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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE)

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE).   Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique communautaire; Avoir une bonne...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Adjoint(e) administratif(ive) – RIF-SK Coordination provinciale – RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre...

Poste en communications/marketing à combler

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler le poste de Coordination – Communication / Marketing Exigences : Avoir un diplôme en communication ou marketing et/ou avoir acquis une expérience en communication et/ou marketing relative aux fonctions du poste; Maîtrise bien le français et l’anglais (parlé et écrit); Trois à cinq années d’expérience en communication...
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Actualité économique

Russie-Ukraine : guerre de sanctions ou guerre tout court?

On parle beaucoup de la Russie et de l’Ukraine depuis quelque temps. L’est de l’Ukraine veut se rattacher à la Russie, Kiev ne veut pas. Kiev veut signer un accord d’association avec l’Union européenne, Moscou ne veut pas. Une union économique entre Kiev et l’Union européenne (UE) affaiblirait considérablement les liens économiques entre Kiev et Moscou.  

 

Le 6 juin dernier, alors que le président Vladimir Poutine était en France à l’occasion des célébrations du 70e anniversaire du débarquement des Alliés en Normandie, il déclarait : « Dès que l’accord entre l’Ukraine et l’UE aura été signé et sera entré en vigueur, nous serons obligés de prendre des mesures afin de protéger notre économie et notre marché. (...) Nous n’imposerons pas de sanctions, je tiens à le souligner. Nous nous contenterons de passer avec l’Ukraine à un régime de fonctionnement normal, utilisé largement dans la pratique internationale ». (Le Courrier de Russie – 9 juin 2014)

 

Guerre économique

 

Depuis, la situation se dégrade. Les Occidentaux accusent la Russie d’engagement militaire en Ukraine, Moscou dément. Toutes les parties concernées se livrent à une véritable guerre de sanctions. Suite aux mesures prises contre la Russie par les États-Unis et l’Union européenne le 31 juillet, Tokyo et Kiev ont emboîté le pas et sanctionné Moscou. La Russie a riposté en imposant des embargos sur certains produits de l’UE et des pays occidentaux. Le 6 août, Vladimir Poutine a signé un décret interdisant pendant un an des produits agricoles, matières premières et denrées alimentaires en provenance de l’UE, des États-Unis, d’Australie, du Canada et de la Norvège. Alors que la Commission européenne travaille en ce moment à l’élévation des sanctions, le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel se sont dit prêts, le 28 août dernier, à examiner la possibilité d’introduire une nouveau volet de sanctions contre la Russie.

 

Les enjeux sont importants. Nonobstant les démentis de Moscou, il y a présence des forces armées aux frontières de l’Ukraine et des incursions militaires sur son territoire. Il y a des morts, des blessés, des réfugiés. À l’issue d’une rencontre avec le président ukrainien Petro Porochenko, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a mis en garde contre un point de non-retour. “Personne n’a d’intérêt à avoir une guerre sur le continent. (...) Je pense qu’il n’est pas encore trop tard pour trouver une solution politique (...) Cela n’a pas de sens d’avoir un conflit de ce genre, une nouvelle guerre froide”. (Le Monde, 28 août).

 

Solution politique possible?

 

Une solution politique est souhaitable. Mais est-elle possible, du moins à court terme? L’escalade des sanctions n’augure rien de bon. Il serait étonnant que les pays occidentaux restent sans rien faire face aux violations qui ont eu lieu avec l’annexion de la Crimée et l’ingérence de la Russie en Ukraine. De son côté, la Fédération de Russie, bien que touchée par les sanctions, a les moyens d’y faire face. Elle a le pétrole et elle est auto-suffisante sur le plan alimentaire. Selon Evgueni Gavrilenkov, économiste en chef chez Sberbank CIB, « les sanctions européennes et américaines n’ont pas eu d’impact important sur l’économie russe ». (Le Courrier Russe, 29 août). On doit aussi tenir compte de l’immense popularité dont jouit chez lui le président russe, popularité que doivent lui envier bon nombre de présidents et chefs d’État.

 

Jusqu’à présent, la Russie s’était limitée à demander que les régions orientales de l’Ukraine, majoritairement russophones, aient davantage d’autonomie dans un système fédéral moins centralisé. Dimanche, Vladimir Poutine a évoqué pour la première fois un statut étatique pour l’est de l’Ukraine. Comment réagiront l’Union européenne, les États-Unis? De quoi sera-t-il question lors du sommet de l’OTAN les 4 et 5 septembre? Déjà en juin, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, affirmait que le sommet, qui aura lieu au pays de Galles, « sera l’un des plus importants de l’histoire de l’OTAN ». Il appellait la Russie à mettre fin au flux d’armes et de matériels à travers la frontière, à arrêter de soutenir les bandes armées prorusses et à cesser de déstabiliser l’Ukraine. (Bulletin de l’OTAN – 23 juin).

 

La table est mise pour un bras de fer digne de l’ère soviétique.

 

Sources : Le Courrier de Russie, Le Monde, Le Figaro, La Presse, Le Bulletin de l’OTAN

 


 

 

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