Close
Corridor : un projet historique à saveur francophone! Corridor : un projet historique à saveur francophone!

Corridor : un projet historique à saveur francophone!

Un projet touristique et culturel dans le cadre de Canada 150

31191

REGINA - Les festivités du  150e du Canada battent leur plein. Un projet pancanadien  à l'enseigne du patrimoine, de la culture et du tourisme francophone se mettra en branle impliquant trois ministères fédéraux.

Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal

Un budget qui fait mal

Hausse de la taxe provinciale et coupures de services en Saskatchewan

27867
Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse d'un point de la taxe de vente provinciale et une baisse de 3,5 pour cent des salaires dans la fonction publique. 
Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs...
35059
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
31152

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme Mobilité francophone à compter du 1er juin 2016.  Ce programme avantage les francophones qui reçoivent une offre d'emploi au Canada hors du Québec.
RSS
Première2345791011Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
123457910Dernière

Actualité économique

Moyen-Orient : des hommes de bonne volonté

Apeirogon

Apeirogon

Colum McCann, 2020
Deux mondes que séparent quelques kilomètres, quelques checkpoints, un mur. Israël, la Palestine. Deux hommes, un Israélien, un Palestinien. Chacun a perdu une fille, toutes deux victimes de ce conflit qu'on finit par oublier tellement il dure. Nés pour se haïr, ils vont se rencontrer, se lier d'amitié, lutter ensemble pour la paix. C'est leur histoire et la tragédie de ce conflit que raconte le livre Apeirogon, de Column McCann.

Tout sauf de la fiction

Ce qui fait la force de ce roman, c'est qu'il n'en est pas un. Les deux hommes ne sont pas fictifs. Ils existent. Ils parlent.

Rami Elhanan est un graphiste israélien de 67 ans, fils d'un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour, qui se présente comme un « Jérusalémite de 7e génération » et un « finissant de l'Holocauste ». Sa mère, de famille ultra orthodoxe, est née dans la vieille ville de Jérusalem. Il est le père de Smadar, tuée dans un attentat kamikaze palestinien à Jérusalem en 1997, à la veille de ses 14 ans.

Bassam Aramin, 48 ans, se présente comme Palestinien, musulman, arabe. Son père élevait des chèvres. Il a vécu dans une grotte près d'Hébron, d'où sa famille et lui ont été chassés par l'armée israélienne. Il n'a connu que l'Occupation, la dépossession, la prison à 17 ans pendant sept ans. Il est le père d'Abir, 10 ans, tuée par un soldat israélien de 18 ans en 2007, à Anata, ville palestinienne à quatre kilomètres de Jérusalem.

À la fois documentaire, témoignage, histoire et poésie, Apeirogon nous livre, en 1 001 fragments dont certains ne font qu'une phrase, la tragédie du conflit israélo-palestinien. À l'image du polygone dont il porte le nom, ce roman vrai est constitué d'une infinité de côtés, de facettes.

Le passé et le présent, des souvenirs répétés encore et encore, de moult façons, s'entremêlent, entrecoupés, comme pour atténuer la douleur et permettre de souffler, par des références et des anecdotes historiques qui soulignent le quotidien et l'absurdité du conflit.

On passe de la manière dont sont fabriquées les balles de caoutchouc, comme celle qui a tué Abir, à la correspondance entre Freud et Einstein, aux migrations d'oiseaux, au dernier repas de Mitterrand, aux maximes du poète persan Rûmî.

« Mon malheur et son malheur, le même malheur. »

Pendant quelques pages, Bassam et Rami se racontent. Leur famille, leur vie avant le drame, leur vie après. Ils racontent le choc, la douleur, le deuil. Et puis, l'envie, le besoin de briser le cycle.

Un an après la mort de Smadar, Yizhak Frankenthal, juif orthodoxe, invite Rami à se joindre au Cercle des parents qu'il a fondé où se rencontrent et se racontent parents juifs et arabes ayant perdu des enfants dans cette guerre, vivant le même malheur. De son côté, Bassam fait partie d'un petit groupe qui met sur pied les Combattants pour la paix. Le fils de Rami, Elik, est un de ceux qui participent aux premières réunions secrètes entre Palestiniens et anciens soldats israéliens. C'est ainsi que se rencontrent les deux familles. « Comme des ennemis maintenant disposés à parler », dit Bassam.

Quelques jours après la mort d'Abir, Bassam assiste à une rencontre du Cercle des parents. Les deux pères se rapprochent. Leur vie devient leur message, qu'ils n'auront de cesse de proclamer partout, de Jérusalem à Beit Jala, de Washington à Berlin.

L'auteur ne nous explique pas le conflit. Il nous le fait ressentir. On se promène dans cette géographie impossible, on se surveille aux checkpoints, on est bloqué dans une ambulance. On ressent la colère, la peine, l'impuissance et, aussi, l'espoir. « La seule vengeance consiste à faire la paix », dit un frère d'Abir. Et on relit cette maxime de Rûmî qui prend ici tout son sens. « Hier, j'étais intelligent et je voulais changer le monde. Aujourd'hui, je suis sage et je me change moi-même. »

Si Israël et la Palestine vous intéressent, grand dossier dans le dernier numéro de la revue Relations (printemps 2021), "Palestine : le colonialisme israélien mis à nu". Avec magnifiques pochoirs d'un artiste de rue particulièrement actif dans la région de Bethleem, Cakes$

Imprimer
9501

Mychèle FortinMychèle Fortin

Autres messages par Mychèle Fortin
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top