Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient Campagne de financement de la Fondation fransaskoise 2014-04-12 18:00 14235 C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 25359 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur. 27 février 2014 37266
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Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... 20 février 2014 41385
Emeline Riffenach – Radio-Canada / 5 novembre 2021 / Catégories: Organisme, CPF - Coopérative des publications fransaskoises L’Eau vive, un reflet de la communauté Si L’Eau vive a su traverser les épreuves et forger ses succès, c’est grâce aux membres de la communauté fransaskoise. Nombre d’entre eux ont donné du temps et de l’argent pour faire vivre le journal qui reste à ce jour le seul organe de presse écrite francophone en Saskatchewan. Maria Lepage, ancienne présidente de la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) Crédit : Radio-Canada Saskatchewan Pour Maria Lepage, ancienne présidente du conseil d’administration de la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) et désormais simple lectrice, la publication est un miroir de la communauté. « Le journal nous reflète. On apprend à se connaître à travers le journal. J’ai voyagé partout dans la province pour de maintes raisons, alors je connais bien les communautés, mais pour quelqu’un qui ne se promène pas à travers la francophonie ou qui n’est pas impliqué, [le journal] est un moyen de se tenir au courant de ce qui se passe. » L’Eau vive arrive à joindre ses lecteurs par la langue française, mais il repose aussi sur la mobilisation des Fransaskois au fil des années, comme le souligne Maria Lepage. « Il faut le vouloir [...], il faut qu’il y ait quelque chose. C’est peut-être une passion d’être francophone, d’être fransaskois, car on est obligé de se battre pour chaque petite affaire : le journal, nos écoles, nos centres communautaires, avoir assez de fonds pour pouvoir évoluer puis s’épanouir. Quand on a de l’appui de nos gouvernements, ou surtout de notre gouvernement fédéral, ça aide énormément, mais ce n’est pas la seule chose qui compte, il faut qu’on s’investisse nous aussi. » Pour Marie-France Kenny, ancienne présidente du conseil d’administration de la Coopérative des publications fransaskoises, la santé du journal est liée à celle de la fransaskoisie. « Quand notre communauté va bien, le journal va bien. C’est la même chose pour tous les organismes finalement. Le journal raconte toutes les réussites, les moins bons coups, notre vie finalement », observe-t-elle. Un lien intergénérationnel Michel Vézina est arrivé en Saskatchewan en 1979. Originaire de Québec, il s’est d’abord installé à Zenon Park où il est devenu correspondant pour L’Eau vive avant de se joindre au conseil d’administration du journal. Il a ensuite déménagé à Gravelbourg où il a pu poursuivre sa collaboration. Désormais auteur de la chronique En quelques mots pour le journal, Michel Vézina pense que les histoires écrites dans L’Eau vivetiennent une place importante au cœur des foyers fransaskois. « Les gens s’attendent à avoir des nouvelles des différents endroits de la communauté, car il y a beaucoup de liens de parenté d’une communauté à l’autre », souligne-t-il. « Il y a des gens de Gravelbourg qui ont de la parenté à Zenon Park ou qui ont de la parenté à North Battleford. Les jeunes sont à Regina et Saskatoon, donc si jamais ils sont impliqués dans des projets, les plus vieux d’ici vont voir que les plus jeunes familles font quelque chose », poursuit l’actuel président de Vitalité 55+. Michel Vézina fait notamment référence au partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) qui a démarré en mai 2019. L’Eau vive publie ainsi dans chaque numéro un publireportage de deux pages rédigé par les employés du conseil scolaire. « C’est intéressant parce que l’on voit nos finissants, on voit ce qui se passe dans nos écoles. C’est très important, estime Maria Lepage. Tous les articles sur la culture nous permettent aussi de découvrir nos artistes fransaskois. » Cinquante autres années d’histoires Ousmane Ilbo Mahamane, secrétaire de la CPF Crédit : Radio-Canada Saskatchewan Si les anciens du journal souhaitent que L’Eau vive perdure pour cinquante nouvelles années, ils sont conscients que la jeunesse devra faire sa part. « Je souhaite au journal un avenir de succès, de continuité et d’évolution », lance Maria Lepage. « La vie change tellement à cause de la technologie que nous, les aînés, on a de la misère à suivre. On se demande si la jeunesse va juste se tenir à son téléphone portable ou va s’ouvrir à d’autres horizons puis lire autre chose que ce qu’ils voient sur les médias sociaux », commente l’ancienne présidente de la CPF. Si les nouvelles technologies semblent représenter l’avenir, la version papier demeure essentielle, croit le secrétaire du conseil d’administration Ousmane Ilbo Mahamane. Ce journaliste de métier, directeur et animateur de la radio CFRG de Gravelbourg, collabore avec L’Eau vive depuis deux ans. « On peut aussi avoir le journal dans sa voiture, sur soi, se promener n’importe où avec. Il a une importance capitale et vient appuyer tout ce qui se passe sur le plan communautaire », exprime Ousmane Ilbo Mahamane. L’Eau vive est accessible en versions papier et numérique. Crédit : Radio-Canada Saskatchewan Pour l'ancienne directrice du centre culturel de Bellegarde, Tanya Reimer, le journal consolide le lien dans la fransaskoisie. « J’aime être vraiment en contact avec les autres communautés, surtout quand j’étais à Bellegarde », raconte celle qui est désormais installée à Moose Jaw. « C’était un peu éloigné, alors c’était fantastique de voir que le vécu des autres était semblable au nôtre, ou qu'ils faisaient des choses un peu différentes. » Un avis partagé par Michel Vézina qui pense que le journal fransaskois a un bel avenir devant lui. « La formule doit peut-être encore plus évoluer et être capable de rejoindre encore plus les gens. Ça va être le cas grâce au nouveau monde numérique », se réjouit-il. Le saviez-vous? Depuis 2019, L’Eau vive accorde deux pages à la vie des jeunes dans les écoles fransaskoises dans chacun de ses numéros. Imprimer 8964 Balises: 50 ans de l'Eau vive Emeline Riffenach – Radio-CanadaEmmanuel Masson Autres messages par Emeline Riffenach – Radio-Canada Contacter l'auteur Articles connexes Album de l'histoire de l'Eau vive L’Eau vive, dépositaire de la mémoire fransaskoise L’Eau vive à l’ère du numérique Cinquante ans de défis et de combats Les bons coups de L’Eau vive Les premières pages d’histoire de L’Eau vive Comments are only visible to subscribers.