AGA 2024 de la CPF
Close
Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Mini-foire de l'emploi du CCS à Saskatoon

26213

SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Foires de l'emploi et ateliers sont au programme

24134

Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.

Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce...
31756

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

RSS
Première567810121314Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1234567810Dernière

Actualité économique

Damien Dauphin (Francopresse)
/ Catégories: 2014, Société, Francophonie

Les francophones qui sentent leur langue menacée apprécient moins les anglophones

Plus le français est perçu comme étant en santé au sein d’une communauté canadienne, plus l’attitude des francophones envers les anglophones est bonne.

 

Ce sont les conclusions qui ressortent d’une étude présentée mardi au Congrès des sciences humaines par Mike Medeiros, doctorant et chargé de cours au Département des sciences politiques à l’Université de Montréal.

 

L’étude se fonde sur les résultats d’un sondage réalisé auprès d’étudiants au Nouveau-Brunswick, au Québec, en Ontario et au Manitoba. La vitalité de la langue française est passée au crible selon deux critères : la vitalité objective et la vitalité ethno-linguistique subjective.

 

La première est la capacité réelle à pouvoir parler une langue tous les jours dans sa communauté, et à recevoir des services: c’est la santé sociale d’une langue. La deuxième, c’est la façon dont l’individu perçoit la vitalité de sa langue. Les perceptions subjectives ne reflètent pas forcément la réalité objective.

 

« Objectivement, le français est en meilleure position au Québec qu’au Manitoba et au Nouveau-Brunswick. Cependant, il y a des francophones qui, au Québec, perçoivent le français comme étant menacé, alors qu’au Manitoba et au Nouveau-Brunswick, les francophones n’ont pas nécessairement ces sentiments, » constate Mike Medeiros.

 

« Ce sont vraiment les perceptions subjectives des francophones qui vont influencer les attitudes à l’égard des anglophones, » poursuit-il. « Les francophones du Manitoba qui ont répondu à mon sondage avaient une perception plus positive du français que les francophones du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario, ce qui peut sembler surprenant. »

 

De fait, les francophones du Manitoba (4% de la population) bénéficient d’un appui institutionnel assez fort et ont accès à de nombreux services en français.

 

M. Medeiros en est arrivé à la conclusion que les communautés minoritaires qui ne se sentent pas menacées développent des attitudes positives non seulement envers les autres groupes linguistiques, mais également envers le pays lui-même. L’étude démontre que plus les francophones canadiens voient d’un bon œil les anglophones, plus leur perception du Canada est positive.

 

Il estime que le bilinguisme officiel n’est pas la panacée, même si la reconnaissance institutionnelle d’une langue joue un grand rôle. Mike Medeiros cite l’exemple de l’Ontario, province qui a toujours refusé de se reconnaître bilingue en droit, mais qui, dit-il, l’est, de facto, dans ses services aux francophones.

 

« Le plus important, affirme-t-il, ce sont les services qui sont donnés, la chance de pouvoir utiliser sa langue. De façon générale, c’est de pouvoir s’exprimer dans sa langue. Les services institutionnels aident, mais il y a aussi le non-gouvernemental : aller à la banque, à l’épicerie, parler à son voisin.»

 

L’analyse porte sur les francophones au Canada en général, il n’y a pas de données précises pour le Nouveau-Brunswick. Des étudiants de l’Université de Moncton ont répondu à l’étude, mais leur petit nombre n’est pas suffisamment significatif pour permettre de dégager des caractéristiques propres à l’ensemble de la communauté acadienne.

Imprimer
19689

Damien Dauphin (Francopresse)Damien Dauphin (Francopresse)

Autres messages par Damien Dauphin (Francopresse)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top