Fonds l'Eau vive banniere
Close
La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

19675

FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.

La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments?

La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments?

FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de...
26042
La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail

La fransaskoisie adopte le télétravail

Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,...
22858
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée

La Saskatchewan accueille son premier économusée

LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the...
23787

La dégénérescence des produits

Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de vos grands-parents ? Ce phénomène porte un nom et il affecte tout le monde : c’est l’obsolescence programmée.

RSS
123578910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
123578910Dernière

Actualité économique

Russie-Ukraine : guerre de sanctions ou guerre tout court?

On parle beaucoup de la Russie et de l’Ukraine depuis quelque temps. L’est de l’Ukraine veut se rattacher à la Russie, Kiev ne veut pas. Kiev veut signer un accord d’association avec l’Union européenne, Moscou ne veut pas. Une union économique entre Kiev et l’Union européenne (UE) affaiblirait considérablement les liens économiques entre Kiev et Moscou.  

 

Le 6 juin dernier, alors que le président Vladimir Poutine était en France à l’occasion des célébrations du 70e anniversaire du débarquement des Alliés en Normandie, il déclarait : « Dès que l’accord entre l’Ukraine et l’UE aura été signé et sera entré en vigueur, nous serons obligés de prendre des mesures afin de protéger notre économie et notre marché. (...) Nous n’imposerons pas de sanctions, je tiens à le souligner. Nous nous contenterons de passer avec l’Ukraine à un régime de fonctionnement normal, utilisé largement dans la pratique internationale ». (Le Courrier de Russie – 9 juin 2014)

 

Guerre économique

 

Depuis, la situation se dégrade. Les Occidentaux accusent la Russie d’engagement militaire en Ukraine, Moscou dément. Toutes les parties concernées se livrent à une véritable guerre de sanctions. Suite aux mesures prises contre la Russie par les États-Unis et l’Union européenne le 31 juillet, Tokyo et Kiev ont emboîté le pas et sanctionné Moscou. La Russie a riposté en imposant des embargos sur certains produits de l’UE et des pays occidentaux. Le 6 août, Vladimir Poutine a signé un décret interdisant pendant un an des produits agricoles, matières premières et denrées alimentaires en provenance de l’UE, des États-Unis, d’Australie, du Canada et de la Norvège. Alors que la Commission européenne travaille en ce moment à l’élévation des sanctions, le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel se sont dit prêts, le 28 août dernier, à examiner la possibilité d’introduire une nouveau volet de sanctions contre la Russie.

 

Les enjeux sont importants. Nonobstant les démentis de Moscou, il y a présence des forces armées aux frontières de l’Ukraine et des incursions militaires sur son territoire. Il y a des morts, des blessés, des réfugiés. À l’issue d’une rencontre avec le président ukrainien Petro Porochenko, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a mis en garde contre un point de non-retour. “Personne n’a d’intérêt à avoir une guerre sur le continent. (...) Je pense qu’il n’est pas encore trop tard pour trouver une solution politique (...) Cela n’a pas de sens d’avoir un conflit de ce genre, une nouvelle guerre froide”. (Le Monde, 28 août).

 

Solution politique possible?

 

Une solution politique est souhaitable. Mais est-elle possible, du moins à court terme? L’escalade des sanctions n’augure rien de bon. Il serait étonnant que les pays occidentaux restent sans rien faire face aux violations qui ont eu lieu avec l’annexion de la Crimée et l’ingérence de la Russie en Ukraine. De son côté, la Fédération de Russie, bien que touchée par les sanctions, a les moyens d’y faire face. Elle a le pétrole et elle est auto-suffisante sur le plan alimentaire. Selon Evgueni Gavrilenkov, économiste en chef chez Sberbank CIB, « les sanctions européennes et américaines n’ont pas eu d’impact important sur l’économie russe ». (Le Courrier Russe, 29 août). On doit aussi tenir compte de l’immense popularité dont jouit chez lui le président russe, popularité que doivent lui envier bon nombre de présidents et chefs d’État.

 

Jusqu’à présent, la Russie s’était limitée à demander que les régions orientales de l’Ukraine, majoritairement russophones, aient davantage d’autonomie dans un système fédéral moins centralisé. Dimanche, Vladimir Poutine a évoqué pour la première fois un statut étatique pour l’est de l’Ukraine. Comment réagiront l’Union européenne, les États-Unis? De quoi sera-t-il question lors du sommet de l’OTAN les 4 et 5 septembre? Déjà en juin, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, affirmait que le sommet, qui aura lieu au pays de Galles, « sera l’un des plus importants de l’histoire de l’OTAN ». Il appellait la Russie à mettre fin au flux d’armes et de matériels à travers la frontière, à arrêter de soutenir les bandes armées prorusses et à cesser de déstabiliser l’Ukraine. (Bulletin de l’OTAN – 23 juin).

 

La table est mise pour un bras de fer digne de l’ère soviétique.

 

Sources : Le Courrier de Russie, Le Monde, Le Figaro, La Presse, Le Bulletin de l’OTAN

 


 

 

Imprimer
33036

Mychèle FortinMychèle Fortin

Autres messages par Mychèle Fortin
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top