Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone Un avantage important pour la communauté fransaskoise 7 juillet 2016 27242 Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme Mobilité francophone à compter du 1er juin 2016. Ce programme avantage les francophones qui reçoivent une offre d'emploi au Canada hors du Québec.
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles ! 15 juin 2016 31820 Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.
Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées,... 4 juin 2016 21175
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre... 13 mai 2016 25938
Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Le Réseau de développement économique et employabilité (RDÉE) Canada a rendu public le 21 mars un plan de... 5 mai 2016 21668
Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures... 7 avril 2016 24054
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral. 24 mars 2016 20582
Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec... 23 mars 2016 17885
Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans quatre ans 23 mars 2016 Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans quatre ans OTTAWA - Afin de tenir ses nombreuses promesses électorales, le gouvernement de Justin Trudeau signe un premier budget à l'encre rouge _ foncée _ et rompt son engagement de revenir à l'équilibre budgétaire dans quatre ans.
Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa 18 février 2016 Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa REGINA - Le premier ministre de la Saskatchewan croit que si Ottawa songe à accorder une aide financière à Bombardier, il devrait soutenir de la même façon le transport des hydrocarbures _ en commençant par l'oléoduc Énergie Est.
Frédéric Dupré / 22 octobre 2015 / Catégories: L'Apostrophe, Politique La démocratie reste à venir même en Occident... Au moment de lire ceci, vous avez probablement exercé votre droit de vote. Vous avez aussi probablement « perdu vos élections » ou du moins votre candidat n’a pas été élu. C’est la norme au Canada étant donné le mode de scrutin non-proportionnel que nous avons. En 2011, près de 60% des électeurs n’avaient pas voté pour le parti conservateur qui a pourtant remporté la majorité au gouvernement. Tout cela n’est pas inusité, c’est la triste réalité de notre « pseudo-démocratie ». Un système parlementaire hérité de notre passé de colonie anglaise. D’ailleurs, ce système de type uninominal majoritaire à un tour est appliqué seulement dans deux pays à travers le monde, en Grande-Bretagne et au Canada, soit l’empire et sa vieille colonie la plus docile. Ainsi, le vote « stratégique » est une pratique courante pour bien des électeurs qui souhaitent éviter de laisser passer le parti qu’ils désirent le moins. Notre système électoral force les citoyens à voter « contre » plutôt qu’à voter selon leur conscience. Si nous avions deux tours et/ou un vote proportionnel, la situation serait tellement différente. Un premier tour pour voter par conviction et un second pour choisir entre les deux partis en lice pour le pouvoir. Mais au moins j’ai voté en 2015... Une conséquence indirecte, mais des plus sérieuses, de ce système uninominal, colonial et pseudo-démocratique qui prévaut depuis la fondation du pays, est certainement le désengagement citoyen vis-à-vis de la politique en général. Le vote, grand symbole de notre liberté citoyenne, ne permet que d’élire nos représentants et ce, à chaque quatre ou cinq ans. Au-delà de ce vote, vous n’avez plus aucun mot à dire sur les politiques qui seront développées et implantées par le gouvernement. Quand avez-vous participé pour la dernière fois à un référendum? Mot qui horrifie les politiciens. Leurs décisions pourraient être remises en question par la population! Quand avez-vous même déjà été consulté sur les politiques en voie d’être adoptées par nos représentants? À travers des sondages d’opinion peut-être. Bref, notre système de gouvernance favorise notre désengagement en nous forçant à abandonner notre sort entre les mains de ceux et celles qui nous représentent. Mais ces derniers relèvent plus de leur parti politique que de leurs électeurs, alors le cynisme et le « je-m’en-foutisme » règnent parmi les citoyens. C’est un cercle vicieux qui favorise ceux au pouvoir. « Ça sert à rien de participer, on ne nous écoute pas et de toute façon on n’y peut rien ». Voilà qui résume la pensée de bien des Canadiens qui laissent leur pouvoir au placard et le cèdent, en quelque sorte, aux bureaucrates et politiciens. Mais au moins j’ai voté en 2015… Ce désengagement citoyen est endémique dans la plupart des pays occidentaux, qui défendent pourtant à tous vents la liberté et la démocratie. Ce malaise social a toutes sortes d’implications tout aussi inquiétantes dans l’attitude générale des citoyens, que ce soit dans le milieu de travail ou dans la vie privé. La position d’observateur passif et silencieux semble être devenue la norme. La passivité citoyenne est une normalité chronique. Comme le soulignait en 1996, le philosophe Cornelius Castoriadis : « La liberté, c’est très difficile. Parce qu’il est très facile de se laisser aller. L’homme est un animal paresseux. » Cette paresse démocratique se répand comme un virus dans nos organisations et institutions. Elle prend la forme d’un sens sévère de conformisme et d’une rectitude de gestionnaire qui ne laisse plus aucune place à la créativité ou la dissidence. De manière plus insidieuse, ce désengagement favorise la montée de la médiocrité parmi nos « élites », comme le défend Alain Deneault dans son dernier livre La médiocratie. Le pouvoir n’appartenant plus au peuple, il est protégé par une « élite » dirigeante, au-dessus de la mêlée des cadres et autres bureaucrates et ne souhaite que partager le devoir, comme celui de voter, plutôt que le véritable « pouvoir » de choisir et de débattre. Certes, rien n’est figé, mais il faut du courage et de la ténacité pour éviter d’être aspiré dans l’inertie et la paresse citoyenne. Mais au moins j’ai voté en 2015... Imprimer 32084 Balises: Élections 2015 Frédéric DupréFrédéric Dupré Autres messages par Frédéric Dupré Contacter l'auteur Articles connexes Patrimoine et Langues officielles : Mélanie Joly succède à Shelly Glover Justin Trudeau présente son nouveau cabinet Les elections et le deficit democratique Élections : une victoire libérale bien vue par les Fransaskois ? 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