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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste comblé : Chargé de projets

Regina, le 2 mars 2020 – C’est avec plaisir que le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce la nomination de Mme Sanjana Amaroo à titre de Chargé de projets au sein de l’organisme. Sanjana est entrée en fonction le lundi 2 mars 2020. Le CÉCS souhaite donc à Mme Sanjana Amaroo la plus cordiale des bienvenues au sein de l’équipe! Communiqué de presse officiel The post Poste comblé : Chargé de projets appeared first on...

Poste comblé : Chargé de projets

Regina, le 2 mars 2020 – C’est avec plaisir que le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce la nomination de Mme Sanjana Amaroo à titre de Chargé de projets au sein de l’organisme. Sanjana est entrée en fonction le lundi 2 mars 2020. Le CÉCS souhaite donc à Mme Sanjana Amaroo la plus cordiale des bienvenues au sein de l’équipe! Communiqué de presse officiel The post Poste comblé : Chargé de projets appeared first on...

Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration

Nous sommes à la recherche d’une personne dynamique et motivée pour combler un poste à temps plein au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS). Le poste en question : Gestionnaire – Employabilité/Immigration * Date limite pour soumettre votre candidature : 21 février 2020 Pour plus de détails, svp appuyer sur le lien qui suit : DÉTAILS : OFFRE D’EMPLOI The post Poste à combler : Gestionnaire, Employabilité et Immigration...
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Actualité économique

Frédéric Dupré
/ Catégories: L'Apostrophe, Politique

La démocratie reste à venir même en Occident...

Au moment de lire ceci, vous avez probablement exercé votre droit de vote. Vous avez aussi probablement « perdu vos élections » ou du moins votre candidat n’a pas été élu. C’est la norme au Canada étant donné le mode de scrutin non-proportionnel que nous avons. En 2011, près de 60% des électeurs n’avaient pas voté pour le parti conservateur qui a pourtant remporté la majorité au gouvernement. Tout cela n’est pas inusité, c’est la triste réalité de notre « pseudo-démocratie ». Un système parlementaire hérité de notre passé de colonie anglaise. D’ailleurs, ce système de type uninominal majoritaire à un tour est appliqué seulement dans deux pays à travers le monde, en Grande-Bretagne et au Canada, soit l’empire et sa vieille colonie la plus docile. 

 

Ainsi, le vote « stratégique » est une pratique courante pour bien des électeurs qui souhaitent éviter de laisser passer le parti qu’ils désirent le moins. Notre système électoral force les citoyens à voter « contre » plutôt qu’à voter selon leur conscience. Si nous avions deux tours et/ou un vote proportionnel, la situation serait tellement différente. Un premier tour pour voter par conviction et un second pour choisir entre les deux partis en lice pour le pouvoir. Mais au moins j’ai voté en 2015...

 

Une conséquence indirecte, mais des plus sérieuses, de ce système uninominal, colonial et pseudo-démocratique qui prévaut depuis la fondation du pays, est certainement le désengagement citoyen vis-à-vis de la politique en général. Le vote, grand symbole de notre liberté citoyenne, ne permet que d’élire nos représentants et ce, à chaque quatre ou cinq ans. Au-delà de ce vote, vous n’avez plus aucun mot à dire sur les politiques qui seront développées et implantées par le gouvernement. Quand avez-vous participé pour la dernière fois à un référendum? Mot qui horrifie les politiciens. Leurs décisions pourraient être remises en question par la population! Quand avez-vous même déjà été consulté sur les politiques en voie d’être adoptées par nos représentants? À travers des sondages d’opinion peut-être. 

 

Bref, notre système de gouvernance favorise notre désengagement en nous forçant à abandonner notre sort entre les mains de ceux et celles qui nous représentent. Mais ces derniers relèvent plus de leur parti politique que de leurs électeurs, alors le cynisme et le « je-m’en-foutisme » règnent parmi les citoyens. C’est un cercle vicieux qui favorise ceux au pouvoir. « Ça sert à rien de participer, on ne nous écoute pas et de toute façon on n’y peut rien ». Voilà qui résume la pensée de bien des Canadiens qui laissent leur pouvoir au placard et le cèdent, en quelque sorte, aux bureaucrates et politiciens. Mais au moins j’ai voté en 2015…

 

Ce désengagement citoyen est endémique dans la plupart des pays occidentaux, qui défendent pourtant à tous vents la liberté et la démocratie. Ce malaise social a toutes sortes d’implications tout aussi inquiétantes dans l’attitude générale des citoyens, que ce soit dans le milieu de travail ou dans la vie privé. La position d’observateur passif et silencieux semble être devenue la norme. La passivité citoyenne est une normalité chronique. Comme le soulignait en 1996, le philosophe Cornelius Castoriadis : « La liberté, c’est très difficile. Parce qu’il est très facile de se laisser aller. L’homme est un animal paresseux. » Cette paresse démocratique se répand comme un virus dans nos organisations et institutions. Elle prend la forme d’un sens sévère de conformisme et d’une rectitude de gestionnaire qui ne laisse plus aucune place à la créativité ou la dissidence. 

 

De manière plus insidieuse, ce désengagement favorise la montée de la médiocrité parmi nos « élites », comme le défend Alain Deneault dans son dernier livre La médiocratie. Le pouvoir n’appartenant plus au peuple, il est protégé par une « élite » dirigeante, au-dessus de la mêlée des cadres et autres bureaucrates et ne souhaite que partager le devoir, comme celui de voter, plutôt que le véritable « pouvoir » de choisir et de débattre. Certes, rien n’est figé, mais il faut du courage et de la ténacité pour éviter d’être aspiré dans l’inertie et la paresse citoyenne. Mais au moins j’ai voté en 2015...

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