Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient Campagne de financement de la Fondation fransaskoise 2014-04-12 18:00 14208 C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 25336 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur. 27 février 2014 37200
AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre... 23 février 2014 28059
Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... 20 février 2014 41253
Francine Proulx Kenzle / 9 avril 2015 / Catégories: 2015, Société, Santé, Tabou No More - Réflexions sur la santé mentale Un éléphant dans notre salon: les troubles de santé mentale Si un jour vous découvriez un éléphant dans votre salon, que feriez-vous? Est-ce que vous feriez semblant qu’il n’est pas là, marchant autour sans le déranger, ou est-ce que vous appelleriez un dresseur d’éléphant pour vous aider à le faire sortir? Les troubles de santé mentale sont comme l’éléphant dans le salon. Pensez-y : encore aujourd’hui la stigmatisation reliée aux troubles de santé mentale est courante dans notre communauté et dans nos familles. Ceci pose un enjeu sérieux car les personnes à risque sont moins aptes à faire les démarches nécessaires pour chercher un diagnostic et un traitement. Elles peuvent se sentir coupables et/ou jugées de souffrir d’une maladie mentale. Personne n’est vraiment à l’abri de « l’éléphant dans le salon ». En fait, d’après l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), « Tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sont indirectement touchés par la maladie mentale, ne serait-ce que par un membre de la famille, un ami ou un collègue. La maladie mentale touche les personnes de tout âge, de tous niveaux scolaires et de revenu et de toutes cultures ». Il est bon de se rappeler que notre santé mentale est déterminée par l’équilibre de cinq aspects de notre vie : les aspects social, physique, spirituel, économique et mental. Cet équilibre est unique pour chacun et chacune de nous. Notre défi est de préserver notre propre équilibre face à tout ce que la vie nous apporte. J’ai apprécié les conseils simples et pratiques qu’on trouve sur le site web de l’ACSM, entre autres, « ayez confiance en vous », « trouvez la force dans le nombre » et « faites du bénévolat ». Ce site est une excellente ressource! Revenons à l’éléphant dans le salon… Quand un déséquilibre survient dans la vie d’un de nos proches, que peut-on faire? Ma sœur, qui est atteinte de la dépression et de crises d’angoisse, m’a donné la permission de vous partager ce qu’elle vit. À la question, que peut-on faire, elle répond, «le plus important c’est que tu sois là pour moi, sans me juger. ». Elle dit aussi qu’elle doit reconnaître sa vulnérabilité avec honnêteté et auto-compassion. Elle déplore le fait que plusieurs personnes n’osent pas parler de leurs troubles de santé mentale, de peur de se faire juger. « C'est facile de sympathiser avec quelqu’un qui s’est cassé une jambe, moins évident de sympathiser avec quelqu’un qui est victime d’une crise d’angoisse». Et que dire de la navigation dans le système de soins pour ceux et celles qui souffrent de troubles de santé mentale? Ma sœur est catégorique à ce sujet : «Il faut insister et défendre sa propre cause pour faire avancer son dossier. » On peut imaginer comment certaines personnes, pour toutes sortes de raisons, peuvent passer à travers les mailles du filet du système de santé. Pouvons-nous imaginer un système de soins qui soit convivial, facile à naviguer et libre d’obstacles? Je nous lance ce défi : travaillons ensemble à éliminer la stigmatisation reliée aux troubles de santé mentale. C’est en ouvrant les portes du salon que nous permettrons à l’éléphant de sortir! Pour plus d'information, consultez le site de l'Association canadienne pour la santé mentale: http://www.cmha.ca/fr/sante-mentale/ Imprimer 21883 Balises: Saskatchewan en santé Francine Proulx KenzleFrancine Proulx Kenzle Autres messages par Francine Proulx Kenzle Contacter l'auteur Articles connexes Face aux maladies chroniques : comment vivre en santé? La Foire des générations Saskatchewan en Santé Le défi des communications dans un système de santé complexe Face aux jeunes en difficulté : l'importance du lien affectif Comment améliorer la communication médicale en français ? Le bilinguisme pour une bonne santé cérébrale Le cerveau aussi a besoin d’exercice Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse Comments are only visible to subscribers.