Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6276
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7759
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7022
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6992

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Le CÉCS est à la recherche d’un/e conseiller/ère en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ). Exigences : Avoir un diplôme en administration des...

7Shifts, grand gagnant du prix Bravo Entreprises 2015

Le 17 octobre dernier avait lieu la 5e édition du Banquet Bravo Entreprises. Le prix BRAVO entreprises souligne le travail accompli par les entreprises fransaskoises. Ce prix s’adresse aux...

Capturez la Saskatchewan hivernale!

L’édition d’hiver, et la dernière, du concours de photos est présentement en cours! Partez vite à la recherche des plus beaux coins recouverts de blanc de la province et partagez-les avec...
RSS
Première2223242527293031Dernière

Actualité économique

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

Vingt-huit  élèves de l’École St. Dominic Savio ont participé, le 12 octobre, à un « blanket exercise ». Ils sont debout sur « Turtle Island ».

Vingt-huit élèves de l’École St. Dominic Savio ont participé, le 12 octobre, à un « blanket exercise ». Ils sont debout sur « Turtle Island ».

Photo : Pierre-Émile Claveau (2017)
REGINA - Le 12 octobre dernier, 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise » dans un objectif de vérité et de réconciliation avec les Premières Nations.

Depuis l’an dernier, les écoles réginoises de la division catholique organisent cette activité adaptée pour des élèves de divers niveaux. Cette initiative du Regina Catholic School Division honore la culture des Premières Nations, Inuits et Métis tout en avançant vers la vérité et la réconciliation. Animée par Joanna Landry, coordonnatrice en éducation pour les Premières Nations, et Susan Beaudin, survivante des pensionnats autochtones, le « blanket exercise » offre le point de vue des Autochtones concernant le déroulement de l’histoire canadienne.

D’entrée de jeu, les élèves doivent recouvrir le sol de la bibliothèque de couvertures noires, bleues et grises pour former une tortue qui représente l’Amérique du Nord. Tous debout sur « Turtle Island », ils représentent les vingt millions d’autochtones à l’arrivée des Européens. Les élèves commencent à faire du troc en s’échangeant des colliers, des plumes et divers objets, tout en migrant sur le territoire.

Cependant, leur bonheur a été de courte durée lorsque les Britanniques, interprétés par Madame Landry, sous les ordres du roi George III, ordonnent d’effectuer des traités avec les étudiants. Petit à petit, au cours de l’exercice, les couvertures rétrécissent. À la fin, seuls de petits carrés ici et là  sont toujours visibles au sol, reflétant les réserves de nos jours. 

« Durant l’activité, j’étais sous le choc de voir la vitesse à laquelle l’île s’est rapetissée à l’arrivée des Européens, » a remarqué un garçon lors de la période de partage.

En seulement une heure, les jeunes participants ont fait un retour en arrière de 500 ans sur l’histoire des indigènes canadiens. Ils ont appris notamment à propos des traités rompus : l’Indian Act en 1876 enlevant l’autonomie des Autochtones; les systèmes de passes les décourageant de quitter les réserves, le « 60’s Scoop » où des milliers d’enfants autochtones ont été arrachés à leur famille.

« Comprendre notre histoire est nous comprendre et comprendre qui nous sommes aujourd’hui, » explique Susan Beaudin.

De plus, les élèves ont découvert certains abus commis dans les pensionnats autochtones lorsque Mme Beaudin a partagé son histoire. Elle leur a parlé de la « famine, de la brutalité et des heures de prières obligatoires » auxquelles elle a été soumise.

« C’est juste une manière puissante d’enseigner la vérité à propos de ce qui s’est réellement passé dans les pensionnats autochtones, » affirme Joanna Landry.

Imprimer
41064

Pierre-Émile ClaveauPierre-Émile Claveau

Autres messages par Pierre-Émile Claveau
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top