Close

Actualité économique

Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

31248

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

Martin Cauchon parle de l'avenir des médias et du journalisme à Toronto

22515

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
21677
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

29062
En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
30298
RSS
Première89101113151617Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Comment devenir Fransaskois

Auteur: Paul Heppelle/8 avril 2015/Catégories: 2015, Courrier du lecteur, Société, Francophonie

Comment ne pas sympathiser avec Alexandra Drame (Eau vive, 19-25 mars), confuse devant une étiquette appropriée pour qualifier son identité francophone. Je vis, de temps en temps, de pareils moments. C’était plus difficile à un temps; plus facile maintenant.

Pourtant, je suis canadien de naissance, fils d’un père francophone, descendant d’une longue lignée de francophones, “immigrant” en quelque sorte, qui est arrivé en Saskatchewan en 1959, il y a alors 56 ans et finissant du Collège Mathieu alors  qu’il était collège classique.

Mon implication active dans et pour la communauté francophone de la province date depuis les années ’70. Durant ma carrière professionnelle, j’étais, entre autres, à la direction du Collège Mathieu et de l’École française de Saskatoon (la seule « Type A » à l’époque), du bureau des affaires francophones pour le gouvernement provincial. J’ai pris ma retraite après 12 ans comme concepteur de programmes à l’unité fransaskoise au ministère de l’Éducation de la Saskatchewan.

De plus, j’ai fait deux termes à la Commission de langue française de la Fédération canadienne des enseignants, 6 ans comme délégué saskatchewannais à la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada, 5 ans au Conseil pastoral francophone interdiocésain de la Saskatchewan, 10 ans à l’Assemblée communautaire fransaskoise.  J’ai défendu le fait français et nos droits devant la Commission Pépin-Robarts, la Commission Ready, nos deux universités et les gouvernements de la Saskatchewan et du Canada. Mes trois enfants ont fréquenté les écoles fransaskoises et j’étais membre en droit de trois paroisses francophones de la province.

Je ne voudrais pas me vanter pas, mais il me semble que si quelqu’un peut s’appeler « Fransaskois », c’est bien moi. Et j’ai prononcé ce digne sobriquet haut et fort un peu partout au monde. Loin de moi les qualificatifs « d’adoption », « nouveau », « de souche » et tout autre déterminant que l’on voudrait me faire porter, sans doute pour me diminuer. Pourtant, dans certains quartiers, chez certaines gens, je serai à tout jamais    « ce gars d’ailleurs », la récente Commission sur l’inclusion nonobstant.

Mon avis à Mme Drame – « Fransaskoise, tout court? »  Va avec ce qui vous convient et tant pis pour ces gens qui ne veulent jamais s’adapter, ou ces quelques snobs qui croient avoir inventé la francophonie saskatchewannaise parce qu’ils y sont nés! N’est-ce pas un trajet humain ordinaire de passer un peu de temps ici et là, héritant un peu du milieu en passant et laissant un peu derrière soi lors de son départ?

Paul Heppelle, Saskatoon

 

Imprimer

Nombre de vues (20020)/Commentaires ()

Paul Heppelle

Paul Heppelle

Autres messages par Paul Heppelle
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top