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Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

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Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles !

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Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

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Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

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Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

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Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre...
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Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Anonym

L’inondation nous met face à nos responsabilités

24e journée mondiale de l'eau

Étudiants en environnement à Sudbury

Étudiants en environnement à Sudbury

Les étudiants Brahim Mahamat Assef et Mathieu Gauthier, du bac en Études de l'environnement, accompagnés de la professeure Anne Watelet, mesurent la vitesse du courant dans le ruisseau Junction à Sudbury. Photo : Christian Bouchard
On prend l’eau pour acquis jusqu’à ce qu’on en soit privé ou inondé. L’inondation nous pousse à prendre acte de sa présence et de son langage. Elle nous force à reconnaître que notre façon de considérer l’eau a dépassé les limites. Sa journée mondiale, le 22 mars, est une occasion de regarder dans le miroir de l’eau.

« Pour moi, l’inondation est l’interface de l’eau avec les humains », explique la professeure Anne Watelet de l’Université Laurentienne à Sudbury. Tout à coup, ça devient un problème et il faut se battre contre. C’est à ce moment-là, dans des circonstances négatives, que le contact se fait. »

L’urgence a poussé les administrations publiques à contrôler l’eau avec beaucoup de béton et de digues, mais les systèmes d’égouts ne sont plus adaptés à la menace actuelle. On cherche alors comment aménager le territoire pour être plus résilient, note la chercheuse en matière d’environnement.

« Pendant longtemps, c’était le tout à l’égout : l’eau devait s’écouler rapidement vers les cours d’eau utilisés comme drainage. Mais il faut laisser plus de place à l’eau en ville. On ne doit pas coller les résidences sur les rivières, mais libérer les berges pour éviter les catastrophes. La nature a besoin de ces espaces. »

Plusieurs villes du pays ont vécu de grandes pluies dévastatrices. Voilà pourquoi, selon la docteure en géographie, les zones urbaines sont les premières au front. Elles développent des aménagements à faible impact écologique sur l’ensemble du bassin versant. L’idée est de retenir l’eau, par exemple, avec des marécages, au lieu de transformer les cours d’eau naturels.

« On peut régler toutes sortes de problèmes en stockant l’eau au lieu de l’évacuer. On peut transformer les stationnements traditionnels en stationnements verts. En laissant des places aux voitures, on peut ralentir l’écoulement en aménageant un fossé végété et joli, avec des quenouilles. L’eau est oxygénée, transpirée par la végétation qui retient ce qui est pollué, et renvoyée dans l’atmosphère. »

La tendance dans l’aménagement urbain consiste à retenir la pluie là où elle tombe, avec des toits verts, des surfaces poreuses et des étangs. « Ça a l’air d’une goutte dans l’océan, reconnaît Anne Watelet, mais si chacun le fait, ça finit par s’accumuler. »

Elle souligne que Sudbury a récemment consulté la population sur trois options de transformation du paysage et qu’un nombre d’associations citoyennes se sont mobilisées pour témoigner. « Les citoyens ont tendance à baisser les bras. La participation devient une façon de donner du sens à ce qui se passe dans nos villes. Faire face à l’eau comme communauté, ça donne du sens à la vie. »

La professeure ne croit pas que les efforts d’adaptation au Canada doivent être tempérés par les décisions des États-Unis, le 2e plus important émetteur de gaz à effet de serre au monde. « Si on perd du pouvoir à l’échelle mondiale, notons que ce qui se passe au municipal est plus important. »

Quant au financement pour les réaménagements, Anne Watelet reconnaît le délestage du provincial au local. Elle soutient toutefois que les nouvelles façons de faire ne sont pas nécessairement coûteuses et elles permettent de régler des problèmes qui, eux, sont très coûteux.

En 2017, la Journée mondiale de l'eau met en lumière les eaux usées, propose l’ONU, et « comment nous pouvons réduire et réutiliser pour atteindre l'objectif de développement durable. »

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