Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient Campagne de financement de la Fondation fransaskoise 2014-04-12 18:00 13648 C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 24704 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
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Lambert Baraut-Guinet, IJL– Réseau-Presse / 3 novembre 2024 / Catégories: Société, Santé Les effets de la pandémie sur les familles francophones mieux identifiés Le manque d’interactions, les difficultés d’accès aux soins et aux informations sont identifiés comme les principales causes de l’anxiété ressentie par les familles francophones des Prairies canadiennes après le passage de la pandémie. L’équipe de recherche à l’origine de cette étude a livré ses résultats le 24 octobre lors de l’inauguration de la nouvelle saison de conférences scientifiques de l’Association pour la promotion du savoir (ACFAS) de la Saskatchewan. Ce sont les Fransaskoises Anne Leis, professeure et directrice du département de la Santé communautaire et de l’Épidémiologie de l’Université de la Saskatchewan, et Élyse Proulx-Cullen, étudiante au doctorat et gestionnaire du projet, qui ont coordonné l’étude. Résultats de l’étude - Intensité des impacts négatifs de la pandémie pour les familles francophones des provinces des prairies canadiennes. Crédit : Anne Leis et Élyse Proulx-Cullen « Les objectifs de cette recherche étaient vraiment de dresser un état des lieux sur le vécu de la pandémie par les répondants, explique Anne Leis, et de comparer, de contraster quelques constats et solutions envisagées. » Une longue enquête Mené depuis 2021 et commissionnée par l’Institut de recherche en santé du Canada, ce travail de recherche s’est divisé en deux parties : des cafés du monde, permettant de mieux cerner les problèmes rencontrés par les familles, puis un sondage conçu à partir des points abordés lors des rencontres. Un total de 47 familles francophones à travers l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba ont participé aux rencontres. Un peu plus de la moitié d’entre elles avaient un enfant de moins de neuf ans, et la majorité vivaient en ville. De cette première étape, l’équipe a identifié que le manque d’information et de ressources, l’isolement, la dégradation de la santé mentale et le manque d’accès aux soins et aux praticiens francophones ont été particulièrement difficiles, surtout pour les jeunes et les enfants. « Il y a des problèmes de santé mentale chez les petits enfants, souligne Anne Leis, et le développement du langage a pu être un peu compromis parce qu’ils n’ont pas socialisé et ne parlent qu’aux parents. » Les adolescents auraient plus souffert au niveau éducationnel et social. Quatre priorités Le questionnaire créé à partir de ces observations a ensuite été distribué à travers les trois provinces grâce aux Réseaux Santé. Quelque 320 familles y ont répondu, dont 69 en Saskatchewan. Résultats de l’étude - Intensité des impacts négatifs de la pandémie pour les familles francophones des provinces des prairies canadiennes. Crédit : Anne Leis et Élyse Proulx-Cullen Après avoir analysé les résultats du sondage, les chercheuses ont identifié quatre priorités : « Des services de qualité en éducation ; un meilleur accès à des services en santé mentale ; un meilleur accès à des professionnels de santé en français ; et un meilleur accès à des activités récréatives, sportives et artistiques en français pour les enfants et pour les jeunes. » À la fin de leur conférence, les universitaires ont exprimé leur désir que les communautés concernées s’emparent de leurs résultats et s’organisent pour donner vie aux priorités énoncées. « Des outils de dissémination seront présentés aux partenaires des Réseaux Santé, et un site web sera associé au projet », précise Élyse Proulx-Cullen. Si ces résultats éclairent la situation des familles francophones, un échantillon de répondants plus large et une comparaison avec des familles anglophones pourraient apporter plus de précision dans de futures recherches. Imprimer 2435 Lambert Baraut-Guinet, IJL– Réseau-PresseGhita Hanane Autres messages par Lambert Baraut-Guinet, IJL– Réseau-Presse Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.