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Le Collège Mathieu offrira de la formation en hotellerie et restauration

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Notre belle province grandit, et si nous ne sommes pas encore assaillis par des hordes de touristes comme aux chutes du Niagara ou dans les rues du Vieux Montréal, de plus en plus de visiteurs viennent découvrir les trésors cachés de la Saskatchewan.

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Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada

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Prix BRAVO bénévoles

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 30 avril.

Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Écoles de proximité : un modèle à explorer pour les ayants droit ?

Écoles de proximité : un modèle à explorer pour les ayants droit ?

Alors que les infrastructures scolaires francophones ne répondent pas aux besoins en Saskatchewan, certaines voix appellent à bâtir plus et plus vite tout en considérant un autre modèle : les écoles de proximité.

Entre des trajets en bus trop longs, voire interrompus, la vétusté et le manque d’espace dans les écoles, des délais de construction interminables pour de nouveaux édifices, envoyer ses enfants à l’école en français peut être un vrai parcours du combattant en Saskatchewan.

Alors que les écoles francophones de la province sont surpeuplées, et que le risque d’assimilation s’intensifie, des parties prenantes locales veulent explorer de nouvelles solutions.

C’est ainsi que le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a commandité une étude par l’entremise de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques, intitulée Dénombrement d’enfants admissibles à linstruction en français à Regina.

 

Trop peu, trop tard

L’étude démontre que, de 2014 à 2024, les effectifs au niveau primaire dans les écoles francophones ont augmenté de 76 %, passant de 350 à 630 élèves inscrits.

Sans détour, le CPIP pointe du doigt la lenteur du gouvernement provincial à accorder la construction d’une nouvelle école primaire dans la capitale, dont l’ouverture est prévue début 2025, après dix ans d’attente.

Avec une capacité de 250 places, cette nouvelle école située dans le nord-ouest de Regina sera pleine dès son ouverture, alors que, d’après l’étude, il y aurait suffisamment d’enfants admissibles à une éducation en français pour remplir neuf écoles primaires.

 

Vers un nouveau modèle ?

Pour le CPIP, il faut investir le concept d’écoles francophones de proximité, soit des écoles de petite taille accueillant des enfants résidents d’un même quartier ou d’une zone bien déterminée de la ville.

Ce modèle permettrait d’économiser sur les frais de transport en plus d’épargner aux élèves de longs trajets, puisque ces derniers sont éparpillés aux quatre coins de la ville.

Selon l’étude, la zone nord-ouest de Regina devrait ainsi disposer de trois écoles pouvant accueillir 855 enfants, la zone nord-est d’une école pour 300 enfants, la zone sud-ouest de deux écoles pour 440 enfants et la zone sud-est de trois écoles pour 730 enfants.

Des souhaits bien loin de la réalité puisque, à l’heure actuelle, Regina ne compte que deux écoles primaires.

 

« Du gros bon sens »

« C’est un sacrifice pour les parents que de laisser un enfant de maternelle prendre l’autobus, ce n’est pas le scénario idéal, souligne Denis Desgagné. Plus proche est l’école, mieux c’est », met de l’avant le directeur général du Réseau pour le développement de l'alphabétisme et des compétences (RESDAC).

Fort d’une longue expérience dans le domaine de l’éducation, ayant travaillé pour deux conseils scolaires, dont le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), et contribué à l’ouverture de deux écoles en Alberta, Denis Desgagné connaît bien la réalité des parents francophones.

« C’est du gros bon sens que d’avoir une école dans ton quartier. Il y a des coûts d’autobus, il y a un stress de vie et de discipline pour les enfants qui prennent les autobus avant d’arriver à l’école. Il y a des dynamiques qui sont différentes par rapport à des citoyens de la majorité », dépeint-il.

Pour le directeur général du CÉF, le concept d’école de proximité est assurément une voie à explorer.

« Si les anglophones ont droit à des écoles de qualité et à une certaine structure, les francophones ont droit à la même chose », estime Ronald Ajavon.

« Nous avons un plan de capitalisation au CÉF, on travaille déjà avec le ministère à ce sujet, poursuit le responsable. Maintenant, c’est de s’assurer que le gouvernement reconnaisse ces besoins-là. »

Reste à savoir si le gouvernement prêtera une oreille attentive à ces réclamations.

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Hélène Lequitte – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

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