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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises

La Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DÉO) vient d’annoncer l’investissement de 2,1 millions de dollars pour appuyer l’aide et la relance des entreprises et communautés francophones dans l’ensemble de l’Ouest canadien. COMMUNIQUÉ 17 juillet 2020 The post Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) consultant(e) pour mettre en place un programme d’économie circulaire.   APPEL D’OFFRES : Économie circulaire The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Fermé le 10 juillet 2020. The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Moyen-Orient : des hommes de bonne volonté

Apeirogon

Apeirogon

Colum McCann, 2020
Deux mondes que séparent quelques kilomètres, quelques checkpoints, un mur. Israël, la Palestine. Deux hommes, un Israélien, un Palestinien. Chacun a perdu une fille, toutes deux victimes de ce conflit qu'on finit par oublier tellement il dure. Nés pour se haïr, ils vont se rencontrer, se lier d'amitié, lutter ensemble pour la paix. C'est leur histoire et la tragédie de ce conflit que raconte le livre Apeirogon, de Column McCann.

Tout sauf de la fiction

Ce qui fait la force de ce roman, c'est qu'il n'en est pas un. Les deux hommes ne sont pas fictifs. Ils existent. Ils parlent.

Rami Elhanan est un graphiste israélien de 67 ans, fils d'un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour, qui se présente comme un « Jérusalémite de 7e génération » et un « finissant de l'Holocauste ». Sa mère, de famille ultra orthodoxe, est née dans la vieille ville de Jérusalem. Il est le père de Smadar, tuée dans un attentat kamikaze palestinien à Jérusalem en 1997, à la veille de ses 14 ans.

Bassam Aramin, 48 ans, se présente comme Palestinien, musulman, arabe. Son père élevait des chèvres. Il a vécu dans une grotte près d'Hébron, d'où sa famille et lui ont été chassés par l'armée israélienne. Il n'a connu que l'Occupation, la dépossession, la prison à 17 ans pendant sept ans. Il est le père d'Abir, 10 ans, tuée par un soldat israélien de 18 ans en 2007, à Anata, ville palestinienne à quatre kilomètres de Jérusalem.

À la fois documentaire, témoignage, histoire et poésie, Apeirogon nous livre, en 1 001 fragments dont certains ne font qu'une phrase, la tragédie du conflit israélo-palestinien. À l'image du polygone dont il porte le nom, ce roman vrai est constitué d'une infinité de côtés, de facettes.

Le passé et le présent, des souvenirs répétés encore et encore, de moult façons, s'entremêlent, entrecoupés, comme pour atténuer la douleur et permettre de souffler, par des références et des anecdotes historiques qui soulignent le quotidien et l'absurdité du conflit.

On passe de la manière dont sont fabriquées les balles de caoutchouc, comme celle qui a tué Abir, à la correspondance entre Freud et Einstein, aux migrations d'oiseaux, au dernier repas de Mitterrand, aux maximes du poète persan Rûmî.

« Mon malheur et son malheur, le même malheur. »

Pendant quelques pages, Bassam et Rami se racontent. Leur famille, leur vie avant le drame, leur vie après. Ils racontent le choc, la douleur, le deuil. Et puis, l'envie, le besoin de briser le cycle.

Un an après la mort de Smadar, Yizhak Frankenthal, juif orthodoxe, invite Rami à se joindre au Cercle des parents qu'il a fondé où se rencontrent et se racontent parents juifs et arabes ayant perdu des enfants dans cette guerre, vivant le même malheur. De son côté, Bassam fait partie d'un petit groupe qui met sur pied les Combattants pour la paix. Le fils de Rami, Elik, est un de ceux qui participent aux premières réunions secrètes entre Palestiniens et anciens soldats israéliens. C'est ainsi que se rencontrent les deux familles. « Comme des ennemis maintenant disposés à parler », dit Bassam.

Quelques jours après la mort d'Abir, Bassam assiste à une rencontre du Cercle des parents. Les deux pères se rapprochent. Leur vie devient leur message, qu'ils n'auront de cesse de proclamer partout, de Jérusalem à Beit Jala, de Washington à Berlin.

L'auteur ne nous explique pas le conflit. Il nous le fait ressentir. On se promène dans cette géographie impossible, on se surveille aux checkpoints, on est bloqué dans une ambulance. On ressent la colère, la peine, l'impuissance et, aussi, l'espoir. « La seule vengeance consiste à faire la paix », dit un frère d'Abir. Et on relit cette maxime de Rûmî qui prend ici tout son sens. « Hier, j'étais intelligent et je voulais changer le monde. Aujourd'hui, je suis sage et je me change moi-même. »

Si Israël et la Palestine vous intéressent, grand dossier dans le dernier numéro de la revue Relations (printemps 2021), "Palestine : le colonialisme israélien mis à nu". Avec magnifiques pochoirs d'un artiste de rue particulièrement actif dans la région de Bethleem, Cakes$

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Mychèle FortinMychèle Fortin

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