Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient Campagne de financement de la Fondation fransaskoise 2014-04-12 18:00 13763 C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 24815 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur. 27 février 2014 36942
AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre... 23 février 2014 27773
Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... 20 février 2014 40827
Sarah Vennes-Ouellet / 1 juillet 2023 / Catégories: Arts et culture, Littérature Les urbains de David Baudemont : la beauté qui transcende le malaise de la ville Publié en mai aux Éditions de la nouvelle plume (ÉNP), Les urbains de David Baudemont est un recueil d’essais littéraires et d’illustrations. On y retrouve vingt-deux images dessinées à l’encre et au fusain, chacune accompagnée d’un texte, offrant au lecteur une riche réflexion sur l’espace urbain. Les urbains est né du même processus créatif que Lignes de fuite, paru également aux ÉNP en 2015. Tandis que Lignes de fuite explorait la plaine, cette identité forte à laquelle s’attache tout habitant des Prairies, le nouveau recueil explore plutôt le malaise et la réconciliation de l’auteur avec l’espace urbain. Un écrivain marcheur Tout commence avec l’image. David Baudemont décrit la façon dont le processus d’écriture découle de cette dernière. « Au départ, il y a une image, dit-il, c’est une énigme, on ne sait pas vraiment ce que ça veut dire. Il y en a certaines qui, d’un seul coup, m’ont envoyé sur un souvenir et la signification de ce souvenir était évidente. » Parfois, l’énigme est plus difficile à résoudre : « Dans d’autres cas, l’image arrive et je ne sais pas ce qu’elle veut dire. Je sais qu’il y a une histoire derrière. Parfois, un souvenir revient assez rapidement, mais même là, qu’y a-t-il derrière ce souvenir ? » David Baudemont, auteur fransaskois Crédit: Yvan Lebel Ce processus mène l’auteur à créer un texte qui emprunte plusieurs détours et qui peut même tourner en rond. « Ce n’est jamais linéaire », observe l’écrivain. Pas de sujet précis, ni déroulement ni conclusion. La structure des textes qui composent Les urbains rappelle la démarche du flâneur qui se balade en ville. La destination de la pensée n’est pas préétablie, promenant le lecteur d’une réflexion à l’autre sans empressement. La marche est d’ailleurs une stratégie d’écriture pour l’homme de lettres fransaskois : « Quand j’écris, je marche toujours autour de chez moi. Ce que je vois m’inspire ou me ramène à des souvenirs. Il y a plusieurs écrivains marcheurs tels que Rousseau et Montaigne. Beaucoup ont utilisé la marche comme mise en route des idées. J’en fais partie. » Un espace équivoque Malgré tout, les vingt-deux textes sont liés entre eux par l’exploration de l’espace urbain. Pour David Baudemont, cet espace est complexe et la cause de sentiments ambivalents. « C’est presque indéfinissable tellement l’espace urbain est complexe. J’ai écrit Les Urbains, mais à la fin je ne sais pas vraiment ce que je pense de la ville », reconnaît-il. Né dans le Haut-Rhin en France, l’auteur a connu une enfance en milieu rural et a dû s’adapter à la ville à l’âge adulte. « J’ai vécu dans un village au pied des montagnes et je passais plus de temps dans la montagne que dans la petite ville. J’ai aimé certains aspects de cette ville, mais elle m’a oppressé. » Très jeune, David Baudemont a nourri le désir de partir. « Je suis allé dans de plus grosses villes, comme Strasbourg, Calgary, Saskatoon. Je n’ai pas du tout aimé la ville au départ, puis je m’y suis habitué. J’ai commencé à écrire en me baladant dans les villes. » Aujourd’hui encore, l’artiste exprime des sentiments qui restent indécis face au milieu urbain : « La ville, c’est à la fois le grand plaisir de découvrir des richesses incroyables, et c’est aussi mes propres barrières intérieures qui se reflètent dans ce que je vois et qui me rappellent des choses qui ne sont pas faciles. » Et d’ajouter : « Il y a un apprivoisement. Maintenant que je suis plus à l’aise dans la ville, je peux l’aborder de façon plus créative. » Ce processus de réconciliation avec la ville est toutefois une source d’inspiration pour David Baudemont. « Souvent, l’écriture chez moi part d’un malaise et d’une adaptation. Entre ce malaise et l’adaptation, il y a une transcendance. Je transforme quelque chose qui m’écrase ou qui m’étouffe en quelque chose d’artistique. Il y a une beauté dans le noir et dans le sombre. J’ai transformé quelque chose de sombre entre la ville et moi en quelque chose de créatif. » Entre libération et oppression, Les urbains de David Baudemont donne ainsi à voir au lecteur deux facettes de l’espace urbain. Pour le découvrir, rendez-vous sur le site web des Éditions de la nouvelle plume (ÉNP). Imprimer 7293 Balises: David Baudemont Sarah Vennes-OuelletSarah Vennes-Ouellet Autres messages par Sarah Vennes-Ouellet Contacter l'auteur Articles connexes Derrière chaque horizon (extrait) Un nouveau et départ pour la David Baudemont David Baudemont, finaliste au Prix Champlain. Junk City (extrait) Junk City : un roman jeunesse dans les confins du cyberespace David Baudemont : Parcours d'un écrivain Lancement de « Lignes de fuite » de David Baudemont David Baudemont : Une reconnaissance par-delà les frontières Réédition du livre Les pierres du Nil de David Baudemont Comments are only visible to subscribers.