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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Comme nombre d’éducateurs, Jocelyne Vogt a du mal à trouver des ressources en français, et d’autant plus pour parler des sujets autochtones. L’enseignante métisse de Prince Albert, engagée par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a ainsi décidé d’outiller elle-même les autres via son compte Instagram frenchiemetisteaches.

Quel est le but derrière votre compte Instagram ?

J’enseigne les sciences humaines à l’école Valois à Prince Albert et, comme tout autre enseignant, j’ai de la misère à trouver des ressources autochtones en français.

En particulier, les ressources au sujet des Autochtones en Saskatchewan sont difficiles à trouver en français. Beaucoup de romans autochtones sont écrits par des francophones québécois ou sont traduits de l’anglais.

Alors, j'ai commencé le compte pour partager des ressources en français pour les Premières Nations, Métis et Inuits.

Au début, c’était plutôt pour moi-même. C’était là où je notais les ressources que j’utilisais. Mais finalement, j’ai rendu le compte public afin de partager ces ressources avec tout le monde, parce que je recevais beaucoup de questions de mes collègues. Maintenant, ils peuvent aller les voir sur Instagram et continuer à y retourner pour s’inspirer.   

Quel genre de ressources utilisez-vous ?

Le site web Good Minds Books est une librairie en ligne de livres autochtones disponibles dans une variété de langues, y compris en langues autochtones. C’est là que je commande nos ressources de l'école.

J’aime aussi acheter des livres à la nouvelle librairie à Saskatoon, Nation fransaskoise, quand ils vendent des livres à nos congrès annuels.

Mes jeunes adorent le jeu Trappers and Traders de la Société d’archéologie de la Saskatchewan, un jeu pour découvrir la traite des fourrures où les cartes sont en anglais, en cri, en michif et en français.

D’autres éducateurs profitent-ils de vos partages ?

Oh oui, je sais qu’il y en a ! En plus de mes collègues, il y a aussi les collègues de mon mari qui travaille pour la division scolaire publique en immersion. Ses collègues me remercient et partagent les ressources qu’ils apprécient.

 

Étant métisse vous-même, trouvez-vous que vous apprenez en utilisant ces ressources en même temps que vos élèves ?

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Jocelyne Vogt de Prince Albert se dédie au partage de ressources autochtones pertinentes en français auprès des éducateurs de la Saskatchewan. Crédit : Courtoisie de Jocelyne Vogt

Parfois, oui. J’ai une maîtrise en études canadiennes avec un focus sur les Autochtones, alors j’apprends mais pas tant que ça, parce que beaucoup de ressources qui existent en français sont pour les petits.

Les ressources plus détaillées, il faut les lire en anglais. Même si certaines viennent de Saint-Boniface, au Manitoba.

Comment percevez-vous les liens entre les communautés métisse et francophone ?

Honnêtement, j'ai de la misère avec le fait que la Nation métisse de la Saskatchewan n’ait aucune ressource en français, surtout parce que notre langue maternelle en tant que Métis est le français.

Je parle souvent de ça avec le représentant de notre région parce que je trouve ça très difficile. J'ai aussi déjà parlé avec l’Institut Gabriel Dumont du fait qu’ils n’ont aucun programme d’enseignement en français.

Il n’y a rien pour les personnes qui veulent faire leurs études en français et en enseignement ici à Prince Albert ou à Saskatoon.

C'est un grand exemple de l'assimilation et de la colonisation. Nous avons perdu notre langue aussi en tant que Métis.

Créez-vous vous-même des ressources ?

Récemment, j'ai créé un chapitre d’un manuel qui va sortir dans un ou deux ans. C'est en anglais et ça s’appelle Teaching Métis Content in the Classroom. C’est en collaboration avec l’Université du Manitoba.

Le chapitre indique comment j’enseigne la gouvernance métisse dans la salle de classe. Bien que ce soit écrit en anglais, j’inclus toutes les ressources que j’utilise qui sont en français, parce que j’enseigne la leçon en français.

Pour retrouver les ressources de Jocelyne Vogt, rendez-vous sur la page Instagram frenchiemetisteaches.

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Leanne Tremblay – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

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