Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6274
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7746
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7004
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6984

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Les bénévoles à l’honneur pour le Banquet Bravo Bénévoles 2016

  Cette année, c’est au tour des bénévoles à être souligné par le fameux prix BRAVO du CÉCS! Le prix Bravo Bénévoles vise à souligner le travail de nos bénévoles d’ici pour leur apport et...

La 2e édition du Tournoi de golf sera en juillet!

Eh oui! Pour une deuxième année, le CÉCS organise un Tournoi de golf comme levée de fonds pour la Fondation fransaskoise. C’est le samedi 23 juillet 2016 qu’aura lieu le second tournoi de...

Naturallia: une porte vers un nouveau type d’intervention du CÉCS

Au cours de la deuxième semaine de novembre se tenait Naturallia, un évènement de réseautage exceptionnel. Cette année, l’évènement se tenait à Sudbury en Ontario du 11 au 13 novembre 2015, et...
RSS
Première2122232426282930Dernière

Actualité économique

Linda A. Morales

Des balados et des panels pour construire et rassembler

Symposium Esperanza du collectif Sans atelier

Forum Esperanza à Saskatoon

Forum Esperanza à Saskatoon

L’artiste métisse Marjorie Beaucage partage son point de vue au sujet du concept du temps avec le professeur et réfugié Gédéon Mvukiye et Owen Pelletier et Faith Eagle de l’organisme de réinsertion.
Photo : Avec l'autorisation de la Saskatoon Open Door Society

SASKATOON - 30 mai au 1er juin se tenait à Saskatoon le Symposium Esperanza, évènement organisé par le collectif Sans-atelier, un organisme bien connu de la province servant de soutien à plusieurs artistes professionnels francophones. Cette approche originale a su convier autour de la table une belle diversité de participants.

Orchestré par Zoé Fortier, co-fondatrice du collectif, l’évènement était composé de deux principales activités : les balados, en collaboration avec l’école canadienne française – Pavillon Gustave-Dubois, et  les panels, qui portaient sur des conversations communautaires et philosophiques sur la conception du temps.

Aider les jeunes à se faire entendre

Les ateliers de balados ont eu lieu dans les locaux du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) les 30 et 31 mai derniers. Leur but : créer des enregistrements portant sur l’espoir et l’attente. Les élèves ont ainsi passé deux journées à user de leur créativité et à creuser dans ces notions pour trouver des sujets spécifiques et produire des balados parlant de leur histoire. 

L’idée de ces ateliers est venue de Zoé Fortier qui avait le projet en tête et qui cherchait des enseignants réceptifs. C’est aussi grâce à Bertrand Giroux et à son implication active dans la communauté que l’idée s’est concrétisée. La vingtaine d’élèves de sa classe de 9e année ont donc pris part au projet.

Pour cet enseignant, c’était l’occasion idéale de joindre les exigences du programme d’étude en français à l’aspect création et multimédia : « C’est être en mesure de faire un plan, de pouvoir organiser et structurer sa pensée pour avoir un résultat sensé, respecter un thème, apprendre à travailler et développer un esprit critique », précise Bertrand Giroux.

Les jeunes ont donc pu explorer différentes questions et les aborder de leur propre perspective, celle d’une nouvelle génération de francophones. « Rien de mieux comme public pour aborder les notions d’espoir et d’attente que les jeunes, s’exclame Zoé Fortier. C’est tellement précieux de parler avec des gens qui ont beaucoup d’espoir et tout l’avenir devant eux. »

Les balados se sont déroulés en collaboration avec Jeff Morton, artiste sonore très connu et respecté dans la province qui a aidé les jeunes avec le son et l’aspect technique du projet. Bernard Giroux mentionne d’ailleurs que l’expérience vécue par ces élèves est « quelque chose de spécial car ce n’est pas tous les élèves du CÉF qui ont la chance de rencontrer un artiste qui vient à l’école et qui se déplace ».

Les deux artistes, inspirés par ces premiers ateliers, souhaitent partager l’expérience avec d’autres écoles du CÉF, dans une école bilingue cri, voire même dans d’autres provinces. Ce sera grâce à ces deux premières journées d’ateliers qu’ils pourront peaufiner l’exercice pour le rendre le plus professionnel possible. « Le but, c’est d’outiller une nouvelle génération à créer du contenu web qui est à leur image. […] C’est à nous d’apprendre à raconter nos histoires, c’est à nous de nous assurer que la nouvelle génération se sent outillée pour prendre sa place, pour se faire entendre », exprime Zoé Fortier avec passion.

Des discussions pour rassembler la diversité

Toujours en lien avec la notion du temps, le 1er juin a regroupé les panels en lien avec le folklore et la diversité culturelle, ainsi que le privilège du temps. Ces panels multilingues, bénéficiant d’un service d’interprétation sur place, ont permis tant aux francophones qu’aux anglophones de participer à l’évènement. Le panel du matin portait sur la diversité d’interprétation de la notion du temps en fonction de l’identité culturelle de chacun et était l’occasion d’alimenter une discussion sur la façon dont l’humanité a commencé à parler du temps et à archiver l’histoire humaine.

Le deuxième panel, quant à lui, avait pour but de susciter une réflexion et une discussion sur la façon dont on utilise ou contrôle le temps. Ont ainsi été abordées les questions du privilège et de la discrimination basée sur le temps. « Les privilèges de certains sont l’injustice ou la discrimination de certaines autres personnes », commente Zoé Fortier.

Une diversité d’invités était présente. Zoé Fortier précise qu’à travers ces panels il y avait la volonté de « redonner la parole aux gens et de valoriser les expériences quotidiennes des gens ». Les panélistes participants ont amené des perspectives originales et ont contribué à faire surgir des idées et des opinions autres que professionnelles ou académiques. La co-fondatrice du collectif affirme que les invités ont ainsi participé « comme experts au sujet de leur propre existence, experts de leur vie, et ce qu’ils ont vécu et ce qu’ils ont à nous enseigner est tout aussi valable qu’un livre d’histoire ».

Les Saskatoonais ont donc eu droit à trois journées d’activités, de rencontres et de discussions faisant intervenir des gens de tous groupes d’âge, linguistiques et culturels. La population a pu bénéficier des échanges diversifiés et intergénérationnels. Enfin, l’initiative a donné la possibilité aux nouvelles générations francophones de prendre part à un évènement s’intéressant à leur histoire pour les amener à créer et à bâtir la francophonie de demain, à leur image.

L’ensemble de la communauté fransaskoise pourra profiter dans les prochains mois des balados produits par les élèves. Zoé Fortier communiquera prochainement la date de leur lancement public.

Imprimer
27841

Linda A. MoralesWebmestre

Autres messages par Linda A. Morales
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top