Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

31214

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

Martin Cauchon parle de l'avenir des médias et du journalisme à Toronto

22506

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
21659
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

29027
En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
30288
RSS
Première89101113151617Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Les francophones qui sentent leur langue menacée apprécient moins les anglophones

Auteur: Damien Dauphin (Francopresse)/19 juin 2014/Catégories: 2014, Société, Francophonie

Plus le français est perçu comme étant en santé au sein d’une communauté canadienne, plus l’attitude des francophones envers les anglophones est bonne.

 

Ce sont les conclusions qui ressortent d’une étude présentée mardi au Congrès des sciences humaines par Mike Medeiros, doctorant et chargé de cours au Département des sciences politiques à l’Université de Montréal.

 

L’étude se fonde sur les résultats d’un sondage réalisé auprès d’étudiants au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario et au Manitoba. La vitalité de la langue française est passée au crible selon deux critères : la vitalité objective et la vitalité ethno-linguistique subjective.

 

La première est la capacité réelle à pouvoir parler une langue tous les jours dans sa communauté, et à recevoir des services: c’est la santé sociale d’une langue. La deuxième, c’est la façon dont l’individu perçoit la vitalité de sa langue. Les perceptions subjectives ne reflètent pas forcément la réalité objective.

 

« Objectivement, le français est en meilleure position au Québec qu’au Manitoba et au Nouveau-Brunswick. Cependant, il y a des francophones qui, au Québec, perçoivent le français comme étant menacé, alors qu’au Manitoba et au Nouveau-Brunswick, les francophones n’ont pas nécessairement ces sentiments, » constate Mike Medeiros.

 

« Ce sont vraiment les perceptions subjectives des francophones qui vont influencer les attitudes à l’égard des anglophones, » poursuit-il. « Les francophones du Manitoba qui ont répondu à mon sondage avaient une perception plus positive du français que les francophones du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario, ce qui peut sembler surprenant. »

 

De fait, les francophones du Manitoba (4% de la population) bénéficient d’un appui institutionnel assez fort et ont accès à de nombreux services en français.

 

M. Medeiros en est arrivé à la conclusion que les communautés minoritaires qui ne se sentent pas menacées développent des attitudes positives non seulement envers les autres groupes linguistiques, mais également envers le pays lui-même. L’étude démontre que plus les francophones canadiens voient d’un bon œil les anglophones, plus leur perception du Canada est positive.

 

Il estime que le bilinguisme officiel n’est pas la panacée, même si la reconnaissance institutionnelle d’une langue joue un grand rôle. Mike Medeiros cite l’exemple de l’Ontario, province qui a toujours refusé de se reconnaître bilingue en droit, mais qui, dit-il, l’est, de facto, dans ses services aux francophones.

 

« Le plus important, affirme-t-il, ce sont les services qui sont donnés, la chance de pouvoir utiliser sa langue. De façon générale, c’est de pouvoir s’exprimer dans sa langue. Les services institutionnels aident, mais il y a aussi le non-gouvernemental : aller à la banque, à l’épicerie, parler à son voisin.»

 

L’analyse porte sur les francophones au Canada en général, il n’y a pas de données précises pour le Nouveau-Brunswick. Des étudiants de l’Université de Moncton ont répondu à l’étude, mais leur petit nombre n’est pas suffisamment significatif pour permettre de dégager des caractéristiques propres à l’ensemble de la communauté acadienne.

Imprimer

Nombre de vues (19409)/Commentaires ()

Damien Dauphin (Francopresse)

Damien Dauphin (Francopresse)

Autres messages par Damien Dauphin (Francopresse)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top