Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient Campagne de financement de la Fondation fransaskoise 2014-04-12 18:00 13782 C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 24836 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur. 27 février 2014 36971
AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre... 23 février 2014 27787
Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... 20 février 2014 40871
Emmanuel Masson / 12 mai 2021 / Catégories: AJEFS - Association des juristes d'expression française de la Saskatchewan, Communautaire, La vie des élèves Les jeunes orateurs à la barre de la Journée du droit Devrait-on augmenter l’âge de consommation des substances intoxicantes comme l’alcool ou le cannabis ? Serait-il sage d’instaurer une « taxe COVID » pour l’achat de masques et pour la recherche médicale ? Peut-on rendre l’apprentissage du français obligatoire en Saskatchewan ? Les jeunes Fransaskois ont été invités à débattre de ces questions épineuses lors de la Journée du droit 2021 le 30 avril. La journée organisée par l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) a commencé à 8 h 30. Les juges des débats ont reçu une formation rapide pour leur rôle et les orateurs, des élèves de la 7e à la 12e année issus de trois écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), sont arrivés 45 minutes plus tard. Des équipes de deux ont été formées avec, pour chaque débat, une équipe « affirmative » tentant de défendre une résolution et une équipe « négative » ayant pour but de la réfuter. La Journée du droit a cette année accueilli moins de participants qu’à l’accoutumée. Avant la pandémie, les élèves du CÉF étaient habitués à se réunir en personne au sein de l’une des écoles de la province. Les salles de classe étaient alors presque toutes réquisitionnées pour l’événement et les élèves des écoles hôtes étaient dispensés de cours pour la journée. Comme d’habitude, la Saskatchewan Elocution and Debate Association (SEDA) a beaucoup facilité la tâche des organisateurs. Depuis le début de la pandémie, l’association organise des débats en ligne et, afin de noter les prestations des orateurs lors de la Journée du droit, les juges fransaskois ont utilisé leur grille de notation. L’AJEFS a aussi pu profiter du compte de la SEDA sur le site web Tabbycat, un outil fréquemment utilisé dans les tournois de débat, pour faciliter le partage des notes à distance. Une taxe COVID ? Les élèves de la 7e à la 9e année avaient pour sujet la résolution suivante : « Il est résolu qu’une taxe COVID-19 soit instaurée pour financer les recherches et achats de masques pour les citoyennes et les citoyens à faible revenu. » Une dizaine d’équipe a débattu de cette résolution, faisant preuve d’arguments diversifiés. Du côté affirmatif, certains ont mis de l’avant que le prix des masques était prohibitif pour les gens vivant dans la pauvreté et ont tenté de préciser certains aspects vagues de la résolution pour en faire un programme plus concret. De leur côté, les équipes du côté négatif ont avancé qu’offrir des masques à tout le monde pourrait contribuer au gaspillage de cette denrée. Ils ont aussi mentionné que les gouvernements avaient déjà offert beaucoup de soutien à la population durant la pandémie. Les champions de cette catégorie sont les élèves Siméon Potié et Jacob Armstrong de l’École canadienne-française de Saskatoon. En finale de la compétition, cette équipe était du côté affirmatif. De plus, Siméon Potié a été nommé meilleur orateur de la catégorie. Cannabis, alcool et éducation en français Louis Prince, de l'école Canadienne-française, a reçu le prix du meilleur orateur individuel dans la catégorie contre-interrogatoire. Crédit: courtoisie Le groupe d’âge des 10e à la 12e année comptait seulement deux équipes composées d’élèves de l’École canadienne-française de Saskatoon, ainsi forcés à débattre entre eux à trois reprises à propos de la résolution suivante : « Il est résolu que le cours de français soit rendu obligatoire dans les écoles anglophones de la Saskatchewan pour promouvoir le bilinguisme au Canada. » Dans les deux premiers débats, les équipes ont à tour de rôle pris la place de l’équipe affirmative et négative. Pour la finale, les deux équipes ont eu à débattre sur un sujet auquel ils n’étaient pas préparés : les substances intoxicantes. À midi, après leurs deux premiers débats, les orateurs ont ainsi appris qu’ils allaient disputer une finale sur la résolution suivante : « Il est résolu que l’âge légal pour consommer de la marijuana et de l’alcool soit monté à 21 ans en Saskatchewan. » Sur ces deux sujets, les débats se sont concentrés sur la question de la liberté individuelle et de ses limites. Finalement, les trois débats ont été remportés de peu par le duo formé par Louis Prince et Dylan Reddick. Louis Prince a également reçu le prix du meilleur orateur et se dit fier de sa prestation même si « ce n’était pas aussi gratifiant que les fois précédentes où j’ai remporté ce prix quand il y avait plus de participants ». La juge en chef des deux premiers débats, Mariam Abdelmalek, était une étudiante de 10e année à l’école Monseigneur de Laval à Regina. Elle raconte qu’elle aurait aimé prendre part à la compétition, mais que personne d’autre de son école ne voulait participer. D’après Bertrand Giroux, coordonnateur du club de débat de l’École canadienne-française de Saskatoon, l’intérêt pour la Journée du droit fluctue chaque année, mais le fait que l’événement se déroulait uniquement en ligne a peut-être eu un impact cette fois : « C’est sûr que quand on est tous convoqués dans l’une école, l’événement est de plus grande envergure », résume-t-il. Quelques défis Malgré le succès de l’événement, celui-ci a tout de même eu son lot de défis. Tout d’abord, plusieurs juges et participants étaient absents, retardant voire annulant plusieurs débats. « Une des équipes que je devais évaluer était absente », regrette par exemple le juge Lionel Gahizi. De plus, quelques problèmes techniques se sont manifestés. Durant la première ronde, plusieurs équipes ont été déconnectées en plein milieu du débat en raison d’un problème de connexion wifi au deuxième étage du Pavillon Gustave-Dubois. Plusieurs rencontres ont été retardées par ce contretemps et une équipe de l’école a même dû déclarer forfait. Au final, tous les gagnants de la Journée du droit sont des élèves de l’École canadienne-française de Saskatoon. Après toutes leurs préparations, leurs recherches et le travail de construction de leurs arguments, les jeunes sont fiers de leurs prix bien mérités. Maîtriser la rhétorique et l’éloquence s’avérera une compétence très utile pour leur future vie professionnelle. Les gagnants de la Journée fransaskoise du droit 2021 7e à 9e année - Format discussion en équipes Première position — Siméon Potié & Jacob Armstrong Deuxième position — Alexa Wolfe & Rania Karam Troisième position — Lucy Leavitt-Assie & Cézanne Lapierre 10e à 12e année - Contre-interrogatoire en équipes Première position — Dylan Reddick & Louis Prince Deuxième position – Anaïs Kaze & Abigaïl Melazem 7e à 9e année - Format discussion en individuel Première position — Siméon Potié Deuxième position — Jacob Armstrong Troisième position — Alexa Wolfe 10e à 12e année - Contre-interrogatoire en individuel Première position — Louis Prince Deuxième position – Anaïs Kaze Troisième position – Dylan Reddick Imprimer 15181 Balises: journée du droit Emmanuel MassonEmmanuel Masson Autres messages par Emmanuel Masson Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.