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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

73e AGA virtuelle du CÉCS

Nous vous invitons à participer à la 73e AGA du CÉCS le mardi 15 septembre à 19h (heure de la SK). Cette année, à cause de la situation COVID-19, la réunion se tiendra en ligne via une conférence Zoom. Inscriptions : Manon Guy manon.guy@cecs-sk.ca 306.566.6000, poste 104 Date limite pour les inscriptions : 13 septembre 2020 The post 73e AGA virtuelle du CÉCS appeared first on CÉCS.

73e AGA virtuelle du CÉCS

Nous vous invitons à participer à la 73e AGA du CÉCS le mardi 15 septembre à 19h (heure de la SK). Cette année, à cause de la situation COVID-19, la réunion se tiendra en ligne via une conférence Zoom. Inscriptions : Manon Guy manon.guy@cecs-sk.ca 306.566.6000, poste 104 Date limite pour les inscriptions : 13 septembre 2020 The post 73e AGA virtuelle du CÉCS appeared first on CÉCS.

Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises

La Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DÉO) vient d’annoncer l’investissement de 2,1 millions de dollars pour appuyer l’aide et la relance des entreprises et communautés francophones dans l’ensemble de l’Ouest canadien. COMMUNIQUÉ 14 juillet 2020 The post Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Damien Dauphin (Francopresse)
/ Catégories: 2014, Société, Francophonie

Les francophones qui sentent leur langue menacée apprécient moins les anglophones

Plus le français est perçu comme étant en santé au sein d’une communauté canadienne, plus l’attitude des francophones envers les anglophones est bonne.

 

Ce sont les conclusions qui ressortent d’une étude présentée mardi au Congrès des sciences humaines par Mike Medeiros, doctorant et chargé de cours au Département des sciences politiques à l’Université de Montréal.

 

L’étude se fonde sur les résultats d’un sondage réalisé auprès d’étudiants au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario et au Manitoba. La vitalité de la langue française est passée au crible selon deux critères : la vitalité objective et la vitalité ethno-linguistique subjective.

 

La première est la capacité réelle à pouvoir parler une langue tous les jours dans sa communauté, et à recevoir des services: c’est la santé sociale d’une langue. La deuxième, c’est la façon dont l’individu perçoit la vitalité de sa langue. Les perceptions subjectives ne reflètent pas forcément la réalité objective.

 

« Objectivement, le français est en meilleure position au Québec qu’au Manitoba et au Nouveau-Brunswick. Cependant, il y a des francophones qui, au Québec, perçoivent le français comme étant menacé, alors qu’au Manitoba et au Nouveau-Brunswick, les francophones n’ont pas nécessairement ces sentiments, » constate Mike Medeiros.

 

« Ce sont vraiment les perceptions subjectives des francophones qui vont influencer les attitudes à l’égard des anglophones, » poursuit-il. « Les francophones du Manitoba qui ont répondu à mon sondage avaient une perception plus positive du français que les francophones du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario, ce qui peut sembler surprenant. »

 

De fait, les francophones du Manitoba (4% de la population) bénéficient d’un appui institutionnel assez fort et ont accès à de nombreux services en français.

 

M. Medeiros en est arrivé à la conclusion que les communautés minoritaires qui ne se sentent pas menacées développent des attitudes positives non seulement envers les autres groupes linguistiques, mais également envers le pays lui-même. L’étude démontre que plus les francophones canadiens voient d’un bon œil les anglophones, plus leur perception du Canada est positive.

 

Il estime que le bilinguisme officiel n’est pas la panacée, même si la reconnaissance institutionnelle d’une langue joue un grand rôle. Mike Medeiros cite l’exemple de l’Ontario, province qui a toujours refusé de se reconnaître bilingue en droit, mais qui, dit-il, l’est, de facto, dans ses services aux francophones.

 

« Le plus important, affirme-t-il, ce sont les services qui sont donnés, la chance de pouvoir utiliser sa langue. De façon générale, c’est de pouvoir s’exprimer dans sa langue. Les services institutionnels aident, mais il y a aussi le non-gouvernemental : aller à la banque, à l’épicerie, parler à son voisin.»

 

L’analyse porte sur les francophones au Canada en général, il n’y a pas de données précises pour le Nouveau-Brunswick. Des étudiants de l’Université de Moncton ont répondu à l’étude, mais leur petit nombre n’est pas suffisamment significatif pour permettre de dégager des caractéristiques propres à l’ensemble de la communauté acadienne.

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