit

L’exposition Tout ce que tu touches, tu le changes est l’un des événements qui célèbrent le 50e anniversaire du CCF.

Puisque ce sont généralement des artistes musicaux que le CCF met de l’avant, l’organisme a voulu donner cette fois la part belle à une artiste visuelle en se rapprochant du musée d’art.

« C’est l’ensemble de la communauté fransaskoise qui a toutes les raisons de célébrer ce soir et d’être extrêmement fière pour Laura, a exprimé Anne Brochu Lambert, présidente du CCF. Son exposition solo au musée d’art Mckenzie est une prestigieuse reconnaissance de la qualité de sa démarche artistique. »

De plus, l’art de Laura St. Pierre sera accessible en français grâce à la présence de panneaux didactiques, d’un essai critique bilingue, de visites et d’ateliers scolaires.

Inspirée par la nature

L’exposition met en lumière l’approche singulière de Laura St. Pierre, laquelle s’inspire du survivalisme pour créer, entre « récupération et ensemencement ».

Empruntant son titre aux premières lignes du roman de la défunte Octavia E. Butler, La parabole du Semeur (1993), l’exposition réunit des œuvres produites ces dix dernières années.

Image
Le public admirant les œuvres de Laura St. Pierre PHOTOS Crédits : Ghita Hanane

« Je lis depuis que je suis toute petite, confie Laura St. Pierre. Je lis beaucoup et je vais souvent à la librairie. Dans mes œuvres, les gens vont voir des personnages fictifs qui habitent des mondes un peu différents du nôtre, des mondes post-apocalyptiques où il ne reste pas beaucoup de vie, de plantes vivantes… »

L’artiste utilise comme toile de fond l’environnement transformé par l’absence et l’adaptation. « Je crée mes propres personnages, mais les œuvres restent une grande inspiration. Je dirais que c’est plus une méthode d’écrivaine que d’artiste visuelle. »

L’œuvre de Laura St. Pierre vise à souligner l’importance de toute vie, qu’elle soit végétale, issue des sols, de l’eau ou de la lumière. L’artiste montre ainsi que tout matériau trouvé peut être conservé pour enrichir la vie en retour.

Imprimer

Nombre de vues (2649)/Commentaires ()

Ghita Hanane

Ghita Hanane

Autres messages par Ghita Hanane
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top