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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

Prochain atelier «ÊTES-VOUS BUSINESS?»

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) est heureux de vous inviter au second atelier d’information, d’initiation et de développement des affaires. L’atelier sera sous le thème Les...

Foire de l’emploi de Saskatoon

Vous cherchez un emploi? Venez partagez vos expériences professionnelles et rencontrer des employeurs potentiels lors de notre Foire de l’emploi! Celle-ci aura lieu le 23 octobre prochain (de 10 h...

Une économie tournée VERT l’avenir

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) vous invite à son Forum économique « Une économie tournée VERT l’avenir«   L’évènement aura lieu les 3 et 4 octobre prochains à l’hôtel Ramada ...
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Actualité économique

Entre la tourtière et la poutine

Quelle présence donner aux francophones dans les événements multiculturels

La fin de semaine dernière se tenait le festival multiculturel Folkfest à Saskatoon. Et cet été, il y a eu Mosaic à Regina, Motif à Moose Jaw, Solstice à Gravelbourg, Folklorama à Winnipeg, pour n’en nommer que quelques-uns. En général, les communautés francophones y participent, certaines annuellement, d’autres aux deux ans, certaines sporadiquement.

Dans les années quatre-vingt-dix, on se questionnait sur la valeur d’être présent dans ces manifestations multiculturelles puisque le français, notre langue, est une des deux langues officielles du Canada.  Y participer, c’était peut-être sacrifier ce statut et devenir une langue (et une culture) parmi les centaines d’autres au pays.

Finalement, les communautés francophones ont décidé d’embarquer dans le bateau. En Saskatchewan, c’est particulièrement vrai pour Saskatoon et Regina. Des efforts particuliers ont été faits pour présenter une communauté vivante, dynamique, culturellement très moderne, tout en incluant des éléments traditionnels (danses et musique folkloriques - mais les troupes de danse n’existent plus). Les pavillons francophones se sont vus rapidement identifiés comme des lieux où la nourriture est de bonne qualité, les spectacles hauts en couleur, où on peut rencontrer artisans et artistes (dans le secteur visuel) professionnels et surtout, des lieux où règne la joie de vivre.

Par contre, les pavillons francophones dans les provinces de l’Ouest peuvent difficilement concurrencer les pavillons qui ont une renommée de party (quasiment continuel) comme ceux de l’Irlande, de l’Écosse, de l’Allemagne, de l’Italie et plusieurs autres. En fin de semaine, dans un des autobus qui faisaient la navette entre les pavillons, j’écoutais parler les gens: certains allaient directement au pavillon des Antilles car la musique, la boisson et la danse y étaient hot. D’autres se dirigeaient vers le French Pavilion mais en les écoutant, j’avais plus l’impression qu’ils allaient voir le pavillon de la France. Et coïncidence, quand ils sont arrivés, c’était le groupe « Juliette » qui faisait la danse du cancan.

 

En visitant quelques pavillons, je me suis posé la question : que présente-t-on exactement dans les pavillons francophones de ces divers événements? Quand j’entre au pavillon de l’Inde, j’y retrouve évidemment l’aspect nourriture, l’aspect spectacle (traditionnel et style bollywood), plusieurs kiosques d’articles reflétant l’Inde, des éléments patrimoniaux. On explique la langue et ses variations. Quand je pénètre dans le pavillon de l’Irlande, ce sont des légendes entourant les lutins et St-Patrick mais aussi le volet touristique qui m’accueillent. Et dans plusieurs pavillons, on voit de plus en plus de présentations multimédias.

 

Alors au pavillon francophone? Les éléments de nourriture, spectacles, kiosques sont excellents mais il manque quelque chose. Il manque une présentation de la communauté. C’est plus qu’une table avec les dépliants de l’Assemblée communautaire fransaskoise ou autres organismes qu’il faut. De quoi est composée la communauté? D’où vient-elle? Quelles sont ses légendes, mythes, héros? Où se situe-t-elle dans le cadre touristique?

 

Je ne donne pas cette tâche aux organismes qui tiennent déjà les pavillons à bout de bras, avec peu de ressources financières, quelques employés et une poignée de bénévoles. Pourquoi ne pas élaborer une stratégie commune impliquant les organismes provinciaux et développer des outils qui pourraient se promener d’un pavillon à l’autre? Les jeunes, qui manient sans problème les nouveaux médias, pourraient y travailler dans les écoles!

 

Je ne dis pas non plus de le faire demain matin mais ça pourrait peut-être se faire sur plusieurs années. Il ne s’agit pas de changer ce qui se fait actuellement mais d’ajouter des éléments pour donner une meilleure visibilité à la communauté fransaskoise.

 

En tout cas, je lève mon chapeau (ma tuque) aux personnes déjà impliquées. Elles nous représentent déjà pas mal bien, au-delà de toutes attentes. Pourquoi ne pas leur donner un coup de main de plus?


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Michel VézinaMichel Vézina

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