Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

31121

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

Martin Cauchon parle de l'avenir des médias et du journalisme à Toronto

22445

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
21597
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

28984
En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
30155
RSS
Première89101113151617Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Guibord s’en va-t-en guerre (2015)

Un film de Philippe Falardeau

Auteur: Armella Sonntag/24 novembre 2016/Catégories: 2016, Cinéma , Le 7e art

Guibord s'en va-t-en guerre (2015)

Guibord s'en va-t-en guerre (2015)

Un film de Philippe Falardeau

Le film est une comédie avec une intrigue simple, qui présente trois aspects du système politique canadien. 

Le premier aspect est le vote de non-confiance.  Le gouvernement conservateur veut intervenir dans une guerre au Moyen-Orient mais il y a 153 députés conservateurs en faveur de l’intervention et 153 députés d’opposition contre.  M. Steven Guibord est un député indépendant qui n’a pas décidé comment voter.  S’il choisit de voter contre la guerre, le gouvernement peut tomber s’il y a un vote de non-confiance à la Chambre des communes.

Nous pouvons voir un deuxième aspect du système politique canadien dans cette situation.  C’est le concept de la ligne de parti.  Quand un député est membre d’un parti politique, il doit voter selon « la ligne de parti », en accord avec la décision du parti.  C’est la même chose pour tous les partis, qu'ils soient au pouvoir ou dans l’opposition.   Mais comme M. Guibord est un député indépendant, il n’a pas de ligne de parti à suivre.

Enfin, le film présente l’aspect du vote du président de la Chambre.  Quand il y a égalité, le président peut voter. C’est d’ailleurs ce qui se passe dans le film.

Le film présente aussi différents aspects des politiciens.  Nous suivons le député indépendant qui semble sincère et peut-être un peu naïf.  Tout de même, il y a le Premier ministre qui est prêt à le soudoyer pour qu’il vote pour la guerre. Mais Guibord essaie de conserver sa moralité, malgré les pressions contradictoires dans sa famille et aussi avec l’aide de son stagiaire très idéaliste.

Le film offres des stéréotypes des électeurs.  Il y a une jeune fille qui s’oppose à l’idée d’envoyer les jeunes à la guerre.  Il y a les gens plus âgés et plus conservateurs qui sont en faveur parce qu’ils voient les possibilités d’emploi.  Nous voyons aussi les militants pour la paix présentés comme des « hippies », qui voyagent dans un grand autobus (même avec des colombes). 

Le député Guibord est aussi confronté à un blocus de la route par des Autochtones qui veulent contrôler leurs ressources. Les Autochtones sont bien présentés dans le film; malheureusement, dans notre réalité au Canada, ils doivent continuellement lutter pour contrôler leurs ressources.

Peut-être qu’on pourrait tourner un tel film en Saskatchewan.  Dans notre histoire politique récente, il y a une très petite présence du Parti libéral.  Si un jour nous avions 2 ou 3 députés libéraux provinciaux, ils pourraient faire la différence dans un vote.  

3/5


*Armella Sontaag est étudiante du cours FRN 220: Culture politique du Canada francophone

-        

Imprimer

Nombre de vues (20258)/Commentaires ()

Webmestre

Armella Sonntag

Autres messages par Armella Sonntag
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top